Scène de la vie conjugale... à la campagne :-).
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Scène de la vie conjugale... à la campagne :-).
C'est une vivace (25 à 60 cm), à rhizome, extrèmement fréquente à Senlisse, autour de Senlisse et ailleurs. Ses autres noms communs sont : herbe à la fièvre, herbe de Saint Benoît, herbe bénite... mais ici, on ne parle pas politique, ni religion.
On la reconaît facilement dès la fin du mois de mai dans les bois de feuillus, les prairies ombragées, le long des chemins, près des habitations, grâce à sa petite fleur (souvent solitaire au bout d'une tige raide), d'un jaune éclatant , à 5 pétales, à ses nombreuses étamines et à son double calice. Floraison de mai à septembre. Les feuilles sont de forme variable mais velues, et d'odeur désagréable. Les feuilles supérieures sont à 3 lobes. Les sépales se rabattent vers le sol après la floraison et apparition ensuite d'akènes poilus groupés en une masse globuleuse.
Cette plante a connu une grande renommée autrefois pour ses vertus médicinales (riche en tanins, tonique, fébrifuge), comme l'indique le nom herbe bénite. Elle était aussi employée en cuisine car la racine peut remplacer le clou de girofle.
Ses autres noms : réséda jaunâtre (reseda luteola), réséda des teinturiers. On trouve cette bisannuelle dans les décombres, les friches, le bord des chemins, les carrières... un peu partout car elle est assez fréquente, même autour de Senlisse.
La tige est dressée, rigide, généralement pas ou peu ramifiée et dans ce cas, seulement dans le haut (comme sur la photo). Les feuilles sont alternes, simples, entières et les fleurs (mai à octobre) vert jaunâtre, de 4 à 5 mm, en grappe longues et très étroite. 4 pétales très découpés. Fruit (capsule) globuleux à 3 dents.
C'est une plante tinctoriale et jusqu'à l'arrivée des teintures chimiques, la gaude était la meilleure source de jaune. Les laques de gaude étaient également réputées chez les peintres.
En général, identifier les poacées (graminées) n'est guère facile, sauf peut-être pour le dactyle aggloméré, ou dactyle pelotonné, ou pied de poule.
C'est une grande vivace de 0,20 m à 1 m, très, très, très fréquente à l'état sauvage dans les prairies, les champs et même parfois dans les bois. Il est aussi cultivé pour ses qualités fourragères.
Aujourd'hui, c'est service minimum...
Alors là, si vous qui ne connaissez pas, c'est à désespérer ! Y a-t-il une fleur plus connue que la marguerite ? Qui n'a pas un jour effeuillé cette jolie fleur qui pousse partout à l'état sauvage ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie , pas du tout... BLAAANG !!! Oh désespoir !
C'est une vivace à stolons de 30 à 60 cm, très fréquente que l'on trouve dans les prairies, au bord des routes, dans les fossés et parmi les herbes de mon jardin à SENLISSE. Les feuilles sont vert foncé, dentées, celles du haut embrassant la tige qui est ridée. Les fleurs sont des capitules à centre jaune d'or et à ligules très longues, blanc neige (floraison mai à septembre).
Et je viens d'apprendre ici ,à l'occasion de cette note (mais je n'ai pas tout compris...) que le centre de la fleur renferme des spirales de petites graines qui tournent dans le sens des aiguilles d'une montre et d'autres, dans l'autre sens. Si, si !
Pour terminer, je précise que certains consomment les jeunes feuilles fraîches en salade et que les fleurs séchées sont utilisées en infusion avec les mêmes vertus que la camomille.
J'ai déja parlé ici du gaillet gratteron, mais voici aujourd'hui le gaillet croisette. C'est une petite vivace à souche rampante, de 10n à 60 cm de haut, à poils souples, non piquants, qui n'accrochent pas. Elle aime les fossés, les bords des routes, les prairies et est très fréquente.
Les tiges, couchées à la base, sont à 4 angles alors que les feuilles vert clair, sont disposées par 4 autour de la tige, ont une nervure saillante et sont très poilues.
Les fleurs (avril à juin) sont très petites (2mm), jaunes, à l'aisselle des feuilles. Fruits globuleux à 2 parties, au bout d'un pédoncule.
Le nom de cette plante vient de gala qui vient lui même de lait car le gaillet à la propriété de faire cailler le lait. Propriétés astringentes et vulnéraires... c'est à dire qui guérit les plaies.
Les racines donnent un colorant rouge.
En ce moment, je fais dans le répugnant :-) Après le satyre puant, voici l'ortie puante (c'est l'autre nom commun de l'épiaire des bois), ou ortie des crapauds ou grande épiaire. Elle est assez fréquente autour de Senlisse.
C'est une vivace de 0,50 m à 1,20 m, à souche rampante, poilue, tige forte de section carrée, et odeur fétide. On la rencontre le plus souvent dans les bois sombres et ombragés, les lieux humides.
Les feuilles sont opposées, en coeur, dentées. Les fleurs, pourpre foncé, veinées de blanc, sont réunies en épis au sommet de la plante avec corolle en tube à deux lèvres (2 paires d'étamines).
Malgré son odeur... désagréable, cette épiaire des bois est certainement (paraît-il) l'un des meilleurs légumes/feuilles de la forêt car son odeur "particulière" disparaît totalement à la cuisson et dégage alors un parfum de cèpe quand on la prépare en potage avec une pointe d'ail et de la crème fraîche. Et oui ! Si quelqu'un veut bien essayer, qu'il nous fasse profiter de son expérience. Merci !
En plus de ses qualités gustatives, elle est tonique, diurétique, antispasmodique, vulnéraire... Enfin, on en extrait une teinture jaune pour la laine.
Pour changer un peu, voici aujourd'hui un champignon. Un champignon qui ... va sans doute vous rappeler quelque chose. Et pour une fois, vous aurez son nom latin : phallus impudicus. On le rencontre en été et en automne dans les bois, et les jardins.
Sorti d'un oeuf qui, déchiré, forme une volve, il se dresse ensuite et dégage une odeur forte et putride tout à fait désagréable. Son pied est blanc, creux, et friable alors que le chapeau qui coiffe le pied comme un dé à coudre, est recouvert d'une gelée verte brunâtre (la gleba). Avec l'âge, la gelée ayant disparu, le chapeau devient blanchâtre.
Les spores de ce champignon qui se trouvent dans la gleba gélifiée, seraient disséminés par les mouches qui, attirées par l'odeur, viennent se poser dessus et repartent ensuite avec aux pattes un paquet de spores.
Je précise que ce champignon n'est pas comestible ... Etait-ce bien utile ?