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arbre

  • LE COGNASSIER (2)

    Comme promis, voici donc la suite du cognassier.

      

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    Le fruit, comme chacun sait, est le coing. Il arrive à maturité à l'automne et ne se mange cru que blet (comme les nèfles). Il est alors jaune, très odorant, et recouvert d'un fin duvet. Sa forme ressemble un peu, en plus gros, à celle d'une une poire parfois bosselée. On en fait des confitures, des gelées, des gâteaux, de la liqueur (ratafia) et bien entendu des pâtes de fruits (un peu trop sucrées à mon goût...mais permet de bien apprécier le goût particulier). Dans certains pays, il est aussi utilisé comme légume pour faire la soupe.

    Les graines étaient utilisées comme remède contre la toux ainsi que pour les maladies d'estomac et des intestins. De plus, le coing est riche en fibres.

    Enfin, il est surtout cultivé dans l'est de la France.

     

     

  • LE NOYER (juglandacées)

    Chaque année, j'attends avec impatience la fin du mois de septembre, c'est à dire... l'époque des noix fraîches. Hummmmmm !

     

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    Le noyer est un arbre importé d'Asie, présent un peu partout en France, y compris à l'état sauvage, à croissance lente mais pouvant atteindre 250 ans.

    Il est majestueux (15 à 25 m de haut), le plus souvent isolé, en pleine lumière, et excluant sous sa ramure tous les végétaux pouvant lui faire concurrence pour l'eau, la lumière et les éléments nutritifs. Un sacré égoïste !

    Cette faculté, il la doit à une substance toxique (juglone) qui empêche les autres plantes de germer et de croître autour de lui et à proximité. Elle est contenue dans les feuilles qui dégagent une odeur caractéristique si on les froisse. Elle passe dans le sol au moment de leur chute ou par lessivage quand il pleut. Cette même substance donnerait des migraines et de la fièvre aux humains quand ils séjournent sous un noyer et il existe un dicton selon lequel "sous un noyer, garde-toi de te coucher". Donc, ne pas batifoler à l'ombre d'un noyer...

    Son port est impressionnant, houppier arrondi, aéré. Tronc droit, lisse puis crevassé longitudinalement. Feuillage caduc, grandes feuilles alternes, composées de 7 à 11 folioles ovales, plus grandes en haut.

     

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    Le noyer ne craint pas le froid (sauf les bourgeons floraux qui sont sensibles au gel) mais il redoute la chaleur et la sécheresse. Il aime les sols humifères, frais et bien drainés. Normal pour un noyer :-)

    Il y a beaucoup à dire sur le noyer. La suite, ce sera donc pour la prochaine fois.

     

    Dernière nouvelle : 391 visites hier sur FLORE DE SENLISSE... alors que j'étais absent depuis plus d'une semaine et que la dernière note était donc ancienne. La raison de cette affluence : beaucoup de recherches des internautes sur les champigons. Normal à cette époque !

    J'aime bien, mais je me demande si je ne devrais pas repartir puisque tout va pour le mieux quand je ne suis pas là :-)))

     

  • LES CHATONS DU SAULE (salicacées)

    Après les chatons des noisetiers, voici les chatons des saules. Et des saules, il y en a de très nombreuses espèces : le saule blanc (le plus répandu), le saule triste pleureur, le saule des vanniers, le saule pourpre (chatons aux étamines pourpres)... Ils poussent tous dans les terrains humides et frais et ont des vertus médicinales voisines. Je vous en parlerai une prochaine fois...

    Mais revenons aux chatons qui, en ce moment, sont de sortie dans la nature. Et ils sont à leur avantage, mais attention aux allergies !

     

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    Sur cette photo, vous avez l'immense privilège... de voir sur la même photo la fleur mâle (à droite) et la fleur femelle (à gauche) alors que le saule est une plante dioïque. Chaque individu ne porte que des fleurs mâles ou que des fleurs femelles, mais jamais les deux en même temps. Seuls les mâles produisent des fleurs à étamines jaunes alors que les femelles produisent des fleurs à pistils, de couleur verte, nettement moins beaux (de mon point de vue).

    Comme le cornouiller mâle, c'est un arbre très "apprécié" des abeilles en cette période de l'année où le choix n'est pas encore abondant.