Pendant longtemps, j'ai cru que le perce-neige était une petite plante à bulbe de nos jardins et qu'elle ne poussait pas spontanément dans la nature, donc que ce n'était pas une véritable plante sauvage.
Erreur ! Je rencontre souvent cette petite fleur si décorative en colonies importantes dans les sous-bois et en cherchant un peu dans ma doc, j'ai découvert que cette plante se reproduisait par division des bulbes mais aussi grâce à ses petites graines, transportées par... les fourmis. Utiles ces petites bêtes !
Tout le monde connaît le perce-neige au nom très évocateur, qui fleurit souvent en plein hiver, dès le mois de janvier. Cette année, à Senlisse, sa floraison est en retard, comme d'ailleurs toute la végétation. Il est originaire d'Asie et aime les sols humides et ombragés. C'est une vivace de 10 à 20 cm de haut, avec 2 feuilles étroites, une tige et une seule fleur pour chaque bulbe. La fleur se compose de 3 tépales extérieurs , 3 tépales intérieurs échnacrés et marqués de taches vertes.
Le bulbe contient un alcaloïde qui soigne... ou soignerait la maladie d'Alzheimer.
Et au pluriel, on écrit des perce-neige. Logique !
Enfin, les autres noms de ce joli perce-neige, sont : galanthine (MAP, ça ne se mange pas...), clochette d'hiver et goutte de lait. Il existe une autre plante très proche du perce-neige et souvent confondue avec lui : la nivéole du printemps, avec 6 tépales identiques.