Actuellement, je rencontre souvent cette plante vivace (0,50 à 1,20 m) au bord des routes, le long des chemins, dans les prés, les bois... Je la trouve très belle, j'aime sa grâce et sa légèreté, c'est pourquoi j'ai décidé d'en "parler" aujourd'hui mais je cherche sans doute un peu la difficulté car je ne suis pas un spécialiste et identifier des ombellifères nécessite une grande PRUDENCE. Il est en effet toujours possible de confondre avec la petite cigüe, la grande cigüe, certaines oenanthes... qui sont TOXIQUES et qui se ressemblent parfois. Socrate... Donc ATTENTION !
Cette photo a été prise en haut de la côte de la Barre à Senlisse, où il y en a beaucoup actuellement. Donc, si vous voulez reconnaître le cerfeuil sauvage, voici quelques éléments : la tige est poilue en bas ... et creuses, les feuilles sont pennées deux ou trois fois et dentées, les ombrelles ont moins de 20 rayons. Quant aux fleurs (blanches), elles ont 3 à 4 mm et celles du pourtour de l'ombrelle ont des pétales de différentes longueurs. Le fruit est très allongé (1 cm au maximum) et brun/noir à maturité.
Enfin, petite précision qui permet peut-être de distinguer le cerfeuil sauvage des autres plantes lui ressemblant, il fleurit plus tôt (avril) que les autres.
Au Japon, les feuilles et les jeunes pousses sont frites en tempura ou blanchies comme garniture de tempura. On peut l'utiliser comme le cerfeuil commun mais je vous le déconseille fortement à cause des risques de confusion avec la cigüe... et autres toxiques. Et puis, je débute ce blog, je n'ai pas encore beaucoup de lecteurs, et je souhaite garder ceux qui viennent me rendre visite :-)))
Chez Michel (blogueur des Yvelines), vous pouvez voir la berce commune (cliquez ici) qui ressemble et est très fréquente.
Commentaires
Prudence donc ... admirons mais ne cueillons pas ...
Ouf !