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Plantes à fleurs rouges/roses - Page 9

  • LE LYCHNIS FLEUR DE COUCOU (caryophyllacées)

    Je ne rencontre pas souvent cette vivace autour de Senlisse alors que dans certaines régions, elle est assez fréquente (sauf dans la midi). Elle est joile et on dirait un peu un oeillet aux fleurs très découpées. Elle vit surtout dans les prairies humides.

     

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    Elle a des tiges poilues de 30 à 70 cm, parfois collantes par endroits (à cause des "crachats de coucou"). Les feuilles supérieures sont étroites alors que celles de la base sont plus larges. Les fleurs (mai à juillet) sont roses, rarement blanches, avec 4 pétales découpés en 4 lanières inégales, 10 étamines, 5 styles.

    Pour les curieuses et curieux, qui ne connaissent pas le "crachat de coucou", c'est ici.

  • LE CHARDON PENCHE (astéracées)

    Dans la série "chardons", je vous présente le chardon penché.

     

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    C'est une bisanuelle de 0,40 m à 1,50 m, aux tiges avec des ailes épineuses couvertes de duvet blanc. Les feuiiles sont très découpées, bordées d'épines avec nervures poilues sur la face inférieure. Fleurs (mai à septembtre) tubuleuses, rouge violacé, parfumées. Bractées florales recoubées vers le bas au début puis étalées. Fruit entouré d'une aigrette de soies.

    On trouve ce chardon au bord des routes, prairies, terrains cultivés. Assez fréquent.

    Et quand les oiseaux ont soif et veulent "boire un petit coup", ils cherchent plutôt la cardère, ou cabaret des oiseaux... avec sa réserve d'eau (de pluie ou de rosée) dans le creux que les feuilles font avec la tige.

     

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    Convivial et sympa !

  • L'AIL SAUVAGE (liliacées)

    Il existe de nombreuses espèces d'ail sauvage et certaines sont tout à fait comestibles (ail rose, ail à tête ronde...). Aujourd'hui je vous présente l'AIL DES VIGNES (allium vineale) qui, en vérité, pousse un peu partout puisqu'il y en a tout près de Senlisse (alors que la vigne est absente). Pour ma photo c'était tout simplement dans le fossé au bord d'une route, la faucheuse n'ayant pas encore fait son travail.

     

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    C'est une plante vivace de 30 cm à 100 cm, à bulbe, aux feuilles étroites et creuses, souvent fibreuses, dont la hampe dressée fleurit de juin à septembre. Fleur disposées en ombelles globuleuse avec des bulbilles qui tombent et donnent de nouveaux pieds (reproduction également par les bulbes).

     

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    L'ail contient de l'iode, du soufre et est diurétique, antiseptique, hypotensive. Sa saveur est en général plus douce que celle de l'ail cultivé. Frais, il agrémente les salades, et les sauces. Cuit, il parfume les omelettes. A éviter, tout de même, en cas de rendez-vous...

    Un ail, des ails... ou des aulx, car le mot ail à deux pluriels. Original, non ?

     

     

  • LE MELAMPYRE DES CHAMPS (scrofulariacées)

    Cette plante là, je ne l'avais jamais remarquée les autres années. Mais maintenant, j'ai l'oeil :-) Je la trouve sobre et belle (ce n'est pas du trèfle).

     

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    C'est une annuelle de 20 à 50 cm, avec une tige quadrangulaire, velue et peu ramifiée. Les feuilles sont opposées, sessiles, debtées, entières à la base et les supérieures teintées de rouge. Les fleurs (mai à août), en épis, sont violet et jaune. Corolle tubuleuse à 2 lèvres, la supérieure pourpre, en casque, l'inférieure à gorge jaune, fermée. Le fruit contient 2 graines toxiques.

    Cette petite plante a une fonction chlorophyllienne et en même temps, tire sa nourriture des racines d'autres plantes (blé).

    On la trouve surtout au bord des champs cultivés, les prairies. Relativement fréquente dans certaines régions.

     

     

  • LA PIMPRENELLE (rosacées)

    Cette petite vivace est une de mes préférées. J'en ai quelques pieds dans mon jardin mais depuis la semaine dernière, j'en ai découvert à l'état sauvage en pleine campagne, au bord d'une petite route où la faucheuse n'était pas encore passée. Il paraît qu'elle est très commune en France, dans les fossés, les talus, les friches.

     

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    Elle est élégante avec sa fleur très particulière, au sommet de tiges dressées, anguleuses, poilues, de 30 à 50 cm de haut. C'est en fait un groupe de fleurs sans pétales, avec calices vert rougeâtre et stigmates rouge vif. Etamines qui pendent à anthères jaunes (floraison de mai à septembre).

     

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    Les feuilles, surtout groupées à la base de la plante, en rosette, sont composées de nombreuses folioles profondément dentées. Ces feuilles ont une saveur astringente ressemblant un peu à celle du concombre ou du petit pois cru. Elle est donc utilisée en mélange avec les salades, les crudités, les soupes, les omelettes.

    C'est fini pour aujourd'hui. Au lit. "Bonne nuit les petits, faites de beaux rêves"...

  • BONNE FIN DE SEMAINE !

    Pour les courageuses... et les courageux, voici la recette de la CONFITURE DE CYNORRHODONS (fruits de l'églantier).

     

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    Tout d'abord, je précise, c'est important (et même capital), que les baies doivent être parfaitement mûres (rouge foncé) et qu'elles aient supporté les premières gelées. J'insiste sur ce dernier point. A SENLISSE, c'est fait depuis longtemps !

    Laver, couper les extrémités, fendre en deux , ouvrir, retirer les graines avec la pointe d'un couteau (ou une petite cuillère), laver à nouveau abondamment, égoutter.

    Faire macérer les fruits dans du vin blanc pendant 4 à 6 jours en prenant soin de bien remuer chaque jour. Mettre ensuite sur le feu la récipient avec les fruits et le vin blanc et faire cuire 15 minutes. Ajouter au moins 1/2 litre d'eau par livre de fruits et laisser cuire à nouveau 10 minutes.

    Passer au moulin à légumes, peser, ajouter 2/3 du poids obtenu en sucre, mélanger, amener à ébullition. Laisser cuire 5 à 10 minutes.

    Mettre enfin dans des pots stérilisés, attendre le refroidissement complet... et manger, en savourant après un tel effort.

    (recette d'Eric Varlet, spécialiste des fruits sauvages)

    Et en prime, pour maintenir la tradition du W.E., voici deux définitions et une charade (facile):

    - une fée qui voulait du mal à ceux qui l'aimaient (en 8 lettres). J'aime bien (la définition :-)))

    - qui ne craint pas l'eau (en 6 lettres)

    - mon premier est un roc, un pic..., mon deuxième est à poil, mon troisième est breton, mon tout est une île à grenouille.

     

  • LA MENTHE (lamiacées)

    Elle aurait la réputation d'éloigner les mauvais esprits, ce qui peut toujours servir... Il en existe d'innombrables variétés, toutes plus ou moins parfumées.

     

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    Sur ma photo, c'est (je crois) la menthe à feuilles rondes (mentha suaveolens) ou menthe crépue ou crispée, baume sauvage. C'est une vivace de 30 à 60 cm qui pousse en abondance dans les fossés (de la rue du Moulin d'Aulne à SENLISSE) et les prés humides. Elle est velue, les feuilles sont ovales, sessiles, vert tendre dessus, blanchâtres dessous, gaufrées. Les fleur, blanc rosé, sont groupées en épis terminaux (août à octobre).

    Les espèces sauvages contiennent moins de menthol que les espèces cultivées (menthe verte et menthe poivrée) mais toutes ont de nombreuses vertus. La menthe est surtout aromatique, rafraîchissante, apéritive, digestive, carminative, calmante et tonifiante à faible dose, expectorante, antioxydante, antivirale, diurétique, sudorifique, excitante, aphrodisiaque à forte dose... Ouf !

    On l'utilise aussi en usage externe (inhalations contre le rhume, dentifrice...) mais attention l'utilisation d'huile essentielle de menthe doit se faire avec beaucoup de prudence (comme certaines autres huiles essentielles).

    Une prochaine fois (peut-être... si je n'oublie pas), je vous donnerai la recette du sirop de menthe, particulièrement rafraîchissant.

  • LA RENOUEE PERSICAIRE (polygonacées)

    Après la renouée amphibie, modèle aquatique, voici la renouée persicaire (polygonum persicaria), qui aime également l'humidité puisqu'on la trouve fréquemment et principalement sur les berges des rivières et des étangs, les terrains vagues, les cultures, dans les sols argileux et riches en azote.

     

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    Cette mauvaise herbe est une annuelle de 10 à 70 cm aux feuilles alternes, allongées et marquées généralement d'une tache noirâtre. La tige érigée ou couchée est ramifiée, teinté de rouge et renflée aux noeuds comme toutes les renouées. Les fleurs sont rose, très petites, groupées en épis denses et allongés (juin à octobre). Fruits globuleux, noir brillant.

     

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    Ses autres noms communs : pied rouge, fer à cheval. Autrefois, on bassinait les chevaux assaillis par les mouches et les taons avec une dédoction de cette mauvaise herbe et les insectes ne s'approchaient plus ensuite des bêtes.

    Il existe encore d'autres renouées : la renouée des oiseaux, la renouée bistorte, la renouée à fleurs de patience... et la renouée des teinturiers (polygonum tinctorium) qui est une plante tinctoriale, comme le pastel dont j'ai déja parlé. Cette plante est toujours utilisée au Japon où l'on prépare en décembre une sorte de compost de feuilles, qui au terme d'une année, livrera le précieux indigo.

     

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