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Plantes à fleurs rouges/roses - Page 8

  • LA SAPONAIRE OFFICINALE (caryophyllacées)

    C'est l'herbe à savon, car toute la plante contient de la saponine, un poison particulièremet présent dans les racines, qui produit de la mousse au contact de l'eau. Et le risque en cas d'absorption, n'est pas seulement de faire des bulles !!!

    Autrefois, on utilisait la saponaire comme substitut au savon pour laver le linge. Elle était aussi utilisée (les fleurs) pour laver la soie et la laine. Potentiellement toxique, elle est cependant employée comme médicament pour guérir les inflammations internes.

     

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    C'est une vivace de 30 à 80 cm, fréquente, qui pousse en colonies au bord des routes et des rivières, sur les talus, les terrains vagues, et qui est aussi cultivée dans les jardins.

    Les feuilles sont opposées, ovales, alors que les fleurs, odorantes, à 5 pétales rose pâle, s'épanouissent de juin à septembre. Fruit (capsule) allongé à 4 dents.

    La saponaire officinale ne fait pas partie de mes fleurs préférées car en fin de floraison, elle n'est guère jolie.

     

  • LE CENTRANTHE ROUGE (valérianacées)

    C'est la valériane rouge qui agrémente souvent nos jardins (ou lilas d'Espagne). On trouve le centranthe rouge sur les rochers, sur les vieux murs, les terrains rocailleux en pente, et plus particulièrement le long des côtes.

     

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    C'est une plante vivace de 30 à 70 cm, dressée, avec de nombreuses tiges. Les feuilles sont opposées, ovales, assez épaisses, pointues ou arrondies à l'extrémité, vert/bleu, lisses, engainant la tige de manière caractéristique. Les fleurs (mail à septembre) rouges, roses, parfois blanches, sont odorantes et disposées en corymbes. 5 lobes et 1 seule étamine saillante.  Fruit en touffe (poils).

    Le centranthe rouge est de la même famille que la valériane officinale, avec des propriétés médicinales voisines mais moins prononcées. Il est employé notamment en teinture alcoolique en cas d'insomnie et de nervosité.

    J'aime beaucoup cette fleur qui égaie mon jardin durant de longs mois.

  • LA VERVEINE SAUVAGE (verbénacées)

    Cette verveine, dite aussi verveine officinale, a bien d'autre noms communs : herbe sacrée, herbe à tous les maux, herbe aux sorciers, herbe aux enchantements. Vous vous doutez qu'il s'agit d'une plante précieuse...

     

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    Et pourtant, c'est une vivace fréquente mais discrète, filiforme, de 30 à 120 cm de haut, qui pousse à la campagne, sur les talus, les bords de chemins, dans les bois clairs, et même les friches. Les tiges carrées, creuses, sont pratiquement dépourvues de feuilles et se divisent en rameaux symétriques. Feuilles en rosette au printemps. Les fleurs (juin à octobre) sont petites (3 à 4 mm), blanches et mauves, groupées en un petit épi au sommet des rameaux.

     

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    Cette verveine était considérée par les Grecs, les Romains et les Celtes comme une plante sacrée. Ils la vénéraient tout autant que le gui et pensaient qu'elle chassait les mauvais esprits. Elle était supposée donner la voyance, servait à composer des philtres d'amour et était utilisée pour soigner l'épilepsie (aucun rapport avec les philtres...), les fièvres, les accouchements difficiles et d'innombrables maux.

    De nos jours, on lui reconnaît principalement des vertus toniques, digestives, diurétiques, anti-névralgiques, galactogènes et fébrifuges. Les infusions sont recommandées en cas de digestion difficile, ballonnements, maux d'estomac, rhumatismes, cellulite...

  • LA VALERIANE OFFICINALE (valérianacées)

    On l'appelle aussi herbe aux chats (car l'odeur des racines les excite comme s'ils avaient bu...) ou encore guérit-tout (antispasmodique, anti-épileptique, anti-convulsifiante, sédative du système nerveux et notamment favorise l'endormissement, anti-tumorale... mais seules les racines sont médicinales et ne pas surdoser).

    C'est une plante vigoureuse de 0,50 m à 2,00 m, très commune, que l'on trouve principalement au bord des rivières, les marécages, les prairies humides comporte de nombreuses sous-espèces. Les feuilles sont opposées, dentées, longues et divisées en nombreuses folioles vert foncé avec tige creusée de sillons. Les fleurs (juin à août) sont groupées au sommet des tiges comme des ombellifères et les fruits sont des akènes à aigrette plumeuse.

     

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    Peut être confondue avec la valériane dioïque mais celle-ci est beaucoup plus petite.

    Enfin, on se sert des fleurs en jardinage bio-dynamique pour équilibrer les fermentations du compost (il faut y croire pour que "ça marche" ?).

  • LA BETOINE OFFICINALE (lamiacées)

    On l'appelle aussi épiaire officinale (ne pas confondre avec l'épiaire des bois, ou la brunelle, ou encore la bugle rampante).

     

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    C'est une vivace fréquente dans les bois et les prés autour de SENLISSE et ailleurs, possédant une tige dressée de 20 à 60 cm (section carrée), avec peu de feuilles (1 ou 2 paires), à poils doux. Les feuilles sont opposées, ovales, dentées, aux nervures très apparentes. Les fleurs (juin à septembre) forment un épi rose vif au sommet de la tige, avec une interruption en descendant.

    Cette plante est un peu tombée dans l'oubli alors qu'elle était considéree autrefois (par les Grecs) comme une panacée.

  • JOUBARBE DES TOITS (crassulacées)

    Cette petite plante grasse vivace que tout le monde connaît, je crois, pousse sur les murs, les rochers, les pelouses rocailleuses. On la trouve aussi souvent dans les jardins où elle a été importée. Autrefois, elle était plantée sur les toits de chaume car elle était censée détourner la foudre. En quelque sorte, un paratonnerre naturel !

    Elle est le plus souvent en colonies, extrèmement serrées, et ses rosettes ont l'aspect de petits artichauts aux feuilles charnues, toujours vertes et terminées par une pointe rouge sombre.

     

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    C'est l'été (juillet/août) qu'apparaissent les fleurs, en haut d'une tige florifère de 10 à 50 cm. Fleurs rose, en étoiles, 10 à 18 pétales striés de pourpre avec au moins 5 étamines.

     

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    C'est une plante médicinale aux nombreuses vertus. Il y a longtemps... on mâchonnait les feuilles contre les maux de dents (il n'y avait pas de dentiste...) mais c'est surtout pour son usage externe qu'elle est employée. Elle ramollit les cors aux pieds (paraît-il...), soigne les verrues (comme la chélidoine), apaise les brûlures, la douleur des piqûres d'abeilles, réduit les ulcérations de la peau (abcès, eczéma) et le cataplasme de feuilles soulagerait les hémorroïdes (toujours, parait-il...).

    Ses autres noms communs ? Herbe aux cors, grande joubarbe.

  • L'EPERVIERE ORANGEE (astéracées)

    L'épervière commune, à fleurs jaunes, est une "mauvaise herbe" très fréquente, mais je ne connaissais pas cette épervière avec des fleurs orange-marron ou rouge-orangé. Il est vrai que je ne l'ai pas rencontrée à Senlisse mais en Normandie, au bord d'une petite route tranquille qui serpentait le long de la rivière. Elle fleurit de juin à septembre.

     

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    C'est une vivace à stolons, aux tiges poilues et des feuilles en rosette basale, vert bleuté, entières avec un court pédoncule. Plante de 30 à 80 cm.

    C'est tout, rien d'autre à dire d'intéressant. Cependant, pour satisfaire D.H. je précise qu'il s'agit de Hieracium aurantiacum. La direction ne recule devant aucun sacrifice...

  • L'EPIAIRE DES BOIS (lamiacées)

    En ce moment, je fais dans le répugnant :-) Après le satyre puant, voici l'ortie puante (c'est l'autre nom commun de l'épiaire des bois), ou ortie des crapauds ou grande épiaire. Elle est assez fréquente autour de Senlisse.

    C'est une vivace de 0,50 m à 1,20 m, à souche rampante, poilue, tige forte de section carrée, et odeur fétide. On la rencontre le plus souvent  dans les bois sombres et ombragés, les lieux humides.

    Les feuilles sont opposées, en coeur, dentées. Les fleurs, pourpre foncé, veinées de blanc, sont réunies en épis au sommet de la plante avec corolle en tube à deux lèvres (2 paires d'étamines).

     

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    Malgré son odeur... désagréable, cette épiaire des bois est certainement (paraît-il) l'un des meilleurs légumes/feuilles de la forêt car son odeur "particulière" disparaît totalement à la cuisson et dégage alors un parfum de cèpe quand on la prépare en potage avec une pointe d'ail et de la crème fraîche. Et oui ! Si quelqu'un veut bien essayer, qu'il nous fasse profiter de son expérience. Merci !

    En plus de ses qualités gustatives, elle est tonique, diurétique, antispasmodique, vulnéraire... Enfin, on en extrait une teinture jaune pour la laine.