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  • LE BOLET JAUNE

    Cette fois, j'ai la photo... du bolet jaune, ou bolet beurré, ou nonette voilée. J'aime bien les différents noms de ce champignon ! Celui de la photo provient d'un bois riche en champignons, près de Clairefontaine, bois très couru par les chercheurs (j'y étais hier matin, et il faisait plutôt frais).

     

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    C'est une espèce tardive très commune dont la poussée se prolonge jusqu'aux gelées même fortes. On trouve ce bolet aussi bien dans l'herbe que sous les pins, et il est facilement reconnaissable. En effet, son chapeau (brun rouge foncé ou brun jaune) est recouvert d'un épais mucus. De plus, le pied est doté d'un anneau tendu sous le chapeau et dissimulant les pores. Cet anneau s'affaisse ensuite, devient flasque, et finalement se détache.

    Les tubes sous le chapeau sont jaune citrin puis chamois. La chair est épaisse, molle avec l'âge, non bleuïssante.

    Bien que bon comestible une fois préparé et nettoyé, ce bolet est peu recherché (sans doute à cause de la pellicule visqueuse qui le recouvre).

     

  • LE FAUX MOUSSERON

    Et si on "parlait" champignons, pour changer un peu. Il compte parmi les plus populaires, les plus répandus et les plus récoltés. Et en plus, il a un autre nom tout à fait mignon : corriolette. C'est le marasme des oréades, ou mousseron d'automne, ou faux mousseron. Ne pas confondre avec le mousseron, le vrai.

    Très commun, on le trouve plusieurs fois dans l'année, souvent en "ronds de sorcières", dans les prés humides, le long des sentiers où passe le bétail... Il supporte très bien la dessiccation et le stockage (car imputrescible), et figure parmi les bons comestibles (en omelette ou en mélange), après avoir retiré le pied particulièrement coriace et fibreux.

     

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    Sa chair est mince, saveur fortement fongique, odeur d'amandes amères. Les lames du chapeau sont espacées, inégales, fourchues, assez épaisses, larges de 5 à 7 mm. Sporée blanches. Chapeau campanulé puis étalé, avec un mamelon.

    Les Oréades étaient, dans la mythologie grecque, les nymphes des montagnes qui, en dansant en rond toute la nuit, laissaient dans l'herbe ces traces circulaires dans lesquelles poussent les champignons.

     

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    Attention à ce pas confondre ce petit champignon avec d'autres espèces plus ou moins toxiques.

     

  • LA ROQUETTE SAUVAGE (brassicacées)

    Nous allons aujourd'hui dans le pays de Véron, le Midi de la France, avec la roquette sauvage, ou roquette jaune, ou riquette, ou herbe de la Sainte Barbe, ou herbe puante... Avec le temps qu'il fait en ce moment à Senlisse, ça nous changera un peu !

     

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    On la rencontre le long des chemins, dans les lieux incultes, en bord de mer. Au printemps, on ne la distingue pas toujours très bien car elle pousse en touffe mais on la reconnaît beaucoup plus facilement quand elle fleurit grâce à son odeur et à la couleur jaune souffre de ses fleurs à 4 pétales (en avril et une autre fois en septembre). Elle atteint alors 40 cm de haut (ma photo a été prise en Ardèche en septembre dernier).

     

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    Cette roquette a une saveur... forte que certains aiment et que d'autres détestent. En général, on la mélange à d'autres salades ou en condiment dans les sauces. Elle est tonique, digestive et diurétique (riche en sels minéraux, en souffre, en vitamine C...) et même, parait-il, aphrodisiaque.

    Enfin, il faut signaler que la roquette du jardin fleurit blanc veiné de pourpre et qu'il existe aussi une roquette maritime à fleurs roses, également piquante et en plus, bien entendu, salée.

     

     

  • LE CHATAIGNIER (2)

    Voici donc, comme promis, la suite du châtaignier.

    Ses feuilles sont caduques, simples, alternes, lancéolées, à dents  pointues presque piquantes, avec une nervure centrale marquée. Vert changeant avec les saisons. Pétiole court. L'écorce du tronc est crevassée, brun foncé, parfois en spirale.

    Le fruit est la bogue, verte puis brunissante, hérissée de fines épines souples. A maturité, cette bogue s'ouvre pour libérer une à trois graines brun acajou (châtaignes). sommet avec faisceau de styles desséchés (octobre/novembre). Intérieur compact, blanc ivoire.

     

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    Dans les Cévennes, on rencontre encore parfois les clèdes (séchoir à châtaignes). Ce sont des constructions adossées au terrain en pente, sur 2 niveaux (on faisait le feu au premier niveau et les châtaignes séchaient au dessus, grâce à la fumée).

    Le bois, qui est dur et imputrescible, servait autrefois pour fabriquer les tonneaux et les bois de mine. Il est encore utilisé en menuiserie, pour la couverture des bâtiments, et en artisanat (castagnettes). On fabrique aussi des paniers avec les jeunes tiges.

    Il paraît que les araignées ne tissent jamais leur toile sur les tiges de châtaignier... car le bois est riche en tanins.

    C'est fini au sujet de ce bel arbre sous lequel on trouve (parfois) de magnifiques cèpes ! Rien que pour cela, je l'aime...