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  • L'ORCHIS BOUC (orchidacées)

    Encore une orchidée mais on ne la remarque pas toujours à cause de sa couleur un peu terne et en plus c'est la fin (floraison de juin à juillet). On trouve l'orchis bouc assez fréquemment au bord des routes et des chemins, dans les prés, les bois clairs.

    C'est une vivace vigoureuse à tige dressée (jusqu'à 1 m), marquée de pourpre.

     

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    Les fleurs sont vert pâle avec des petites taches et des rayures pourpres (odeur forte). Sépales et pétales en capuchon. Labelle très long et curieux (3 à 5 cm).

     

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    Pourquoi orchis bouc ? Tout simplement parce que les fleurs sentent ... le bouc.

    Original pour une orchidée. Non ???

     

  • JOUBARBE DES TOITS (crassulacées)

    Cette petite plante grasse vivace que tout le monde connaît, je crois, pousse sur les murs, les rochers, les pelouses rocailleuses. On la trouve aussi souvent dans les jardins où elle a été importée. Autrefois, elle était plantée sur les toits de chaume car elle était censée détourner la foudre. En quelque sorte, un paratonnerre naturel !

    Elle est le plus souvent en colonies, extrèmement serrées, et ses rosettes ont l'aspect de petits artichauts aux feuilles charnues, toujours vertes et terminées par une pointe rouge sombre.

     

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    C'est l'été (juillet/août) qu'apparaissent les fleurs, en haut d'une tige florifère de 10 à 50 cm. Fleurs rose, en étoiles, 10 à 18 pétales striés de pourpre avec au moins 5 étamines.

     

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    C'est une plante médicinale aux nombreuses vertus. Il y a longtemps... on mâchonnait les feuilles contre les maux de dents (il n'y avait pas de dentiste...) mais c'est surtout pour son usage externe qu'elle est employée. Elle ramollit les cors aux pieds (paraît-il...), soigne les verrues (comme la chélidoine), apaise les brûlures, la douleur des piqûres d'abeilles, réduit les ulcérations de la peau (abcès, eczéma) et le cataplasme de feuilles soulagerait les hémorroïdes (toujours, parait-il...).

    Ses autres noms communs ? Herbe aux cors, grande joubarbe.

  • L'EPERVIERE ORANGEE (astéracées)

    L'épervière commune, à fleurs jaunes, est une "mauvaise herbe" très fréquente, mais je ne connaissais pas cette épervière avec des fleurs orange-marron ou rouge-orangé. Il est vrai que je ne l'ai pas rencontrée à Senlisse mais en Normandie, au bord d'une petite route tranquille qui serpentait le long de la rivière. Elle fleurit de juin à septembre.

     

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    C'est une vivace à stolons, aux tiges poilues et des feuilles en rosette basale, vert bleuté, entières avec un court pédoncule. Plante de 30 à 80 cm.

    C'est tout, rien d'autre à dire d'intéressant. Cependant, pour satisfaire D.H. je précise qu'il s'agit de Hieracium aurantiacum. La direction ne recule devant aucun sacrifice...

  • LA BENOITE COMMUNE (rosacées)

    C'est une vivace (25 à 60 cm), à rhizome, extrèmement fréquente à Senlisse, autour de Senlisse et ailleurs. Ses autres noms communs sont : herbe à la fièvre, herbe de Saint Benoît, herbe bénite... mais ici, on ne parle pas politique, ni religion.

     

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    On la reconaît facilement dès la fin du mois de mai dans les bois de feuillus, les prairies ombragées, le long des chemins, près des habitations, grâce à sa petite fleur (souvent solitaire au bout d'une tige raide), d'un jaune éclatant , à 5 pétales, à ses nombreuses étamines et à son double calice. Floraison de mai à septembre. Les feuilles sont de forme variable mais velues, et d'odeur désagréable. Les feuilles supérieures sont à 3 lobes. Les sépales se rabattent vers le sol après la floraison et apparition ensuite d'akènes poilus groupés en une masse globuleuse.

     

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    Cette plante a connu une grande renommée autrefois pour ses vertus médicinales (riche en tanins, tonique, fébrifuge), comme l'indique le nom herbe bénite. Elle était aussi employée en cuisine car la racine peut remplacer le clou de girofle.

  • LA GAUDE (résédacées)

    Ses autres noms : réséda jaunâtre (reseda luteola), réséda des teinturiers. On trouve cette bisannuelle dans les décombres, les friches, le bord des chemins, les carrières... un peu partout car elle est assez fréquente, même autour de Senlisse.

     

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    La tige est dressée, rigide, généralement pas ou peu ramifiée et dans ce cas, seulement dans le haut (comme sur la photo). Les feuilles sont alternes, simples, entières et les fleurs (mai à octobre) vert jaunâtre, de 4 à 5 mm, en grappe longues et très étroite. 4 pétales très découpés. Fruit (capsule) globuleux à 3 dents.

     

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    C'est une plante tinctoriale et jusqu'à l'arrivée des teintures chimiques, la gaude était la meilleure source de jaune. Les laques de gaude étaient également réputées chez les peintres.

  • DACTYLE AGGLOMERE (poacées)

    En général, identifier les poacées (graminées) n'est guère facile, sauf peut-être pour le dactyle aggloméré, ou dactyle pelotonné, ou pied de poule.

     

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    C'est une grande vivace de 0,20 m à 1 m, très, très, très fréquente à l'état sauvage dans les prairies, les champs et même parfois dans les bois. Il est aussi cultivé pour ses qualités fourragères.

    Aujourd'hui, c'est service minimum...