C'est le mouron blanc, ou morgeline, à ne pas confondre avec le mouron rouge (ici). Le mouron des oiseaux est souvent la première plante à germer sur un terrain qui a été retourné après que le sol se soit réchauffé au printemps. On le trouve aussi dans les terrains riches, les décombres, le bord des chemins, plutôt en sol humide et azoté.
C'est une annuelle, demi-couchée, de 20 ou 30 cm environ, avec une tige circulaire. Fleurs d'un blanc très pur (de mars à novembre, et parfois toute l'année), de 1 cm environ, avec 5 pétales fendus presque jusqu'à leur base, ce qui laisse penser à dix pétales groupées deux par deux. Elle trompe bien son monde !
Etamines en nombre variable (souvent pas plus de 5). Fruits (capsules) à 5 dents.
Le mouron des oiseaux est comestible mais mieux vaut attendre la floraison pour apprendre à le reconnaître. Il s'agit de l'une des meilleures salades sauvages. Elle est douce, pas amère du tout et renferme calcium, silice, magnésium, vitamine C. Au Japon, elle fait partie de la traditionnelle salade de printemps : la salade aux 7 herbes. Elle est aussi très appréciée des oiseaux.