Dans la nature, certains champignons poussent non pas dans la terre mais sur le bois. Ce sont les champignons lignicoles.
Ils sont rarement comestibles mais parfois de forme bizarre, bien colorés et souvent beaux.
(clavaire)
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Dans la nature, certains champignons poussent non pas dans la terre mais sur le bois. Ce sont les champignons lignicoles.
Ils sont rarement comestibles mais parfois de forme bizarre, bien colorés et souvent beaux.
(clavaire)
Il est des amanites mortelles (amanite phalloïde), des amanites vénéneuses mais non mortelles (amanite tue-mouches), des amanites comestibles médiocres (amanite citrine) et des amanites très recherchées et succulentes (amanite des Césars ou oronge).
L'amanite panthère se classe dans la catégorie des amanites TRES VENENEUSES. Et en plus, elle peut être confondue avec l'amanite épaisse.
L'amanite panthère se reconnaît surtout à son chapeau non pas gris mais brun, tacheté de nombreux flocons blanc pur et strié à la marge, à son anneau fugace presque médian, non strié. Quant à la volve, elle a un rebord net avec des bourrelets hélicoïdaux qui s'en échappent.
Un conseil : faites comme moi, amusez-vous à reconnaître toutes ces amanites, mais ne mangez que les champignons qui sont très bons gustativement, et surtout que vous connaissez parfaitement (cèpes, girolles, morilles, trompettes de la mort, mousserons...).
En ce moment, dans les bois, il y a énormément de vesses-de-loup. Elles sont souvent en colonies et petites, ce qui permet de faire une cueillette rapide et... gourmande.
En effet, ce champignon commun n'est comestible que jeune, quand il est bien blanc. Ensuite il grossit, devient creux, éclate souvent et l'intérieur n'est plus que fumée.
Voici ICI une recette très simple et rapide (ne pas oublier d'éplucher les vesses-de-loup car la peau est souvent coriace).
Bien entendu, ça ne vaut pas une bonne fricassée de cèpes mélangés avec quelques russules qui sont moins "grasses" que les cèpes, mais ça peut changer les habitudes. Oui, oui, il y a beaucoup de cèpes en ce moment avec la pluie et le temps doux...
Nous sommes en automne, il pleut presque tous les jours et c'est donc la pleine période des champignons. Les premiers cèpes ont fait leur apparition mais il existe aussi beaucoup d'autres champignons.
La famille des clitocybes comprend de nombreux individus, certains sont vénéneux, d'autres peuvent causer de plus ou moins graves intoxications alimentaires ou encore n'ont pas de véritable intérêt gastronomique. En outre, une confusion avec d'autres champignons est possible. Donc ATTENTION !
De mon point de vue, il vaut mieux les observer que les manger...
Pour résumer, ce sont des champignons terricoles au chapeau de différentes couleurs selon les espèces (jaune ocre, grisâtre, beige...), déprimé ou en entonnoir, parfois mamelonné, au pied soudé au chapeau et aux lamelles décurrentes (c'est à dire qui se prolongent dans le pied).
J'ai déjà écrit ICI au sujet de ce champignon fort recherché au printemps et qui est aussi appelé Tricholome de la Saint Georges ou vrai mousseron, par opposition au faux mousseron, beaucoup plus grêle, lequel pousse à l'automne.
Cette année, il a fait froid et il a beaucoup plu en avril. Je n'avais pas encore trouvé un seul vrai mousseron mais c'est chose faite maintenant. Il faut dire que ce champignon robuste aime l'humidité, la mousse, l'herbe épaisse mais bien entendu, il lui faut aussi un peu de douceur pour se plaire... et c'est le cas depuis quelques jours.
Malgré le manque d'eau (il n'a pas plu beaucoup depuis plusieurs semaines), les morilles continuent à sortir grâce au soleil et au temps doux du début avril.
Il n'y en a pas beaucoup mais elles sont de belle taille. Celle-ci fait 12 cm... Et quelle odeur puissante !
Sans doute les dernières de la saison...
Oui, je sais, ce n'est pas l'époque des vesses-de-loup, ces champignons que l'on trouve principalement à l'automne... et ICI.
Et pourtant, il y a quelques jours, j'ai trouvé cinq exemplaires momifiés et déshydratés de ce champignon commun mais résistant puisqu'il a supporté durant tout l'hiver les rigueurs de la neige et du gel.
Quelle résistance. Bravo les petites vesses-de-loup !
Encore un champignon, c'est l'époque, mais ce polypore très commun n'est pas comestible. Par contre, il est beau avec ses couleurs très variées (bistre noirâtre à blanchâtre, gamme des gris, des brun-roux, des fauves ochracé, tantôt bleu, tantôt vert). Son nom latin, pour les puristes, c'est CORIOLUS VERSICOLOR.
Son chapeau velouté, semi circulaire ou en forme de rein (ou encore d'éventail) est d'une minceur typique et souvent imbriqué dans d'autres chapeaux. Il est coriace.
On le trouve en automne et tard en saison sur les souches, les branches tombées... et il cause une pourriture blanche.