Cet arbrisseau ou arbuste de 1 à 3 m, touffus, à branches ramifiées et enchevêtrées, épineux, est connu aussi sous les noms de buisson noir, épinette, prunier épineux, fourdrinier...
Ses piquants sont de petits rameaux dont l'extrémité n'a pas de bourgeons et forme une pointe acérée. Les feuilles sont caduques, simples, alternes ou en petits bouquets, finement dentées, et viennent aprèsles fleurs. Les fleurs sont très nombreuses, blanches, petites, odorantes (avril/mai). A l'époque de la floraison, il arrive que certains confondent le prunellier avec l'aubépine.
Les fruits sont des drupes (dictionnaire...) bleu gris, mates au début car recouverts d'une pruine, puis bleu noir (octobre/novembre). Peau mince, chair épaisse vert jaunâtre, 1 noyau légèrement aplati. Ils peuvent parfois rester longtemps attachées sur l'arbuste (jusqu'en mars) mais cette année, je ne vois que très peu de prunelles, à cause sans doute des gelées tardives du printemps dernier (à moins que les oiseaux les aient trouvées particulièrement goûteuses).
C'est un lieu de nidification idéal pour certains oiseaux, notamment la Pie-grièche, qui (paraît-il...) empale ses proies sur les épines. C'est tout mignon ça !!! Pas de pitié dans la nature, mais chacun pour soi...
Je signale que ça ne se mange pas (très âpre). Certains (ou certaines...) font cependant des confitures après les premières gelées, mais il faut aimer ! Véron, qui fait des confitures peu ordinaires (et aime les jujubes...), nous dira peut-être ce qu'elle en pense. On en fait aussi des eaux de vie et de la liqueur (il paraît que c'est bon).
Enfin, voici le sens d'une expression à la quelle je tiens ...