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  • LE SORBIER DES OISELEURS

    Cet arbre vit sa vie tranquillement dans mon jardin et ce n'est donc pas un arbre sauvage. J'ai voulu vous "parler" cependant de lui pour une raison bien précise. La semaine dernière, il avait encore tous ses fruits et en 3 ou 4 jours, plus rien. Les oiseaux du coin et notamment les merles ont fait leur marché...

     

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    Autrefois les oiseleurs tendaient des filets sur les arbres pour attraper les grives et les merles, où se servaient des fruits pour les appâter, d'où le nom sorbier des oiseleurs. C'est un arbre à feuilles caduques de la famille des rosacées, très répandu en Europe, qui pousse spontanément en pleine nature ou bien que l'on trouve dans les parcs, les jardins et même dans les rues car il est très décoratif et sa taille reste modeste (rarement plus de 10 m de haut).

    Ses fruits (sorbes) sont très nombreux. Ils sont en grappes formées de baies orangées à rouges, à sommet un peu aplati et creusé en forme d'étoile à cinq branches.

     

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    Ces baies persisitent sur l'arbre jusqu'en hiver, si les oiseaux ne les ont pas toutes dévorées avant.  Cette année, les grives et les merles ont tout mangé très rapidement sans doute parce qu'ils n'ont pas trouvé à se nourrir suffisamment par ailleurs, les fruits (cerises...) ayant été plus rares à cause des gelées tardives. Ou par gourmandise !

    La durée de vie de cet arbre est d'environ 120 ans, il est peu exigeant en qualité de sol et ses feuilles se décomposent rapidement pour créer un humus de qualité. C'est bon à savoir pour le compost !

    C'est aussi un arbre magique. Mais oui. En Scandinavie, les rameaux de cet arbre sont sensés chasser les sorcières et en Allemagne, ils protègent le bétail du "dragon qui vole". Si, si ...

    Malgré de nombreuses propriétés médicinales, les sorbes ne peuvent être consommées crues par l'homme, mais on peut les transformer en gelée ou en confiture (je ne suis par certain de l'intérêt).

    Enfin, le sorbier des oiseleurs est recherché en sculpture et en tournerie pour les qualités de finesse et d'homogénéité de son bois blanc-rougeâtre.

    Source : http://senlisseenyvelines.blogspirit.com (une vieille connaissance !!!)

     

  • LE MILLEPERTUIS COMMUN (hypéricacées)

    Encore une fleur d'un jaune éclatant ! C'est une vivace de 20 à 80 cm, non poilue ! Quand elle est poilue, c'est le millepertuis hérissé... Il existe aussi un millepertuis à quatre ailes, un millepertuis tacheté, un millepertuis élégant, un millepertuis ponctué... et le millepertuis de nos jardins, acheté à la jardinerie du coin.

     

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    Tige cylindrique avec 2 lignes saillantes opposées, feuilles opposées, ovales et criblées de points blanchâtres translucides (visibles avec de bons yeux, à contre-jour...). Ce sont des glandes qui contiennent des huiles essentielles et le nom de la plante "millepertuis" veut dire mille trous. Fleurs jaunes de 2 cm environ (mai à septembre), avec pétales beaucoup plus longs que les sépales. Bord des pétales ponctué de noir. Celles rencontrées ces jours ci autour de Senlisse sont déja fanées, ou presque (ne pas confondre avec les fleurs de solidage verge d'or ou sénéçon jacobée, également fréquentes).

    Cette plante contiendrait des substances antidépressives, calmantes, vulnéraires. A certains endroits, il est devenu une mauvaise herbe très envahissante. Utile pour les oiseaux qui raffolent des graines, et pour les humains, il est toutefois très dangereux pour le bétail qui, lorsqu'il en consomme de grandes quantités et se trouve ensuite exposé à un soleil fort, peut souffrir de brûlures graves en raison de l'effet photosensibilisant de la plante. 

    Ses autres noms : herbe à cent trous, écumoire... 

  • L'ORPIN (crassulacées)

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    Il s'agit (sauf erreur...) de l'orpin réfléchi, mais il existe aussi un orpin âcre, un orpin brûlant, un orpin blanc, un orpin reprisé...

    C'est une vivace aussi appelée sedum rupestre, tapissante, de 15 à 30 cm. Les tiges sont florifères et à feuilles peu nombreuses tombant assez vite, ou bien très feuillues et sans fleur. Les feuilles sont petites (1 à 2 cm) et charnues. Les fleurs sont jaunes, en grappes recourbées vers le bas lorsqu'elles sont en boutons, dressées lorsqu'elles sont ouvertes. La floraison intervient de juillet à août.

     

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    On trouve l'orpin réfléchi sur les vieux murs, les rochers, les terrains rocailleux. En ce moment, j'en vois souvent au bord des routes, dans la campagne. Mais peut-être s'est-il "échappé" d'un jardin bien ordonné car il existe aussi une espèce cultivée. 

  • LA RONCE COMMUNE (rosacées)

    Tout le monde connait la ronce sauvage ou mûrier sauvage. Elle produit l'un de mes fruits préférés et j'ai vu cette semaine, tout près de Senlisse, contre un mur, la première mûre vraiment mûre. Pour la récolte, il va falloir attendre encore un peu, mais je serai patient et cette année, j'ai plein de bonnes intentions ! Les pots pour la gelée sont prêts, des pots anciens en verre épais et hauts ...

    Elle forme souvent des haies envahissantes et parfois des clôtures efficaces pour le bétail.

    C'est une vivace, sarmenteuse, pouvant atteindre 2 à 3 mètres de haut, avec des tiges aux épines qui s'accrochent sur tout support et pouvant s'enraciner à leur extrémité (marcottage). Les feuilles sont à 3 ou 5 folioles dentées, épineuses sous la nervure médiane alors que les fleurs (mai à septembre) sont blanches ou roses, très mellifères et donnent un miel clair. Elles ont parfois un air "chiffonné", comme sur ma photo.

     

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    Les fruits (les mûres) n'apparaissent que sur les rameaux de 2 ans, qui se déssèchent ensuite. Ils sont verts puis rouges et enfin noirs à maturité. Les renards apprécient beaucoup les mûres... et il y a donc certains risques pour l'homme en cas de maladie des renards. Elles ont une saveur sucrée, astringente, parfois un peu acide. La récolte ne commence en général qu'en août. Il existe aussi une mûre "cultivée", plus belle, plus grosse, mais dont la saveur n'est pas comparable.

    Cette plante a quelques vertus médicinales (il se murmure qu'elle adoucit les maux de gorge des fumeurs) mais surtout des qualités culinaires exceptionnelles. Les gelées et sirops de mûres ont un parfum exquis. Elles accompagnent les salades de fruits et se font cuire en tarte. Hummm !!!

     

  • LE BOUILLON-BLANC (scrofulariacées)

    Ce bouillon-blanc là a plein d'autres noms : cierge de Notre-Dame, grand chandelier, herbe de Saint Fiacre, bonhomme, molène à grandes fleurs, molène thapsus. C'est une plante bisannuelle de la famille des molènes qui se rencontre assez souvent sur les talus, au bord des routes... dans tous les endroits bien exposés au soleil.

    La hampe florale qui se développe seulement la deuxième année peut atteindre 80 cm à 2,50 m de haut. La tige est creuse et les fleurs jaune se développent peu à peu le long de la tige florale. Elles ont (vaguement...) un parfum qui rappelle celui de la violette.

     

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    Autrefois, on enduisait la hampe florale de cire d'abeille qui servait ainsi de flambeau lors des fêtes pastorales, d'ou  son nom de cierge de Notre-Dame. 

    Il existe de nombreuses variétés de molènes dont les vertus médicinales sont également nombreuses et souvent voisines : principes anti-inflammatoires, agit contre les irritations des voies respiratoires (elles font partie des 7 fleurs pectorales), et en voie externe (cataplasmes) calme les douleurs des furoncles, des abcès, des hémorroîdes... et apaise même celles du zona.

    Voila, c'est fini pour ce bouillon blanc fort intéressant notamment pour ses vertus médicinales. Ma source (habituelle), c'est Marie Claude PAUME et son livre "Sauvages et médicinales" chez Edisud. Par ailleurs, et dans l'hypothèse où MAP me demanderait l'origine du nom de cette plante, je n'ai rien trouvé de spécial à ce sujet :-). Il semble cependant qu'il provient tout simplement de l’utilisation de ses fleurs en infusion pectorale et parce que les feuilles sont recouvertes d’un duvet blanc...

  • L'ARMERIA MARITIME (plombaginacées)

    Alors que l'on trouve "normalement" cette petite vivace de 20 à 40 cm surtout le long du littoral atlantique, de la Manche et de la Méditerranée, notamment sur les falaises, j'ai trouvé cette arméria maritime dans le fossé d'une petite route près de Dourdan. Comment est-elle arrivé là ? Mystère... mais on la trouve aussi en montagne et c'est donc une grande voyageuse :-)

     

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    Les feuilles sont très étroites, toutes à la base et les fleurs (mai à août) sont groupées en une seule inflorescence globuleuse au sommet d'une longue hampe. Celle-ci porte sur plusieurs centimètres de son extrémité supérieure (et c'est une caractéristique) une gaine brune. 

    Elle a d'autres noms plus connus : gazon d'Espagne, oeillet marin...

     

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    Enfin, c'est une plante protégée. Donc pas touche !

  • L'ORIGAN (lamiacées)

    C'est la marjolaine sauvage, une vivace de 30 à 80 cm, ramifiée au sommet de la tige, aromatique et poilue. On la voit souvent en ce moment. La tige est assez souvent rouge vineux et les feuilles ovales et opposées. Les fleurs (juillet à septembre) sont rose à rouge/pourpre et très petites.

     

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    Je connaissais cette plante depuis longtemps pour l'avoir vue souvent au bord des chemins et des routes mais sans savoir qu'il s'agissait de l'origan, la plante aromatique. Merci mon blog ! Pour une fois, il n'y a pas que dans le sud de la France que l'on peut faire sa récolte dans la nature !

    Les usages culinaires sont appréciés : les jeunes feuilles fraîches sont tendres et parfumées. Elles peuvent, ainsi que les fleurs, accompagner les charcuteries, les fromages, les salades... et parfumer avantageusement l'huile et aussi le vinaigre. 

    Grecs et Romains lui attribuaient des vertus aphrodisiaques. C'est dans l'Antiquité que ses propriétés médicinales ont été découvertes, et, au Moyen Âge, son infusion était fréquemment préconisée. Son huile essentielle contient du thymol et du carvacrol.