Après l'ail sauvage, et autres liliacées, voici aujourd'hui le poireau sauvage ou poireau des vignes. Il ne pousse pas autour de Senlisse mais plutôt en colonie dans les vignes, les terrains plus ou moins en friche, dans le midi de la France. C'est l'ancêtre du poireau cultivé (celui que j'adore, en vinaigrette...) mais sa base ressemble plus à celle d'un oignon et elle possède souvent un grand nombre de bulbilles qui donnent ensuite de nouveaux poireaux sauvages. C'est une plante herbacée vivace.
N'étant pas buté (le poireau...), la partie blanche de la tige est plus courte, et moins grosse. Cette tige longue de 60 à 80 cm est parfois enroulée. Les fleurs roses (juin) sont rassemblées en ombelle.
Comme chacun sait, le poireau (sauvage ou pas) est très bon à la santé. Il est notamment diurétique, laxatif, riche en fibres et préconisé contre les problèmes respiratoires, la toux... Il se récolte au printemps, avant que la tige ne devienne trop dure, et son goût lorsqu'il est cuit est assez différent de celui du poireau cultivé (plus sucré). Il vaut mieux éviter de le ramasser au milieu des vignes... à cause des traitements chimiques.