LE LAGURE OVALE (poacées)

Appelé aussi queue-de-lièvre ou gros-minet, cette plante commune herbacée, annuelle, se rencontre spontanément dans les terrains sablonneux, les dunes du littoral méditerranéen, la garrigue et le maquis. Très décoratif, il est cultivé parfois dans les jardins (bouquets séchés). Son nom scientifique : lagurus ovatus.

 

 

Le feuillage est caduc, composé de 2 à 3 fines feuilles engainantes, velues, de 30 cm de long environ. Floraison du milieu du printemps à l'été, inflorescences soyeuses composées d'épillets velus.

C'est plutôt original, j'aime bien. 

 

 

LE SARRASIN (polygonacées)

Le sarrasin que l'on appelle souvent blé noir n'est pourtant pas du blé... et n'est pas une céréale. Mais il permet, avec ses graines riches en protéines végétales, de fabriquer de la farine et de bonnes galettes en Bretagne :-)

 

 

Cette plante robuste n'est plus guère cultivée sauf en Bretagne et un peu en Auvergne, mais mes photos ont été prises dans le Perche. Elle est annuelle, mesure 50 cm à 1OO cm, a des tiges ramifiées rougeâtres et des feuilles en forme de coeur renversé. Les fleurs sont d'un beau blanc ou rose et les fruits sont des akènes.

 

 

 

Une particularité importante, pour certains : la farine ne contient pas de gluten.

LE PLANTAIN D'EAU (alismacées)

C'est une plante aquatique vivace commune dans toute la France, à souche bulbeuse, aux feuilles ovales, arrondies ou en coeur à la base qui vit dans les fossés humides, les mares, les rives des étangs (eaux faiblement courantes).

 

 

La floraison se fait en principe de juin à octobre, panicule pyramidale composée de 3 à 6 rameaux, fleurs blanches composées de 3 pétales. Les fruits sont des carpelles. Je présenterai la fleur ultérieurement... dès que la fleur sera ouverte :-)

 

 

 

LES CISTES (cistacées)

Pourquoi le pluriel dans mon titre ? Parce qu'il existe des cistes à fleurs blanches et d'autres à fleurs roses.

 

 

Ce sont des petits arbustes de 50 cm à 100 cm, très communs dans toute la région méditerranéenne (guarrigue, maquis), qui aiment le soleil mais qui supportent aussi des températures nettement négatives en hiver. La floraison intervient d'avril à juillet. J'aime beaucoup les fleurs légèrement froissées et très décoratives.

 

 

Ils ont la particularité de revivre même après des incendies... et ils sont fréquents dans le midi de la France. 

LUZULE BLANCHE (cyperacées)

luzula nivea est une plante vivace en touffe de 40 à 90 cm de haut, à feuilles persistantes qui produit en juin/juillet des petits bouquets de fleurs blanc argenté et pur très élégants. Ces fleurs conviennent bien aux bouquets secs. Elle est de la même famille que le jonc.

 

 

Elle est commune, on la trouve dans les chemins et forêts des Alpes, des Pyrènées, du Massif Central...

LES STELLAIRES

Elles sont de retour, et en grand nombre.

 

LA CLEMATITE ARMANDII (renonculacées)

Cette plante ne pousse pas à l'état sauvage mais je voulais lui consacrer une note pour plusieurs raisons : elle est très florifère, elle embaume, elle est très précoce (mars/avril), elle a un feuillage persistant. Que de qualités !

 

 

Cette clématite du père Armand aime les endroits abrités, le soleil ou la mi-ombre, les sols riches. Le parfum des fleurs serait plus ou moins puissant selon l'heure de la journée.

 

 

Et elle est belle, non ?

OZOKURY A VERSAILLES

Versailles est jumelée avec la ville de Nara au Japon, et le Grand Trianon a abrité en novembre deux magnifiques chrysanthèmes géants (ozokuri) venus tout droit du pays du soleil levant et symbolisant la dynastie de ce pays.

 

 

Habituellement présentés au coeur du parc impérial du Shinjuku Gyoen à Tokyo, ils ont parcouru 10 000 kilomètres pour rejoindre Versailles durant 3 semaines grâce au savoir-faire des jardiniers du parc impérial, également accueillis à Versailles. Ces fleurs extraordinaires n'avaient pas voyagé en France depuis l'exposition universelle de Paris en 1900.

 

 

Le chrysanthème est pour les Japonais une fleur sacrée symbole d'éternité, emblème de la famille impériale et réputée source de joie. A partir d'un même pied de chrysanthème, les fleurs à l'extrémité des branches sont enserrées dans des cercles horizontaux d'une structure en forme de dôme, de façon à créer une demi-sphère de taille parfaite. L'ensemble peut déployer de plusieurs centaines à un millier de fleurs.