Ce bouillon-blanc là a plein d'autres noms : cierge de Notre-Dame, grand chandelier, herbe de Saint Fiacre, bonhomme, molène à grandes fleurs, molène thapsus. C'est une plante bisannuelle de la famille des molènes qui se rencontre assez souvent sur les talus, au bord des routes... dans tous les endroits bien exposés au soleil.
La hampe florale qui se développe seulement la deuxième année peut atteindre 80 cm à 2,50 m de haut. La tige est creuse et les fleurs jaune se développent peu à peu le long de la tige florale. Elles ont (vaguement...) un parfum qui rappelle celui de la violette.
Autrefois, on enduisait la hampe florale de cire d'abeille qui servait ainsi de flambeau lors des fêtes pastorales, d'ou son nom de cierge de Notre-Dame.
Il existe de nombreuses variétés de molènes dont les vertus médicinales sont également nombreuses et souvent voisines : principes anti-inflammatoires, agit contre les irritations des voies respiratoires (elles font partie des 7 fleurs pectorales), et en voie externe (cataplasmes) calme les douleurs des furoncles, des abcès, des hémorroîdes... et apaise même celles du zona.
Voila, c'est fini pour ce bouillon blanc fort intéressant notamment pour ses vertus médicinales. Ma source (habituelle), c'est Marie Claude PAUME et son livre "Sauvages et médicinales" chez Edisud. Par ailleurs, et dans l'hypothèse où MAP me demanderait l'origine du nom de cette plante, je n'ai rien trouvé de spécial à ce sujet :-). Il semble cependant qu'il provient tout simplement de l’utilisation de ses fleurs en infusion pectorale et parce que les feuilles sont recouvertes d’un duvet blanc...