Voici donc, comme promis, la suite du châtaignier.
Ses feuilles sont caduques, simples, alternes, lancéolées, à dents pointues presque piquantes, avec une nervure centrale marquée. Vert changeant avec les saisons. Pétiole court. L'écorce du tronc est crevassée, brun foncé, parfois en spirale.
Le fruit est la bogue, verte puis brunissante, hérissée de fines épines souples. A maturité, cette bogue s'ouvre pour libérer une à trois graines brun acajou (châtaignes). sommet avec faisceau de styles desséchés (octobre/novembre). Intérieur compact, blanc ivoire.
Dans les Cévennes, on rencontre encore parfois les clèdes (séchoir à châtaignes). Ce sont des constructions adossées au terrain en pente, sur 2 niveaux (on faisait le feu au premier niveau et les châtaignes séchaient au dessus, grâce à la fumée).
Le bois, qui est dur et imputrescible, servait autrefois pour fabriquer les tonneaux et les bois de mine. Il est encore utilisé en menuiserie, pour la couverture des bâtiments, et en artisanat (castagnettes). On fabrique aussi des paniers avec les jeunes tiges.
Il paraît que les araignées ne tissent jamais leur toile sur les tiges de châtaignier... car le bois est riche en tanins.
C'est fini au sujet de ce bel arbre sous lequel on trouve (parfois) de magnifiques cèpes ! Rien que pour cela, je l'aime...