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LA MOUSSE (bryophyta)

Il faudrait plutôt employer le pluriel, car il y a plus de 13 000 espèces différentes (paraît-il). Et ces petits végétaux terrestres, chlorophylliens, à structure peu élaborée (comme le lichen), remonteraient à 350 millions d'années.

On les trouve dans les lieux humides, les sous-bois, les lieux ombragés, les toits... ma pelouse, ou plutôt ce qu'il en reste. C'est joli et assez décoratif, mais très envahissant surtout lorsqu'il pleut beaucoup comme cet hiver. Et ça ne gèle pas. Et en plus, l'été, ça résiste très bien à la chaleur en se déshydratant.

 

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Elles sont dépourvues de racines et s'accrochent au substrat par des rhizoïdes (filaments fixateurs). Il n'y a pas de tissus ligneux et de transport d'eau comme les plantes à fleurs. Les cellules forment une seule couche et c'est par toute leur surface qu'elles absorbent l'eau. Cette eau est également nécessaire pour leur reproduction (reproduction sexuée et végétative).

Les mousses sont des indicateurs de pollution car elles accumulent certains polluants. Elles contribuent avec les algues, les lichens et les bactéries à fixer, protéger ou créer les sols (notamment après les incendies).

Et pour finir, un petit dicton : pierre qui roule n'amasse pas mousse... Aucun rapport avec Pierre !

Commentaires

  • Sympa ces mousses qui protègent les sols !
    J'aime bien la traduction du dicton en Wallon :
    "Pir' qui rôl' n' ramass' pont d' mossrai "

  • Il y a aussi : "pierre souvent remuée, de la mousse n'est velée" Mais je n'ai pas trouvé le sens de "velée"...

  • 13 000 espèces !!! j'adore les mousses, elles ont été l'objet de mon premier herbier de petite fille; je m'y promenais à la loupe comme dans des forêts de conifères...

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