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  • L'HERBE A ETERNUER (astéracées)

    Nous étions, il y a peu, au bord de la rivière avec la jussie, nous y restons avec l'achillée sternutatoire (sternutatoire signifiant : qui provoque l'éternuement) appelée aussi bouton d'argent. En fait, il semblerait qu'elle ne fait pas éternuer grand monde... On la trouve principalement dans les lieux humides, le long des cours d'eau, dans les fossés, les prairies mouillées.

    C'est une vivace qui dure toute l'année, assez commune, à tige dressée de 20 à 70 cm de haut et à rizhome rampant, aux feuilles étroites et très dentées. Elle fleurit en été, l'inflorescence est d'un blanc ivoire très pur. Les fruits sont des akènes.

     

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    On la trouve aussi sous sa forme cultivée dans les jardins mais avec des fleurs doubles. Moi j'aime beaucoup la fleur simple et sauvage, très belle.

  • LA JUSSIE (onagrées)

    Il y a une jussie à grandes fleurs (ludwigie à grandes fleurs) et aussi une jussie à petites fleurs, mais elles sont tout aussi détestables l'une que l'autre car INVASIVES. La commercialisation de ces deux plantes est interdite depuis 2007.

    La jussie à grandes fleurs est une plante aquatique originaire d'Amérique du Sud qui a été introduite volontairement en France pour décorer les bassins... et elle s'est bien plue chez nous. Elle a ainsi colonisé nombre de rivières à faible courant ainsi que des canaux et maintenant, on ne sait plus comment s'en débarasser tant elle est envahissante, étouffant les autres plantes, ralentissant  l'écoulement des eaux et obstruant petit à petit les cours d'eau, empêchant aussi parfois la reproduction des poissons. Il suffit d'un petit morceau de la tige ou des racines (très profondes) pour donner naissance à une nouvelle plante et l'arrachage n'a donc pas d'effet durable.

     

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    C'est une vivace en partie flottante, à rhizomes, et dont la tige dressée peut atteindre un mètre de long (et beaucoup plus sous l'eau). Elle est hermaphrodite. Les feuilles sont semi-persistantes, vert pâle, alternes et velues en dessous. Les fleurs sont d'un beau jaune vif et durent de juin à septembre.

     

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    Voila, je vous déconseille fortement d'en rapporter de vacances pour mettre dans votre bassin de jardin. En plus, c'est strictement interdit. Qu'on se le dise !

    Et sus à la jussie, la fleur du mal.

     

     

  • LA GUIMAUVE OFFICINALE (malvacées)

    On l'appelle aussi guimauve sauvage ou mauve blanche, ressemble à la mauve sauvage, et à la rose trémière.

    C'est une plante des marais salés, fréquente dans l'Ouest sur le littoral, naturalisée ici et là et parfois cultivée dans les jardins. Je ne l'ai donc pas rencontrée autour de Senlisse à l'état sauvage mais dans le marais de la Grande Brière, à l'ouest de Nantes.

     

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    Cette vivace de 0,50 m à 1,50 m est caractérisée par ses feuilles soyeuses, ovales ou triangulaires, d'une très grande douceur. On dirait presque du velours (poils soyeux très fins et denses qui recouvrent les deux faces des feuilles). Les tiges sont fortes et dressées avec, de juin à septembre, des fleurs blanches ou rose pâle, assez petites (solitaires ou en groupe), à l'aisselle des feuilles supérieures : double calice et étamines soudées sur les pistils.

    Autrefois, la guimauve comptait parmi les plantes des jardins des monastères. Elle fait partie des 7 fleurs pectorales; elle calme la sécheresse et l'inflammation de toutes les muqueuses. On donnait à mâcher les racines aux bébés dont les dents poussaient pour calmer l'irritation des gencives.

  • LE FRAISIER DES INDES (rosacées)

    Y-a-t-il quelque chose de plus parfumé et de plus exquis que la fraise des bois ? Je pose la question... et je réponds NON !

    Et surtout pas la fraise des Indes (fragaria indica) qui est insipide et qui  risque de vous rendre malade (troubles digestifs). Elle fréquente assez souvent les bois, le bord des chemins, tout autour de Senlisse.

     

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    Avec un peu d'habitude, on la reconnaît facilement car elle est toute RONDE alors que la vraie fraise, la seule, je veux dire la fraise des bois, est plutôt allongée. De plus, la chair de la fraise des Indes est blanche et elle fleurit jaune.

     

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    C'est une herbacée vivace, à stolons, appelée aussi fraisier de Duchesne, faux fraisier ou encore fraisier à fleurs jaunes et aurait parfois tendance à devenir très envahissante, au détriment de l'autre.

    Et pourtant, elle est belle. Donc, dans la nature (et ailleurs..), ne jamais se fier aux apparences et attention aux contrefaçons :-)

    Je reviens pour dire qu'il est facile de distinguer la fausse de la vraie : le "fruit" de la vraie est toujours retombant et l'autre est toujours dressé.

     

  • LA BETOINE OFFICINALE (lamiacées)

    On l'appelle aussi épiaire officinale (ne pas confondre avec l'épiaire des bois, ou la brunelle, ou encore la bugle rampante).

     

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    C'est une vivace fréquente dans les bois et les prés autour de SENLISSE et ailleurs, possédant une tige dressée de 20 à 60 cm (section carrée), avec peu de feuilles (1 ou 2 paires), à poils doux. Les feuilles sont opposées, ovales, dentées, aux nervures très apparentes. Les fleurs (juin à septembre) forment un épi rose vif au sommet de la tige, avec une interruption en descendant.

    Cette plante est un peu tombée dans l'oubli alors qu'elle était considéree autrefois (par les Grecs) comme une panacée.

  • LE SUREAU ROUGE (3)

    Non, je ne fais pas une fixation avec le sureau rouge ou sureau à grappes (sambucus racemosa) ! Je suis simplement repassé dans le bois dont je parlais dans ma note du 18 juin dernier et à mon grand étonnement, les oiseaux n'ont pas encore dévoré les belles grappes rouges. Cette année, ils (les oiseaux...) semblent repus car le sorbier des oiseleurs de mon jardin, lui aussi, n'a pas encore été "attaqué". Pourvu qu'il en soit de même avec mes mirabelles.

    Je veux donc vous faire profiter d'une belle grappe de sureau rouge, bien mûre, cette fois.

     

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    Autre nouvelle : les deux boutures de sureau rouge, ramenées du bois en avril dernier, se portent tout à fait bien...

     

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    Je rappelle que les fruits du sureau rouge sont difficilement mangeables à l'état cru. Ils peuvent  être mélangés à d'autres fruits des bois en confiture, gelée, liqueur, sirop... mais ne pas les confondre avec ceux du sorbier des oiseleurs et de la viorne aubier.

  • JOUBARBE DES TOITS (crassulacées)

    Cette petite plante grasse vivace que tout le monde connaît, je crois, pousse sur les murs, les rochers, les pelouses rocailleuses. On la trouve aussi souvent dans les jardins où elle a été importée. Autrefois, elle était plantée sur les toits de chaume car elle était censée détourner la foudre. En quelque sorte, un paratonnerre naturel !

    Elle est le plus souvent en colonies, extrèmement serrées, et ses rosettes ont l'aspect de petits artichauts aux feuilles charnues, toujours vertes et terminées par une pointe rouge sombre.

     

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    C'est l'été (juillet/août) qu'apparaissent les fleurs, en haut d'une tige florifère de 10 à 50 cm. Fleurs rose, en étoiles, 10 à 18 pétales striés de pourpre avec au moins 5 étamines.

     

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    C'est une plante médicinale aux nombreuses vertus. Il y a longtemps... on mâchonnait les feuilles contre les maux de dents (il n'y avait pas de dentiste...) mais c'est surtout pour son usage externe qu'elle est employée. Elle ramollit les cors aux pieds (paraît-il...), soigne les verrues (comme la chélidoine), apaise les brûlures, la douleur des piqûres d'abeilles, réduit les ulcérations de la peau (abcès, eczéma) et le cataplasme de feuilles soulagerait les hémorroïdes (toujours, parait-il...).

    Ses autres noms communs ? Herbe aux cors, grande joubarbe.

  • L'EPERVIERE ORANGEE (astéracées)

    L'épervière commune, à fleurs jaunes, est une "mauvaise herbe" très fréquente, mais je ne connaissais pas cette épervière avec des fleurs orange-marron ou rouge-orangé. Il est vrai que je ne l'ai pas rencontrée à Senlisse mais en Normandie, au bord d'une petite route tranquille qui serpentait le long de la rivière. Elle fleurit de juin à septembre.

     

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    C'est une vivace à stolons, aux tiges poilues et des feuilles en rosette basale, vert bleuté, entières avec un court pédoncule. Plante de 30 à 80 cm.

    C'est tout, rien d'autre à dire d'intéressant. Cependant, pour satisfaire D.H. je précise qu'il s'agit de Hieracium aurantiacum. La direction ne recule devant aucun sacrifice...