Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

photos - Page 33

  • LA STELLAIRE

    Actuellement, cette petite vivace de 10 à 40 cm est fréquente en lisière des bois, dans les haies, les fossés, le long des chemins. C'est la stellaire holostée (d'après mon livre Encyclopédie visuelle des plantes sauvages de Jean-Marie POLESE chez Artemis). Le nom stellaire vient de stella : étoile.

     

    fleurs,stellaire,nature,photos,senlisse

     

    Je l'aime bien pour sa pureté, et sa finesse. La fleur de la stellaire des bois est encore plus délicate, les pétales étant fendues sur presque toute leur longueur.
     

  • LE PISSENLIT

    S'il est une plante que tout le monde connaît, c'est bien le pissenlit. Il a de nombreux cousins (environ 150) : dent de lion, salade de taupe, endive sauvage, couronne de moine... mais c'est avant tout parce qu'il est le roi des salades sauvages qu'il est aussi célèbre, et aussi grâce à ses très nombreuses vertus médicinales.


    pissenlit,fleurs,nature,photos,senlisse




    L'origine de son nom ? Disons qu'il provient de son caractère diurétique et qu'au lit, il arrive parfois ...
     

    Je ne vais pas décrire le pissenlit, certains sites le font mieux que moi. Je voudrais seulement dire que la fécondation se produit sans recours au pollen d'une autre plante et qu'il y a autofécondation (un peu comme l'escargot). Ses graines, munies d'un parachute tout a fait original, se propagent rapidement grâce au vent. Par ailleurs, il est pourvu d'une racine pivotante à enracinement profond qui lui permet de se regénérer quand on la coupe. C'est un atout supplémentaire pour se multiplier en grand nombre !


    pissenlit,fleurs,nature,photos,senlisse

     
    Cette petite vivace est très originale, comme vous allez le voir :

    . elle a une racine profonde qui remonte des éléments nutritifs du sous-sol et ses fleurs attirent les syrphes (mouche ressemblant à la guêpe) dont les larves mangent les pucerons (comme les coccinelles),

    . elle est riche en vitamines A et C, contient du calcium, du fer, du sodium et du potassium, elle est diurétique, laxative et diminue le taux de cholestéro, elle est l'amie du foie, tonifie, régénère et purifie l'organisme. C'est tout ?

    . elle dégage de l'éthylène, un gaz qui accélère le mûrissement des fruits, et notamment des tomates,

    . on peut transformer les racines (paraît-il) en un succédané de café, faire du vin de pissenlit, de la confiture (je vais en goûter aujourd'hui même), du sirop... 

    Avant de "manger les pissenlits par la racine" (le plus tard possible), il faut avoir goûté au moins une fois à une délicieuse salade de jeunes feuilles de pissenlit, avec des petits lardons, des pommes de terre et des oeufs durs. Rien que d'y penser...

  • LA MORILLE

    La note sur le pissenlit, promise hier, est reportée à plus tard. Il faut en effet suivre l'actualité :-)
     
    Hier soir, en me promenant à Senlisse avant le dîner, j'ai fait une découverte : une belle morille blonde de 10 cm de hauteur. Quel plaisir, et quelle odeur fongique puissante et tenace. Bien entendu, j'espère en trouver d'autres dans les jours prochains (j'ai bien le droit de rêver) mais il faut reconnaître que là encore, ce n'est plus ce que c'était...
     

    morille,champignons,nature,photos,senlisse


    A Senlisse, j'ai remarqué que les morilles apparaissent en général entre le 15 avril et le 15 mai, quand il y en a, c'est à dire quand les conditions climatiques sont favorables (ou plus exactement quand j'ai la chance d'en trouver). En effet, cette "chasse" nécessite de la patience, quelques connaissances et pas mal de persévérance.

     
    On les découvre parfois dans les jardins (chez moi autrefois), sur les talus au bord des routes ou des chemins, le long des rivières dans les zones sableuses et humides, à l'emplacement d'anciens feux, près de bâtiments en ruines, sous les frênes... et aussi "au petit bonheur la chance".
     
    Les morilles sont très recherchées pour leurs qualités gustatives (poulet aux morilles...) et si vous décidez d'en acheter, je signale que la semaine dernière, j'ai vu des morillons à 50 euros le kg dans un hypermarché. A ce prix là, il vaut mieux aller en forêt et c'est nettement plus agréable ! Mais ATTENTION, ne pas oublier que les morilles crues sont TOXIQUES.
     
    Pour terminer, une petite recette de cuisine qui me paraît tout à fait convenir à cette époque de l'année, avec des asperges... C'est ici.
     
    Je suis retourné cet après-midi voir s'il n'y avait pas d'autres morilles... et j'ai trouvé des mousserons ou tricholomes de la Saint Georges. Coïncidence amusante, nous sommes le 23 avril, jour de la Saint Georges. Et c'est vrai, en plus !!!

  • L'ALLIAIRE OFFICINALE

    Quelques mots d'explication et d'intention sont peut-être nécessaires...
     
    Ce blog sera constitué principalement de photos personnelles, et de quelques informations et commentaires avec parfois des liens vers des sites nettement plus scientifiques et documentés. Il s'agit donc avant tout d'une petite collection totalement subjective, constituée au hasard de mes balades dans la campagne et en forêt autour de Senlisse, petit village des Yvelines, une vision sensible de la nature et de ses beautés. C'est du moins mon but ! Enfin, certaines plantes sont TOXIQUES, voire MORTELLES. Si vous avez le moindre doute quant à leur identification, surtout n'y goûtez pas !!!
     
    Après ce petit préambule, je vais vous parler de l'alliaire officinale. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'aime ses petites fleurs blanches en bouquets au sommet des tiges, parce qu'elle est très commune mais peu connue (je crois !), parce que les feuilles et les fleurs ont un petit goût délicat... d'ail, ce qui est tout de même assez original. Ne pas confondre avec l'ail des ours, qui ne lui ressemble pas du tout, mais qui sent également l'ail.

     

    alliaire,fleurs,nature,photos,senlisse

     

    On trouve souvent cette plante dans les lieux frais et plutôt ombragés, les feuilles ont des bords dentés en forme de coeur, les fleurs en bouquets (avril/mai) sont au sommet des tiges, les graines en forme de coeur (juin/juillet) sont rangées dans les siliques.
     
    Cette plante a des vertus médicinales et culinaires. Ainsi, les fleurs et les feuilles se consomment crues en salade mélangée et les graines peuvent servir de condiment, écrasées avec du sel. Il existe aussi une recette de soupe de petits pois à l'alliaire (M.C. PAUME).
     
    C'est fini pour aujourd'hui. A la prochaine fois...
     
    Bernard.

  • LE DOMPTE-VENIN (asclépiadacées)

    C'est une plante vivace assez rare dans ma région puisque je ne l'ai rencontrée qu'une seule fois. C'était dans un chemin de la forêt de Rambouillet, près de l'étang de la Tour.

    J'aime bien son nom mais elle en a un autre : asclépiade blanche. Elle mesure 30 à 70 cm de haut, avec une tige non ramifiée, et des feuilles opposées, en forme de coeur ou allongées.

     

    Image Hosted by ImageShack.us

     

    Les fleurs (juin à août) sont blanches ou jaune verdâtre, petites (0,5 cm à 1 cm). se développent à l'aisselle des feuilles supérieures. Les fruits sont dans un fuseau allongé qui s'ouvre pour laisser échapper en automne les graines qui sont munies d'une aigrette de poils.

    Cette plante serait, selon certains auteurs, toxique.