Comme promis, parmi les lamiers et par ordre d'apparition en scène au printemps, je vous présente le lamier pourpre,
Puis, vient en second le lamier blanc (ici),
Et enfin, le lamier jaune.
Mise en scène Bernard Olaf.
Rideau...
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Comme promis, parmi les lamiers et par ordre d'apparition en scène au printemps, je vous présente le lamier pourpre,
Puis, vient en second le lamier blanc (ici),
Et enfin, le lamier jaune.
Mise en scène Bernard Olaf.
Rideau...
Ses autres noms vernaculaires sont : pied de poule, ortie blanche, ortie morte (car elle ne pique pas à la différence des feuilles de la grande ortie). C'est une vivace à stolons de 20 à 60 cm de haut que l'on trouve fréquemment au printemps, un peu partout et en colonies (lisière des bois, jardins, buissons, bord des routes...). Il aime le soleil.
La tige est creuse, poilue, parfois rougeâtre, de section carrée, avec des feuilles opposées, dentelées en forme de coeur pointu. Fleurs (avril à novembre) en verticilles c'est à dire groupées en cercle à l'aisselle des feuilles supérieures, blanches, à 2 lèvres (la lèvre inférieure divisée en 2 lobes dentés). Elles produisent un nectar qui ne peut être atteint que par les bourdons munis d'une longue trompe.
Cette herbe a été longtemps utilisée pour ses nombreuses vertus médicinales : propriétés sédatives, maux de gorge, blessures ouvertes... Elle aurait servi aussi à teindre les cheveux en blond. Et en plus, les jeunes feuilles se consomment cuites en potage.
Enfin, il existe beaucoup d'autres lamiers : lamier jaune, lamier pourpre (le premier à apparaître au printemps), lamier tacheté, lamier à longues fleurs... mais ce sera pour une autre fois.
La première fois que j'ai rencontré cette fleur originale et belle, c'était il y a plusieurs années en Anjou, dans un fossé, au bord de la route. Et j'ai appris depuis qu'il s'agit d'une plante protégée dans certaines régions de France et dans plusieurs pays d'Europe car en voie de disparition (à cause des produits fertilisants et de la diminution des zones humides). Donc, ne pas la cueillir car le bulbe ne se reconstitue alors pas si l'on coupe la tige. Mais si elle vous plaît, vous pouvez la trouver en jardinerie, car elle est cultivée.
Cette plante (quand elle existe encore...) se trouve dans les prairies humides ou marécageuses fréquemment inondées, les fossés. Elle mesure 15 à 40 centimètres, a des feuilles alternes, linéaires, réparties sur l'ensemble de la tige. La fleur généralement solitaire (mars/avril), en forme de cloche toujours retombante, pourprée, panachée en damier. Le fruit est une capsule et le bulbe est TOXIQUE (alcaloïdes).
J'ai déja parlé de la prêle (ici)... et je précisais alors qu'il existe des pousses fertiles (au printemps) et des pousses stériles (plus tardives).
J'ai maintenant une photo, toute récente, de pousse fertile et elle complètera donc ma note du 20 juin 2008. Comme le temps passe !
C'est l'herbe-aux-teigneux, qui fleurit précocement au printemps (mars à mai) et qui pousse dans les prairies humides où elle forme de grandes colonies, le long des ruisseaux. A Saint Lambert des Bois (chemin Jean Racine), le propriétaire a même mis un panneau dans son champ pour renseigner le promeneur. Sympa, et plus facile pour l'identification...
Vivace à rhizome de 0,20 m à 1,00 m, poilue, elle a des feuilles arrondies ou en coeur parfois immenses après la floraison (peuvent atteindre 1 m de diamètre). Capitules d'un pourpre pâle grossissant au fur et à mesure de la floraison.
C'est une plante médicinale bien connue. Sa racine est utilisée pour soigner les troubles cardiaques, la toux, les refroidissements. Ce serait aussi un excellent et réel anti-histaminique d'après une étude publiée en 2005.
Son autre nom vernaculaire : carline commune. C'est une plante bisannuelle assez commune que l'on trouve dans les endroits secs, les landes, les pinèdes claires, le bord des chemins. Celle de la photo était en Ardèche.
Ce chardon doré mesure 15 à 50 cm, les feuilles sont alternes, allongées, très épineuses, ondulées. Capitules de 2 à 4 cm, se fermant par temps humide, nombreuses bractées jaunâtres, pointues, pouvant être prises pour des fleurs (floraison juillet à septembre).
Cette plante est proche des chardons et des cirses mais s'en distingue par la présence des bractées. Très décorative en bouquets séchés.
C'est une plante vivace que je rencontre souvent en ce moment au bord des routes et des chemins, en touffes plus ou moins nombreuses, dans l'herbe. Contrairement à la ciboulette de mon jardin, cultivée comme condiment, elle ne disparaît pas pendant l'hiver.
Elle mesure 20 à 40 cm, ses feuilles sont cylindriques, creuses et dégagent une odeur forte identique à celle de la ciboulette cultivée. Inflorescence très fournie, rose, globuleuse. L'herbe du bord des routes étant régulièrement fauchée, la fleur est rarement visible.
La civette ou ciboulette sauvage (éviter de ramasser celle qui pousse au bord des routes) peut être récoltée toute l'année et a une saveur très délicate pouvant accompagner les omelettes, les salades, les fromages frais, les pâtes... Elle est riche en potassium et en vitamine A mais aussi en acide oxalique, donc il ne faut pas en abuser. Dommage, j'adore ...
C'est une vivace fréquente autour de Senlisse, toxique, à l'odeur plutôt nauséabonde, aux fleurs discrètes et à la beauté plus que modeste. Tout pour plaîre !
On la trouve au bord des chemins, en forêt, au bord de l'eau. Elle mesure 0,50 m à 1,50 m, avec une tige pleine de section carrée, et des feuilles opposées au bord très découpé. Les fleurs sont verdâtres en forme de vésicules brun-rouge (juin à septembre). Les fruits sont des capsules.
Cette plante est connue depuis fort longtemps pour ses vertus médicinales, notamment pour les soins de la tuberculose ganglionnaire (scrofulose). C'est également une excellente plante mellifère.