Ses autres noms : réséda jaunâtre (reseda luteola), réséda des teinturiers. On trouve cette bisannuelle dans les décombres, les friches, le bord des chemins, les carrières... un peu partout car elle est assez fréquente, même autour de Senlisse.
La tige est dressée, rigide, généralement pas ou peu ramifiée et dans ce cas, seulement dans le haut (comme sur la photo). Les feuilles sont alternes, simples, entières et les fleurs (mai à octobre) vert jaunâtre, de 4 à 5 mm, en grappe longues et très étroite. 4 pétales très découpés. Fruit (capsule) globuleux à 3 dents.
C'est une plante tinctoriale et jusqu'à l'arrivée des teintures chimiques, la gaude était la meilleure source de jaune. Les laques de gaude étaient également réputées chez les peintres.
Commentaires
Je connaissais le lac de Côme, le lac Majeur, le Lac Léman .... je rajoute donc les laques de gaude à ma collection ! (ici, rire jaune !!!) Hi,hi,hi !!!
Très intéressante cette fleur qui se contente de si peu et produit tant !
Ben d'un coup gaude me fait penser aux gaudes. Jusque-là c'est normal. Mais les gaudes c'est tout autre chose ! Côté grand-maternel on était "ventres jaunes", de l'Ain, des mangeurs de maïs, des pauvres quoi. Les gaudes étaient jaunes comme la teinture de gaude, faites de bouillie de farine de maïs grillée. Bien épaisse, la bouillie tenait au corps, on pouvait la servir en crêpes épaisses, les "matefaim" bien nommés. Tiens, faudra qu'j'en fasse à mes prochains invités ahahaaaaaaa
LN je te précise que Miss B. aime beaucoup la polenta... Moi ? Non pas vraiment, un peu lourd pour mon goût.