C'est une vivace (25 à 60 cm), à rhizome, extrèmement fréquente à Senlisse, autour de Senlisse et ailleurs. Ses autres noms communs sont : herbe à la fièvre, herbe de Saint Benoît, herbe bénite... mais ici, on ne parle pas politique, ni religion.
On la reconaît facilement dès la fin du mois de mai dans les bois de feuillus, les prairies ombragées, le long des chemins, près des habitations, grâce à sa petite fleur (souvent solitaire au bout d'une tige raide), d'un jaune éclatant , à 5 pétales, à ses nombreuses étamines et à son double calice. Floraison de mai à septembre. Les feuilles sont de forme variable mais velues, et d'odeur désagréable. Les feuilles supérieures sont à 3 lobes. Les sépales se rabattent vers le sol après la floraison et apparition ensuite d'akènes poilus groupés en une masse globuleuse.
Cette plante a connu une grande renommée autrefois pour ses vertus médicinales (riche en tanins, tonique, fébrifuge), comme l'indique le nom herbe bénite. Elle était aussi employée en cuisine car la racine peut remplacer le clou de girofle.
Commentaires
Merci pour le dernier commentaire sur mon blog, j'aime bien les gens qui apprécient le charme des punaises. Mais pour ce qui est de la benoite commune, j'en ai ras le bol, elle est envahissante et pas facile à extirper, et son charme ne me parait pas aussi évident que celui des punaises. Est-elle utile à des bestioles ?
Benoîte XVI ?
A n'arroser qu'à l'eau bénite !
J'en suite benoîte de confusion !
Oui Sambuca, j'aime bien les punaises, mais uniquement en photo.
LN on avait dit pas de prosélytisme !
J'adore l'eau bénite de MAP... mdr