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Rechercher : sauge des prés

  • L'ARMOISE COMMUNE (astéracées)

     

    Après la "rigolade" du W.E. et le dédoublement de la personnalité... on redevient sérieux :-)

    Cette mauvaise herbe, elle pousse à SENLISSE et ailleurs, mais pas dans les Alpes et le Midi de la France. On la trouve notamment dans les terrains vagues, au bord des chemins et des prés cultivés riches en nitrates... un peu partout. Elle ressemble vaguement à l'absinthe.

     

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    C'est une vivace à rhizome de 0,60 m à 1,50 m, en touffes. Les tiges sont striées de rouge et les feuilles odorantes (absinthe), alternes, très découpées, blanchâtre et duveteuses en dessous, vert foncé au dessus. Fleurs jaune-vert en inflorescence allongée au sommet des tiges (juillet à octobre). Les fruits sont des akènes sans aigrette (une seule plante en produit plusieurs dizaines de milliers)

    Elle a d'autres noms communs : herbe de la Saint Jean, herbe aux cents goûts. Elle doit son nom à la déesse grecque Artémis.

    C'est une plante médicinale et elle est notamment utilisée en homéoptahie, en aromathérapie et même en acupuncture (on fait se consumer de petites boules de la plante séchée au contact de la peau ou des aiguilles). En infusion, ses feuilles favoriseraient la circulation. Autrefois utilisée pour soigner la "danse de Saint Guy".

    Elle donne à la viande et au lait des animaux qui la mangent une saveur amère.

    Bernard.

     

     

     

     

  • LES SALADES SAUVAGES

    Le printemps va arriver devrait arriver bientôt et les premières belles journées ensoleillées vont faire pousser le pissenlit, la doucette, le coquelicot, la roquette sauvage, la pimprenelle, la laitue vivace, la cardamine hérisséee, la cardamine des prés... et toutes ces salades sauvages particulièrement dépuratives et régénérantes, purifiant ainsi l'organisme et favorisant l'élimination des toxines.

    La cueillette printanière sur les bords de chemin, dans les vignes est particulièrement répandue dans tout le midi de la France. Par chez nous aussi, on peut trouver des plantes à manger crues, mélangées, accompagnées d'une sauce vinaigrette, et si possible de quelques lardons et de croûtons. Certes, certaines de ces salades sont un peu coriaces et plutôt amères mais elles ont aussi une saveur incomparable bien différente des laitues ou scaroles que l'on achète et qui sont issues de l'agriculture intensive.

    Mais tout n'est pas rose. On ramasse souvent les salades sauvages à l'état de rosettes, avant leur floraison, afin qu'elles soient plus tendres. Certaines plantes sont toxiques ou indigestes et avant de vouloir manger des salades sauvages, il faut donc savoir les reconnaître. Et sans les fleurs, ce n'est pas toujours évident. Il y a aussi le problème des pollutions à cause des traitements agricoles, et des voitures sur le bord des routes. Enfin, le risque parasitaire n'est pas négligeable du tout dans la mesure ou ces salades sont mangées crues (douve du foie, toxoplasmose, ténia...).

    Si vous êtes du genre prudent, il vous reste tout de même la solution de semer dès les beaux jours quelques petites graines de salades différentes (et ce tous les 15 jours jusqu'au début septembre), de les regarder pousser chaque jour (c'est passionnant)... et de les déguster avec délice.

     

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    Et si vous n'avez pas de jardin, ou pas le temps, vous pouvez aussi acheter (en dernier recours) et c'est la solution la plus simple, un sachet de mesclum.

    J'ai lu sur Internet que pour réaliser de délicieuses salades de pissenlits, il faut rechercher ceux qui ont poussé dans les taupinières, la plantule ayant été ainsi blanchie. Donc, plus de tendresse. Le fin du fin !

  • COUCOU ! c'est la primevère officinale...

    ... ou herbe à la paralysie (je ne sais pourquoi !). Je préfère nettement certains de ses autres noms qui font vagabonder l'imagination : amourette des prés, coqueluchon, primerolle. En Angleterre, elle est aussi surnommée "fleur clef".

     

    Et surtout, ce coucou là ne doit pas être confondu (selon les spécialistes) avec la primevère élevée (inodore, fleurs jaune souffre, pas de taches oranges ...).

     

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    Revenons à notre coucou (primevère officinale). Comme son nom l'indique, c''est l'une des premières fleurs du printemps, et donc de la jeunesse et du renouveau. Elle est parfois en fleurs au moment où l'on entend le chant du coucou. Que de souvenirs d'enfance, encore, avec les bouquets !

     

    C'est une vivace aux fleurs jaune d'or et au parfum très doux et discret de miel, d'anis. Elle contient du potassium et de la silice, aurait des vertus anti-inflammatoires, antibactériennes, antifongiques, antibiotiques, anti... et est employée contre l'encombrement bronchique. Certains... consomment les très jeunes feuilles en salade avant qu'elles ne soient coriaces. 

     

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    Précautions : la cueillette peut être allergisante pour certaines personnes et provoquer une éruption cutanée avec sensation de brûlures. Attention MAP :-)

     

    Enfin, elle est le signe de ralliement de nombreux anglais... Vous voulez en savoir plus sur le rapport avec les anglais ? Il faut cliquer ici.

     

    Exceptionnellement, et pour finir, une petite comptine : 

     

    Écoute chanter le coucou

    Voici venir le mois d'avril,
    Ne te découvre pas d'un fil.
    Ecoute chanter le coucou !
    Voici venir le mois de juin
    C'est du bon temps pour les coquins,
    J'écoute chanter le coucou.
    Voici venir la Saint Martin,
    Adieu misère, adieu chagrin,
    Je n'écoute plus le coucou.

     

     

     

  • LE CERFEUIL SAUVAGE (apiacées)

    Actuellement, je rencontre souvent cette plante vivace (0,50 à 1,20 m) au bord des routes, le long des chemins, dans les prés, les bois... Je la trouve très belle, j'aime sa grâce et sa légèreté, c'est pourquoi j'ai décidé d'en "parler" aujourd'hui mais je cherche sans doute un peu la difficulté car je ne suis pas un spécialiste et identifier des ombellifères nécessite une grande PRUDENCE. Il est en effet toujours possible de confondre avec la petite cigüe, la grande cigüe, certaines oenanthes... qui sont TOXIQUES et qui se ressemblent parfois. Socrate... Donc ATTENTION ! 

     

    cerfeuil sauvage.jpg




    Cette photo a été prise en haut de la côte de la Barre à Senlisse, où il y en a beaucoup actuellement. Donc, si vous voulez reconnaître le cerfeuil sauvage, voici quelques éléments : la tige est poilue en bas ... et creuses, les feuilles sont pennées deux ou trois fois et dentées, les ombrelles ont moins de 20 rayons. Quant aux fleurs (blanches), elles ont 3 à 4 mm et celles du pourtour de l'ombrelle ont des pétales de différentes longueurs. Le fruit est très allongé (1 cm au maximum) et brun/noir à maturité.

     

    Enfin, petite précision qui permet peut-être de distinguer le cerfeuil sauvage des autres plantes lui ressemblant, il fleurit plus tôt (avril) que les autres. 

     

    Au Japon, les feuilles et les jeunes pousses sont frites en tempura ou blanchies comme garniture de tempura. On peut l'utiliser comme le cerfeuil commun mais je vous le déconseille fortement à cause des risques de confusion avec la cigüe... et autres toxiques. Et puis, je débute ce blog, je n'ai pas encore beaucoup de lecteurs, et je souhaite garder ceux qui viennent me rendre visite :-)))

     

    Chez Michel (blogueur des Yvelines), vous pouvez voir la berce commune (cliquez ici) qui ressemble et est très fréquente.

  • LA CHICOREE SAUVAGE (astéracées)

    Encore une astéracée, mais bleue ! L'endive provient d'une variété améliorée de cette chicorée sauvage, blanchie en cave, ainsi que la barbe de capucin.

    C'est une vivace de 0,20 à 1,20 m, aux tiges puissantes et raides renfermant un latex. Les feuilles, rares et poilues en dessous, sont en rosette à la base, dentées dans le haut. Les fleurs, toujours dirigées vers le soleil comme le tournesol, d'un beau bleu ciel, se referment au milieu de la journée. Floraison de juillet à octobre. Fréquente au bord des routes, dans les prés secs.

     

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    On l'appelle aussi chicorée amère. La racine pivotante, noire à l'extérieur et blanche à l'intérieur, peut être séchée et constitue alors après avoir été hachée et torréfiée, un succédané (sans caféïne) du café. Autrefois, elle était très utilisée en mélange avec du café (surtout dans le nord de la France).

     

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    Ses vertus médicinales sont nombreuses (laxative, diurétique, tonique, anti-inflammatoire...) et les feuilles contiennent des vitamines C et du phosphore, la racine de l'inuline. Recommandée pour le foie, les dermatoses, les rhumatismes, le diabète.

    Les feuilles, mélangées à d'autres salades, se mangent si l'on ne craint pas trop l'amertume... 

  • LES ORCHIDEES DE SENLISSE

    Les orchidées, paraît-il, représentent 10 % des fleurs du monde entier avec 20 000 espèces dont plus de 150 sur le territoire français métropolitain.

    Certaines de ces espèces sont relativement répandues et on les trouve un peu partout : le long des routes, dans les prés, les fossés, les forêts, en plaine, en montagne... D'autres sont beaucoup plus rares, et protégées. Il ne faut donc pas les cueillir et encore moins vouloir les transplanter pour les mettre dans son jardin car elles dépériraient alors très vite.

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    Les orchidées sauvages ne sont pas identifiables à coup sûr, mais la fleur est toujours formée de trois sépales et trois pétales dont un très différent : le labelle qui est placé au centre et qui est un aire d'attérissage très attractif pour les insectes. Et j'ai photographié dans Senlisse, au milieu du village, un ophrys abeille, qui a été épargné volontairement par le "faucheur" du village. Merci Gilles !

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    Parmi les orchidées, les ophrys sont nombreux : ophrys bourdon, abeille, mouche, araignée... En fait, leur nom provient du fait qu'elles trompent leur monde. La plante joue l'insecte et l'insecte mâle, le vrai, confond une fleur avec sa femelle. Et hop, la pollinisation est faite. Quelle histoire !

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    Une fois la fleur fécondée, elle se dessèche, fane et ensuite les graines tombent sur le sol. Mais pour qu'il y ait germination, il faut alors l'intervention de champignons microscopiques qui vivent dans le sol et provoquent la multiplication des cellules. La germination intervient parfois plusieurs années avant de voir fleurir la plante. Les orchidées vivent donc en symbiose avec certains champignons. Elle est pas belle la vie ?

  • LES OPHRYS (orchidacées)

    Il existe plus de 150 espèces d'orchidées sauvages en France, au bord des routes, dans les prés, les forêts, à la montagne, en plaine... Certaines sont relativement répandues, d'autres sont devenues rares, la plupart semblent se raréfier et sont presque toutes protégées en France (sauf 4).

     

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    Le plus souvent, ce sont les insectes qui effectuent la pollinisation en tentant de butiner la fleur. L'adaptation la plus remarquable est fournie par l'espèce des ophrys qui imitent l'aspect d'une abeille femelle. Les mâles accrochent le pollen en copulant avec la fleur.

    La majeure partie des graines ne germinera pas hormis celles qui tomberont dans un endroit favorable où se trouvent certains champignons microscopiques qui vivent dans le sol. En envahissant la graine, le champignon provoque la multiplication des tissus de la plante et permet ainsi la formation des organes souterrains. Cela peut être très long et parfois il faut attendre plusieurs années pour voir fleurir la plante (Guide des orchidées de France par Frank Jouandoudet).

     

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    Reconnaître les ophrys n'est pas toujours aisé, loin de là, même pour les spécialistes (dont je ne suis pas). Cependant, la précocité de la floraison dans la saison peut être un indice précieux. L'ophrys litigieux est souvent l'une des premières orchidées que l'on voit dans l'année, dès le mois de mars. Mais il en est de même avec l'ophrys occidental et celle de mes photos pourrait bien être l'une... ou l'autre. Elle a été trouvée dans les Corbières, dernière semaine de mars.