On rencontre fréquemment cette mauvaise herbe au bord des routes et des voies ferrées, dans les champs, les friches, les sols pierreux et secs. Mais elle pousse aussi parfois dans les sols cultivés. Enfin, il existe un mélilot commun à fleurs jaunes... mais je n'ai pas encore de photo.
C'est une herbe robuste vivace à tige (30 à 120 cm) dressée et très ramifiée qui porte des feuilles composées, formées chacune de 3 folioles ovales et dentées. Les fleurs (juin à septembre) sont en grappes blanches et le fruit est une gousse noire et ridée.
Ce mélilot blanc dégage un parfum de coumarine quand il séche et il est indésirable dans les champs de foin car il peut provoquer des hémorragies chez les herbivores qui le consomme en trop grande quantité. Chez l'homme, cette substance est employée pour soigner certaines maladies comme l'embolie pulmonaire, les phlébites... Elle est aussi utilisée en parfumerie et, sans rapport aucun, pour masquer les odeurs des peintures.