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nature - Page 35

  • LA VIPERINE COMMUNE (borraginacées)

    Encore une belle plante ! C'est une bisannuelle de 30 à 100 cm entièrement recouverte de poils piquants et blancs. Tige "tigrée". Etamines d'inégales longueurs, à filets rouges et à anthères jaunes. Floraison de juin à septembre.

     

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    Elle pousse dans les lieux secs, rocailles, remblais, bords des routes. Très fréquente. Pourquoi vipérine ? Parce que les étamines dépassent la corolle et rappellent la langue des vipères. Tiens, ça me fait penser à la Vouivre...

    Cette fleur est belle et fait le bonheur des abeilles, bourdons et papillons. Elle devrait avoir sa place dans tous les jardins ! Ca devrait être "obligatoire"... aurait dit Coluche.

     

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  • LA CENTAUREE JACEE (astéracées)

      

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    J'aime bien identifier les plantes (ou essayer !)  C'est un peu comme un jeu de piste, avec des indices, des repères...

    Dans un premier temps, j'ai cru que cette jolie fleur était tout simplement un bleuet des champs (il y a quelques dizaines d'années, il abondait dans les champs de blé mais il a été plus ou moins victime de l'agriculture intensive et des herbicides). Et puis, en cherchant un peu dans mes livres et sur le web, je me suis vite aperçu que je faisais (sans doute) fausse route à cause notamment des feuilles, de leur forme et de leur position près de la fleur.

    Il s'agit donc (je crois...) de la centaurée jacée ou tête de moineau. C'est une vivace de 0,30 à 1,20 m avec des feuilles rugueuses, entières ou dentées, qui fleurit de juin à octobre. Elle est très fréquente : on la trouve dans les prés, les talus, les bords des champs et des routes...

    Pour l'origine du nom, il se dit... que les blessures d'un centaure auraient été guéries par une centaurée.

    Mon signe astrologique : le sagittaire ! 

     

     

  • LA PRELE DES CHAMPS (queue de renard)

    Encore une mauvaise herbe exceptionnelle, et en plus très ancienne. Elle remonte aux origines de la terre et des traces fossiles de cette plante ont été retrouvées dans la houille ! La seule différence, si l'on peut dire, c'est qu'à l'époque, la prêle était aussi grande... qu'un arbre.

    Que de fois j'ai essayé de déraciner (en vain...) ces queues de renard qui revenaient toujours et toujours dans le jardin, les rizhomes noires cassant régulièrement avant de les avoir extirpés en totalité. Et pourtant, c'est un bienfait de la nature : elles contiennent beaucoup de silice et des acides organiques, des principes amers, des acides gras, du calcium, des sels de potassium, des sels minéraux, du magnésium, du fer, du phosphore, du manganèse, et du souffre. En principe, c'est tout !!!

    Vous vous en doutez sans doute, on fait donc du purin de prêles, et des décoctions en pulvérisation pour lutter contre les maladies cryptogamiques des plantes. Par ailleurs... la silice a une action bénéfique sur les articulations des arthrosiques. C'est un antiseptique, elle soigne les troubles nerveux. Enfin, aucun rapport, ça sert servait à récurer les plats et les assiettes. Au Japon, il paraît qu'ils mangent les jeunes poussent fertiles du printemps comme des asperges. Ces japonais, alors...

    En plus de son grand âge, cette petite vivace très fréquente (qui pousse dans les sols acides et humides), ne fleurit pas, n'a ni fruit, ni graines et se reproduit par spores (comme les champignons). Faut le faire, quel sport... (je ne suis pas mécontent de cette là :-)

    Elle produit deux types de pousses : fertiles (au printemps) et stériles (un peu plus tard). Ici, ce sont des pousses stériles :

     

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  • LE CEPE D'ETE

    Mon premier cèpe de l'année ! C'est très certainement un cèpe d'été ou cèpe réticulé, le plus précoce des cèpes. Le cèpe de Bordeaux vient plutôt en automne. Et puis un cèpe de Bordeaux... à Senlisse, ça ferait un peu désordre :-)

     

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    A Senlisse, il apparaît en général dans la seconde quinzaine du mois de juin mais tout dépend du temps. Ici, le chapeau a pris une forme un peu biscornue car il a poussé à un endroit où il y avait une forte pente et il a été gêné dans son développement.

    C'est un comestible de grande qualité mais il est vite mangé par les limaces et il faut donc passer avant. Celui-là a été dégusté hier soir avec quelques girolles et un autre cèpe dans une magnifique omelette... ... ... 

    Et celui-ci (avec d'autres), c'est pour ce soir, sans omelette mais avec un peu d'échalottes, dans la poêle.

     

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  • LE MOURON ROUGE (primulacées)

    C'est la même famille que la primevère ou le cyclamen. Le mouron rouge (Anagallis) doit son nom (paraît-il) au grec "anagelein" signifiant "rire", car il aurait des propriétés... hilarantes. Sacré mouron !

    Il est commun dans toute la france, notamment dans les jardins. Il me semble cependant que depuis quelques années, il y en a peut-être un peu moins. Non ? 

     

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    C'est une plante annuelle de 5 à 15 cm, ramifiée, s'étalant sur le sol, tige à section carrée, fleurs rouge vif, parfois roses ou bleues sur un long pédoncule dressé. Le fruit sec est une capsule sphérique (pixide). Floraison de mai à octobre. Les mourons d'aspect vert foncé sont à fleurs bleues et ceux vert clair, à fleurs rouges. Les fleurs se ferment juste avant la pluie et la plante a été surnommée "le baromètre du pauvre".

    Attention, cette plante est TOXIQUE pour les oiseaux et les petits animaux de la ferme. Ne pas confondre avec le mouron blanc ou mouron des oiseaux, qui lui est comestible et particulièrement recherché par les oiseaux. Ne vous faites pas de mouron, je ferai une note sur ce mouron une autre fois. Ca me fait penser qu'il faut aussi que je vous "parle" un jour du souci... mais je n'ai pas encore de photo du souci des champs.

  • L'ANTHYLLIDE VULNERAIRE (fabacée)

    Cette petite vivace de 10 à 60 cm n'est pas très connue (de moi pas du tout) et j'ai bien failli passer à côté sans voir la beauté. Elle était tout simplement dans un pré et nous avons fait connaissance hier, un peu par hasard, près de Rochefort en Yvelines...

    C'est une légumineuse de la même famille que le pois (paraît-il...).

     

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    Elle est couverte de petits poils soyeux. Les fleurs sont jaune pâle à jaune vif, parfois orange ou pourpre. Floraison de mai à août. Espèce très variable avec de nombreuses sous-espèces.

     

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    Elle est pas belle la nature !!!

  • LE TROENE (oléacées)

    Cet arbrisseau de 1 à 3 m que je rencontre actuellement en fleurs lors de mes balades en forêt, le long des chemins et dans les haies, recherche la lumière mais à la particularité intéressante de pousser aussi à l'ombre.

     

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    Pourquoi ai-je voulu "parler" aujourd'hui du troène ? Pour cette originalité... mais aussi parce qu'il a connu sa période de célébrite comme plante d'agrément alors qu'il est maintenant un peu passé de mode. Autrefois il était souvent présent dans les jardins car il se prête bien à la taille mais depuis quelques années, il a été remplacé dans les haies par le photinia, le thuya et autres conifères.

     

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    Ses feuilles vert foncé, glabre, persistantes tout l'hiver disparaissent progressivement à l'approche du printemps. Elles prennent souvent des tons violacés en automne. Les fleurs (hermaphrodites) viennent en juin/juillet, sont blanches, en grappes, dressées, dégagent une odeur forte et particulière.

    Les fruits sont des baies noires, brillantes, en bouquets à l'extrémité des rameaux. Elles apparaissent en septembre/octobre et restent pratiquement tout l'hiver. Elles sont TOXIQUES. A ne pas confondre avec les prunelles lorsqu'elles sont petites et désséchées.

     

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    Le troène, encore un original mais un original à ne pas oublier... malgré les modes !

  • L'AMANITE RUBESCENS (vineuse)

    C'est l'amanite vineuse, la golmotte. Bon comestible (si elle est bien cuite) mais c'est tout de même une amanite et il y a un risque de confusion certain avec l'amanite panthère. Le plus sûr critère de différenciation est le rosissement de la chair chez la golmotte alors que l'amanite panthère a la chaire blanche. De juin à septembre sur tous les sols.

     

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    Pour plus de détails, c'est ici, un site super sur les champignons (à conserver).

    En ce qui me concerne, je ne mange pas ce champignon bien qu'on le trouve souvent en forêt.