Le printemps va arriver devrait arriver bientôt et les premières belles journées ensoleillées vont faire pousser le pissenlit, la doucette, le coquelicot, la roquette sauvage, la pimprenelle, la laitue vivace, la cardamine hérisséee, la cardamine des prés... et toutes ces salades sauvages particulièrement dépuratives et régénérantes, purifiant ainsi l'organisme et favorisant l'élimination des toxines.
La cueillette printanière sur les bords de chemin, dans les vignes est particulièrement répandue dans tout le midi de la France. Par chez nous aussi, on peut trouver des plantes à manger crues, mélangées, accompagnées d'une sauce vinaigrette, et si possible de quelques lardons et de croûtons. Certes, certaines de ces salades sont un peu coriaces et plutôt amères mais elles ont aussi une saveur incomparable bien différente des laitues ou scaroles que l'on achète et qui sont issues de l'agriculture intensive.
Mais tout n'est pas rose. On ramasse souvent les salades sauvages à l'état de rosettes, avant leur floraison, afin qu'elles soient plus tendres. Certaines plantes sont toxiques ou indigestes et avant de vouloir manger des salades sauvages, il faut donc savoir les reconnaître. Et sans les fleurs, ce n'est pas toujours évident. Il y a aussi le problème des pollutions à cause des traitements agricoles, et des voitures sur le bord des routes. Enfin, le risque parasitaire n'est pas négligeable du tout dans la mesure ou ces salades sont mangées crues (douve du foie, toxoplasmose, ténia...).
Si vous êtes du genre prudent, il vous reste tout de même la solution de semer dès les beaux jours quelques petites graines de salades différentes (et ce tous les 15 jours jusqu'au début septembre), de les regarder pousser chaque jour (c'est passionnant)... et de les déguster avec délice.
Et si vous n'avez pas de jardin, ou pas le temps, vous pouvez aussi acheter (en dernier recours) et c'est la solution la plus simple, un sachet de mesclum.
J'ai lu sur Internet que pour réaliser de délicieuses salades de pissenlits, il faut rechercher ceux qui ont poussé dans les taupinières, la plantule ayant été ainsi blanchie. Donc, plus de tendresse. Le fin du fin !