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C'est l'orchis olbiensis... je crois.
Cette petite orchidée se rencontre dans les bois clairs, les garrigues ou les pelouses rocailleuses en région Méditerranéenne.
Les feuilles basales ne sont pas maculées mais simplement mouchetées. La hampe floral est rougeâtre dans le haut. L'inflorescence ne contient que peu de fleurs. L'éperon est très long et ascendant.
Trouvée en mars dans les Corbières.
C'est une vivace herbacée de 30 à 50 cm de haut, glabre à tige creuse simple ramifiée dans sa partie supérieure, avec des feuilles étroites.
La floraison intervient de mars à juin, pétales blancs sillonnés de brun. Fruits petits et globuleux.
Commun dans les lieux incultes du Languedoc/Roussillon.
Il existe plus de 150 espèces d'orchidées sauvages en France, au bord des routes, dans les prés, les forêts, à la montagne, en plaine... Certaines sont relativement répandues, d'autres sont devenues rares, la plupart semblent se raréfier et sont presque toutes protégées en France (sauf 4).
Le plus souvent, ce sont les insectes qui effectuent la pollinisation en tentant de butiner la fleur. L'adaptation la plus remarquable est fournie par l'espèce des ophrys qui imitent l'aspect d'une abeille femelle. Les mâles accrochent le pollen en copulant avec la fleur.
La majeure partie des graines ne germinera pas hormis celles qui tomberont dans un endroit favorable où se trouvent certains champignons microscopiques qui vivent dans le sol. En envahissant la graine, le champignon provoque la multiplication des tissus de la plante et permet ainsi la formation des organes souterrains. Cela peut être très long et parfois il faut attendre plusieurs années pour voir fleurir la plante (Guide des orchidées de France par Frank Jouandoudet).
Reconnaître les ophrys n'est pas toujours aisé, loin de là, même pour les spécialistes (dont je ne suis pas). Cependant, la précocité de la floraison dans la saison peut être un indice précieux. L'ophrys litigieux est souvent l'une des premières orchidées que l'on voit dans l'année, dès le mois de mars. Mais il en est de même avec l'ophrys occidental et celle de mes photos pourrait bien être l'une... ou l'autre. Elle a été trouvée dans les Corbières, dernière semaine de mars.
C'est une plante adventive des cultures, très commune, que l'on trouve surtout dans les vignes, en région méditerranéenne. Elle est appelée aussi roquette blanche, fausse roquette.
Elle mesure 15 à 50 cm, a une tige avec poils et des feuilles basales en rosettes. Les fruits sont des siliques.
Elle a la particularité de fleurir pratiquement toute l'année et surtout en hiver.
Je ne rencontre plus beaucoup de nouvelles fleurs sauvages au cours lors de mes balades autour de Sentisse. Alors je vais présenter aujourd'hui et dans les prochaines notes quelques fleurs sauvages découvertes dans les Corbières lors de mon dernier petit voyage.
Le narcisse à feuilles de jonc (narcisses assoanus) est beaucoup plus petit (10 à 20 cm) que les narcisses habituels. Il pousse partout dans le sud, dans la garrigue, les rochers et fleurit en mars.
La fleur est presque toujours jaune et odorante. Il passe totalement inaperçu en dehors de la période de floraison à cause de ses feuilles semblables à bien d'autres plantes des lieux.
L'ancienne ferme du Moulin d'Aulne que j'aime tant se dégrade chaque année un peu plus depuis qu'elle n'est plus habitée.
J'ai voulu lui redonner un peu de vie avec ce feu dans la cheminée...
Un petit souvenir !
Canal du Midi - Le Somail (Aude)
Autrefois, je n'aimais pas du tout les villes et notamment Paris. Mais les temps ont changé : je ne travaille plus, je dispose de temps libre, et je peux donc me rendre dans la capitale le W.E. lorsqu'il y a moins de monde et de circulation. Depuis plusieurs années, et grâce à un petit livre très pratique " Idées de promenades à PARIS" dans la série Le Guide Vert de Michelin, je découvre les différents quartiers hors des sentiers battus.
Samedi dernier, j'ai visité la Butte-aux-Cailles dans le 13ème arrondissement. Il y règne une atmosphère de "ville à la campagne" avec parfois ses rues étroites, ses passages bordés de maisons basses et originales.
Voici quelques photos d'une rue tranquille, la rue Dieulafoy. Le lotissement de cette rue est d'une unité architecturale exemplaire et les 44 maisons sont l'œuvre, en 1921, de l'architecte Henry Trésal.
Un bel exemple d'art éco.
