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nature - Page 36

  • LE COQUELICOT (papavéracées)

    Il est arrivé, le gentil coquelicot nouveau ! Il éclate au bord et quelques fois fois dans les champs de blé, au bord des routes, sur les talus, un peu partout pour nous dire que la nature est belle et qu'il suffit... d'ouvrir les yeux et de prendre le temps. Il a inspiré plusieurs grands peintres.

    Ce coquelicot (papaver rhoeas) est une plante messicole. C'est à dire (d'après mon livre... car je ne connaisais ce mot) : qui peuple les moissons. Comme les bleuets et la camomille (bleu, blanc et rouge). En effet, autrefois, du temps où l'agriculture employait peu ou pas de  désherbants, il y avait beaucoup de coquelicots dans les champs de céréales, des bleuets... 

    C'est  une annuelle, poilue, à latex blanc. La feuille est très découpée. La fleur, très fragile, est d'un rouge vif avec 4 pétales qui se chevauchent et portent une tache noire à la base. Les étamines sont rougeâtres et leurs anthères violet noir. La floraison intervient de mai à juillet. La capsule contient plusiers centaines de graines qui peuvent rester dormantes pendant de nombreuses années. Il existe plus de 10 variétés de coquelicots sauvages. 

     

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    Certains mangent les jeunes rosettes en salade ou en soupe. On décore aussi les les plats avec les fleurs mais attention, une consommation immodérée des pétales peut faire dormir. Les graines sont utilisées en pâtisserie. Elles contiennent une huile fine.

    Les vertus médicinales sont nombreuses : fait partie de la tisane aux 7 fleurs pectorales, le sirop aide à l'endormissement des enfants...

     

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    Une autre espèce (papaver somniferum), dont on tire l'opium, est devenue une plante commune des jardins (fleurs roses, mauves ou blanches). C'est un psychotrope.

    Sources : "Sauvages et comestibles" de M.C. PAUME, chez Edisud. Et "Ces herbes qu'on dit mauvaises" de Jo READMAN, chez Terre vivante. Deux petits livres passionnants !

  • UN SI JOLI PETIT NOMBRIL

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    Ce joli nombril, c'est le nombril de Vénus (déesse de l'amour chez les Romains). Famille des crassulacées, laquelle comprend également les joubarbes, les sedum...

    C'est une petite vivace de 20 à 40 cm qui pousse sur les vieux murs, les talus pierreux. Je crois avoir déja vu cette plante autour de Senlisse mais c'est surtout dans le Cotentin et en Bretagne que je l'ai rencontrée, le climat maritime semblant parfaitement lui convenir.

    Elle est dépourvue de poils (glabre), ses feuilles sont épaisses avec une dépression centrale. Les fleurs (jaune/vert) sont constituées de clochettes dentées et disposées en épis plus ou moins longs.

    Et surtout, pas de piercing :-) 

     

  • L'EGLANTIER (rosa canina)

    C'est le rosier sauvage, ou rosier de chien, bien connu de tous puisqu'il pousse un peu partout au bord des champs et des chemins, dans les haies, les clairières, les bosquets... Famille des rosacées. Il existe de très nombreuses espèces sauvages.

    Sa fleur (l'églantine, encore un prénom féminin) que l'on rencontre souvent en ce moment (de mai à septembre), est rose plus ou moins foncé sur les bords et blanchâtre au milieu. 5 sépales et 5 pétales, très nombreuses étamines jaunes. Les rameaux présentent de nombreuses épines courbées en faux. Les feuilles, alternes, sont composées de 5 à 7 folioles dentées.

     

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    Les "fruits" (cynorhodons) qui sont en vérité de faux fruits, apparaissent de juillet à novembre et ressemblrent à des baies. Ils sont égalemenyt très connus sous le nom poètique de "gratte-culs" ou "poil à gratter". Les souvenirs d'enfance remontent... Chaque baie rouge contient une trentaine de graines (akènes, comme les fraises !) dures, jaunâtres, recouvertes de poils irritants.

     

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    Enfin, cette plante posséde de nombreuses vertus médicinales car la pulpe des baies est particulièrement riche en vitamines C (selon les espèces, 7 à 10 fois plus que le citron). Il existe de la confiture de cynorhodons mais il ne faut pas oublier d'enlever tous les poils... Je préfère nettement la confiture de pétales de roses. L'églantier sert aussi de porte-greffe pour de nombreux rosiers.

    Et si vous voulez en savoir encore plus, vous pouvez rendre visite à mazel sur son blog

  • VIVE LES CONSOUDES !

    J'ai déja écrit sur les consoudes, dans une autre vie... mais j'y reviens car c'est une plante tout à fait intéressante si l'on possède un jardin.

    Tout d'abord, il faut dire qu'il existe de nombreuses espèces de consoude. La grande consoude, c'est une plante vigoureuse aux grandes feuilles velues. Mais attention, il ne faut surtout pas la confondre avec la digitale qui a un peu (beaucoup) les mêmes feuilles et qui est très toxique. La confusion n'est plus possible lorsque les deux plantes sont en fleurs car elles sont alors très différentes.

    Les fleurs de la grande consoude sont blanches, violettes, pourpre, en forme de clochettes et s'épanouissent de mai à novembre. La racine est très profonde et chaque fragment peut donner une nouvelle plante (c'est ce que j'ai fait à l'automne dernier pour avoir une réserve disponible dans mon jardin).

     

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    Pourquoi cette culture de consoude ? Parce que c'est une formidable source de potassium (elle en contient 2 à 3 fois plus que le fumier de ferme). Parce que l'on peut l'utiliser en purin, en activateur de compost, pour augmenter la fertilité des terreaux de rempotage (et l'odeur, sans rappeler le N° 5 de Chanel, est moins "forte" que celle du purin d'orties). Parce que sa croissance est rapide (4 à 5 coupes par saison). Parce qu'elle peut vivre jusqu'à 20 ans. Parce qu'elle a été largement utilisée comme plante médicinale (onguents pour soigner les blessures...).

    Voila, moi je suis convaincu !

    Source : "Ces herbes qu'on dit mauvaises" de Jo Readman, chez Terre Vivante. 

  • LES SILENES (2)

    Il existe dans la famille des caryophyllacées bien d'autres silènes que ceux qui poussent autour de Senlisse (voir ma note précédente). Pendant mon séjour dans le Cotentin, j'ai rencontré très souvent le silène dioica, ou compagnon rouge.

     

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    J'aime bien aussi mais ce compagnon là, il est totalement inconnu et absent à Senlisse alors qu'il est très fréquent dans bien des régions. Dommage !  

    Et pour finir, toujours dans la famille silènes, il y a le lychnis fleur-de-coucou ou silène flos cuculi, avec des pétales découpées en 4 lanières. Très délicat, très simple et très beau. Ressemble un peu à la fleur de l'oeillet, en plus fragile... 

     

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    Il y a même (paraît-il) un silène cure-dent ! C'est nettement moins poètique...

  • LES SILENES (1)

    J'aime beaucoup cette fleur au calice renflé qui claque comme un pétard, pincée entre deux doigts (silène enflé ou silène vulgaris). Cette plante a d'autres noms : claquet, pétarde. J'ai déja écrit sur les silènes (ici). Cependant, les photos sont nouvelles... et belles :-)

    Et il y a de nombreuses espèces... Ici, le silène blanc (je crois).

     

     

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    L'origine de ce nom ? Voir ici..

    Et encore d'autres silènes la prochaine fois.

  • LE NENUPHAR BLANC

    Hier, en cherchant des girolles en forêt près de Clairefontaine, je suis "tombé" sur une mare habitée par de magnifiques nénuphars. Cette plante aquatique vivace à rhizome ancré dans la vase est également connue sous son nom latin (nymphea alba) grâce surtout à Claude Monet ... et un petit peu au blog d'Ariane  :-)

     

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    Ce nénuphar a de grandes feuilles flottantes, circulaires, de 10 à 30 cm, vert brillant dessus mais rose violacé en dessous. La fleur, blanche, est parfumée et comprend une vingtaine de pétales (avec 4 sépales). Nombreuses étamines à anthères jaunes. La floraison intervient de juin à septembre.

    On la trouve dans les mares, les étangs, les rivières à courant faible, les eaux peu profondes.

    C'est beau !!! 

  • LES GRISETTES DE MON JARDIN DE SENLISSE

    Bonjour,

    Pendant ma courte absence, il a probablement fait quelques grosses averses à Senlisse et au retour, j'ai trouvé dans ma pelouse (pleine de mousse...) des grisettes. C'est l'amanita vaginata. Rien à voir, bien entendu, avec les grisettes de Paris ou les femmes du peuple, comme on disait autrefois.

     

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    C'est une amanite (amanita vaginata). Les autres années, elles apparaissaient généralement un peu plus tard dans la saison, de juin à octobre, mais elles semblent cette fois en avance. La première a sorti le bout de son chapeau vers le 20 mai.

    Le pied est sans anneau, blanc, creux, avec une volve (non visible sur la photo) en étui, étroite, souvent engainante dans le bas et libre au dessus.

    Il s'agit d'une amanite comestible lorsqu'elle est cuite (toxique quand elle est crue), très commune mais je ne la consomme pas car le risque de la confondre avec une autre amanite est toujours possible étant donné que la couleur du chapeau peut varier du gris jaunâtre au gris cendré. En plus, son intérêt culinaire est relativement faible. Donc, dans le doute, toujours s'abstenir. Courageux, mais pas téméraire !

    Aux dernières nouvelles, les girolles seraient de retour à Senlisse. Plutôt rare pour un début juin ! Je pars donc en chasse. Des nouvelles sans doute bientôt...