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  • BONNE FIN DE SEMAINE !

    Pour les courageuses... et les courageux, voici la recette de la CONFITURE DE CYNORRHODONS (fruits de l'églantier).

     

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    Tout d'abord, je précise, c'est important (et même capital), que les baies doivent être parfaitement mûres (rouge foncé) et qu'elles aient supporté les premières gelées. J'insiste sur ce dernier point. A SENLISSE, c'est fait depuis longtemps !

    Laver, couper les extrémités, fendre en deux , ouvrir, retirer les graines avec la pointe d'un couteau (ou une petite cuillère), laver à nouveau abondamment, égoutter.

    Faire macérer les fruits dans du vin blanc pendant 4 à 6 jours en prenant soin de bien remuer chaque jour. Mettre ensuite sur le feu la récipient avec les fruits et le vin blanc et faire cuire 15 minutes. Ajouter au moins 1/2 litre d'eau par livre de fruits et laisser cuire à nouveau 10 minutes.

    Passer au moulin à légumes, peser, ajouter 2/3 du poids obtenu en sucre, mélanger, amener à ébullition. Laisser cuire 5 à 10 minutes.

    Mettre enfin dans des pots stérilisés, attendre le refroidissement complet... et manger, en savourant après un tel effort.

    (recette d'Eric Varlet, spécialiste des fruits sauvages)

    Et en prime, pour maintenir la tradition du W.E., voici deux définitions et une charade (facile):

    - une fée qui voulait du mal à ceux qui l'aimaient (en 8 lettres). J'aime bien (la définition :-)))

    - qui ne craint pas l'eau (en 6 lettres)

    - mon premier est un roc, un pic..., mon deuxième est à poil, mon troisième est breton, mon tout est une île à grenouille.

     

  • L'ARMOISE COMMUNE (astéracées)

     

    Après la "rigolade" du W.E. et le dédoublement de la personnalité... on redevient sérieux :-)

    Cette mauvaise herbe, elle pousse à SENLISSE et ailleurs, mais pas dans les Alpes et le Midi de la France. On la trouve notamment dans les terrains vagues, au bord des chemins et des prés cultivés riches en nitrates... un peu partout. Elle ressemble vaguement à l'absinthe.

     

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    C'est une vivace à rhizome de 0,60 m à 1,50 m, en touffes. Les tiges sont striées de rouge et les feuilles odorantes (absinthe), alternes, très découpées, blanchâtre et duveteuses en dessous, vert foncé au dessus. Fleurs jaune-vert en inflorescence allongée au sommet des tiges (juillet à octobre). Les fruits sont des akènes sans aigrette (une seule plante en produit plusieurs dizaines de milliers)

    Elle a d'autres noms communs : herbe de la Saint Jean, herbe aux cents goûts. Elle doit son nom à la déesse grecque Artémis.

    C'est une plante médicinale et elle est notamment utilisée en homéoptahie, en aromathérapie et même en acupuncture (on fait se consumer de petites boules de la plante séchée au contact de la peau ou des aiguilles). En infusion, ses feuilles favoriseraient la circulation. Autrefois utilisée pour soigner la "danse de Saint Guy".

    Elle donne à la viande et au lait des animaux qui la mangent une saveur amère.

    Bernard.

     

     

     

     

  • L'AJONC D'EUROPE (fabacées)

    Cet arbrisseau plutôt fréquent qui peut atteindre plusieurs mètres de haut se rencontre aussi sous forme de buissons au bord des routes, sur les talus, dans les landes, les broussailles, souvent sur le littoral mais pas dans le midi de la France. Et pourtant, il aime le soleil !

     

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    Les feuilles sont en fait de longues épines ramifiées et vertes. Les fleurs, d'un jaune éclatant, apparaissent le plus souvent de mars à juin, mais il n'est pas rare de les voir en plein hiver, dès le mois de décembre. C'est le cas cette année autour de SENLISSE. Les fruits sont des gousses de 1 à 2 cm, poilues.

    Autrefois, notamment en Bretagne, les paysans donnaient ces buissons riches en azote à manger au bétail après les avoir écrasés pour que les épines ne blessent pas les animaux.

     

  • LA PEZIZE ORANGEE

    Ce champignon est, dans les bois, un vrai plaisir pour les yeux grâce à l'éclat de ses petites coupes orangées. Par ailleurs, c'est aussi une curiosité car je viens d'apprendre qu'il peut se consommer cru, en salade, arrosé de kirsch et saupoudré de sucre. Vous voudrez bien m'excuser, je n'ai pas essayé...

     

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    Cette pézize, assez commune,  pousse en automne dans l'herbe des talus, les friches, le long des chemins forestiers, en grandes troupes.

    Le réceptacle (4 à 10 cm) est en forme de coupe à bords relevés et incurvés, contourné puis largement étalé, d'un orange lumineux parfois nuancé de jaune ou de rouge mais toujours très vif sur la face interne de la coupe (plus pâle sur la face externe). La chair est mince, blanchâtre, cassante. Odeur faible.

     

  • LA SYMPHORINE (caprifoliacées)

    Ses autres noms communs : arbres aux perles (joli !), boulettes de neige, symphorine à grappes. C'est un arbuste ornemental d'un à deux mètres de hauteur, touffu, ramifié, à tiges dressées et flexibles. Je l'ai déja rencontré en forêt de Rambouillet, dans des buissons, mais je le soupçonne de ne pas être venu là tout seul. Même famille que le chèvrefeuille.

     

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    Les feuilles (caduques) sont opposées, simples, généralement ovales, avec un pétiole court de 5 à 6 mm. Les fleurs sont en grappes terminales de juin à septembre (5 à 6 petites fleurs roses, en clochette, blanches à l'extrémité).

    Les fruits sont des baies blanches en amas à l'extrémité des rameaux (août à novembre). Elles sont presque sphériques (10 à 15 mm), compressés souvent les unes contre les autres, légères, à chair blanche fragile. Au sommet de chaque baie, il y a une minuscule ouverture en étoile à 5 branches.

    Non comestible et même toxique selon certains auteurs, mais très décoratif.

    Pratiquement aucune confusion possible avec d'autres baies.

     

  • LA CHANTERELLE TUBULAIRE...

    ou chanterelle en tuba. Elle est assez commune puisqu'on la trouve en grand nombre dans les bois, souvent dans la mousse à l'automne... et sur les étales des marchés.

     

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    Le chapeau est beaucoup moins charnu que la girole, gris à brunâtre, également déprimé, portant à sa face inférieure des plis très marqués et saillants, jaunes puis gris avec l'âge.

     

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    Le pied est cylindrique, creux, jaune. La chair est blanche à jaune, parfois grisâtre avec l'âge, mince, souple, à la saveur douce. Odeur peu sensible.

    C'est un bon comestible, facile à conserver par dessication et qui, du fait de son parfum discret, peut se manger sans être mélangé obligatoirement à d'autres espèces.

  • LE CEPE ORANGE

    C'est le boletus rufus. Il est aussi appelé cèpe orangé ou cèpe roux. Ici, sur la photo, c'est un jeune dont le chapeau n'est pas encore ouvert.

     

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    C'est un champignon au chapeau épais, hémisphérique, roux-orangé avec des pores pâles, blanchâtres. Il peut atteindre 20 cm, est velouté et jamais visqueux. Le pied est de la même couleur (blanchâtre) mais moucheté de noir, avec souvent un pied bleu-vert à la base. La chaire est molle dans le chapeau et ferme dans le pied et noircit à la cassure.

    Il est très commun de juillet jusqu'à l'automne et on le trouve dans l'herbe des bois humides de feuillus. Il est comestible mais peu savoureux (ne fait pas partie des meilleurs cèpes, comme tous les bolets "rudes"). De plus, il noircit à la cuisson, ce qui ne le rend pas spécialement appétissant. Il est beau et laid... Il est TOXIQUE à l'état cru !

  • L'AIGREMOINE EUPATOIRE (rosacées)

    Cette plante médicinale et très fréquente dans toute la France (sauf en montagne) a d'autres noms communs : thé du Nord, thé des bois, herbe de Saint Guillaume.

     

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    C'est une vivace que l'on trouve dans les fossés des routes, au bord des chemins, dans les prairies sèches et les clairières ensoleillées. Elle a de longues tiges velues de 40 à 80 cm de haut, des feuilles longues, duveteuses et dentées qui ressemblent à celles de la benoîte, et des fleurs jaunes à 5 pétales sur une longue hampe florale (juin à septembre).

    Ses fruits (akènes), en forme de clochette, comportent de petits crochets qui s'agripent parfois aux vêtements des promeneurs. Je n'ai pas de photo à vous proposer mais si vous voulez voir, c'est ici. Il existe une espèce très voisine, l'aigremoine odorante (glandes résineuses sur les feuilles et la tige).

    En infusion, les fleurs et les feuilles supérieures ont une saveur agréable qui rappelle, selon certains, le thé vert en moins amer. Cette plante est utilsée depuis fort longtemps par les herboristes car elle serait astringente, diurétique, cholagogue. C'est un bon remède du foie. Enfin, pour ceux qui croient en les vertus des "Fleurs de Bach", il existe un élixir à l'aigremoine visant à développer l'optimisme réel de l'individu en l'aidant à relativiser les problèmes.