LA GIROLLE

On l'appelle aussi CHANTERELLE et on la trouve de juin jusqu'à novembre, sous feuillus et résineux, dans les branchages morts, la mousse... Elle prolifère (parfois!!!) en grandes troupes, fidèle à ses endroits. Elle est très recherchée mais la récolte de ce jour là était bien maigre ! Donc, inutile de vous donner mon "coin" ...

 

Elle fait partie des champignons comestibles les plus populaires, vendus sur tous les marchés et recherchés dans les bois par toujours plus de gourmands. Sa chair est épaisse, compacte, fibreuse dans le pied, jamais véreuse et nécessite une cuisson relativement prolongée. Son odeur est forte, très spéciale, fruitée et difficile à définir. Certains disent que ça rappelle la mirabelle... 

La couleur de ce champignon est tout à fait particulière, c'est un jaune "spécial" que je repère de loin. Il me fait penser aux fleurs en forme de trompette d'un arbuste qui se trouve contre l'un des murs de ma maison : la bignone. Je ne mange pas les fleurs de bignone, mais les chanterelles... OUI, OUI, OUI !!!

D'où peut venir ma passion pour les champignons ? Mystère, mais le principal, c'est bien l'immense plaisir que j'ai à me retrouver seul dans la nature, à chercher... et si possible à trouver certains champignons. C'est une grande joie et une émotion toute simple. Inutile donc de demander au psy !

LE GAILLET GRATTERON (rubiacées)

Ce gaillet là, on peut dire qu'il s'accroche ! Vous le connaissez certainement, sauf si vous ne supportez pas la campagne. La plante est couverte de petits poils crochus, tournés vers le bas, qui s'accrochent à tout ce qui se trouve ou passe à proximité. Parfois elle grimpe sur d'autres plantes et forme un rideau épais.

 

 

C'est une annuelle de 0,30 à 1,30 m, couchée, rampante ou grimpante avec des tiges de section carrée. Les fleurs (mai à octobre) sont blanches, belles mais très petites (1 à 2 mm). Les graines se répandent en s'accrochant aux animaux. Il paraît que les oies aiment cette plante.

Autrefois, on coupait cette plante en petits morceaux dans le lait pour donner de la force aux cheveux et aux dents. 

 

 

On trouve le gaillet gratteron très souvent, dans les broussailles, les bordures des champs, les bois... partout ou presque (sols riches).

Il y a d'autres gaillets, le gaillet mou, le gaillet chétif... mais je vous en "parlerai", peut-être, une autre fois. 

LA RENOUEE AMPHIBIE

C'est une vivace, terrestre ou aquatique, de la famille des polygonacées. La forme terrestre mesure 30 à 60 cm alors que les tiges de la forme aquatique peuvent atteindre jusqu'à 4 m. Moi, ça me fait penser (un peu) à un flotteur de canne à pêche...

Les feuilles sont flottantes, pâles en dessous, ovales. Les fleurs, roses, sont en épi dressé. Floraison de juin à septembre.  

 

On la trouve dans les eaux dormantes ou à faible courant, à fond vaseux, les berges des rivières, les étangs, les bassins.

UNE BRUYERE... (éricacées)

C'est bien entendu une bruyère, mais laquelle ? J'ai des doutes... 

 

 

Je pense que c'est la bruyère cendrée et pourtant les fleurs forment une grappe plus ou moins compacte au sommet des tiges et ne sont pas tout le long de la tige. Mais les feuilles sont verticilées par 3 et non par 4 comme la bruyère à 4 angles...

 

Ce n'est pas très grave après tout, bruyère commune, bruyère cendrée, bruyère à 4 angles... elles ont toutes de jolis petits grelots pourpres ou roses.

Je ne me souvenais plus que l'on voyait des bruyères en fleurs en juin/juillet. "Dans ma tête", la bruyère était plutôt associée aux mois d'août/septembre. Encore une COLOSSALE idée toute faite !!!

 

LE BLEUET DES CHAMPS (astéracées)

Ce bleuet (centaurea  cyanus), aussi appelé casse-lunette (excellent collyre contre la conjonctivite, les orgelets...), est malheureusement victime  de l'agriculture intensive. Il devient de plus en plus rare alors qu'il y a plusieurs dizaines d'années, il abondait dans les champs de céréales. Dommage, il est bien beau, et quel bleu éclatant !

 

C'est une herbacée annuelle ou bisannuelle. La tige est grêle et anguleuse. La fleur est constituée de ligules en forme d'éventail à 5 dents (de juin à août). Les fruits sont des akènes blanchâtres surmontés d'une aigrette brune.

En plus des vertus antiseptiques, anti-inflammatoire et astringentes des fleurs, le bleuet peut s'utilser en lotion de beauté pour le visage car il assainit et tonifie l'épiderme. Pour moi, c'est un peu tard :-)

Et pour finir, une petite recette pour préparer le collyre. Verser 1/4 de litre d'eau bouillante sur une quinzaine de fleurs sèches, puis laisser infuser 10 minutes et enfin filtrer. Bien entendu... laisser refroidir avant usage !

Source : Sauvages et médicinales de M.C. Paume (Edisud)

LA PENSEE DES CHAMPS (violacées)

Encore une petite que j'aime bien ! Je ne la rencontre pas souvent, bien que commune. Elle est parfois au bord des terrains vagues mais le plus souvent au bord des terrains cultivés (blé), sans avoir été bien entendu semée. Un peu comme les coquelicots !

 

 

On l'appelle aussi violette des champs. C'est une annuelle de 10 à 20 cm aux tiges dressées, 5 pétales irrégulières blanchâtres ou jaunâtres. Elle se reproduit uniquement par germination (graines).

On l'utilise pour les maladies de peau en dermatologie. Elle nettoie aussi le sang et aurait des effets pour soigner les affections rhumatismales. Enfin, elle SERAIT... reconnue comme potion d'amour. A prendre avec modération :-)

C'est le symbole du souvenir. 

 

 

LA FUMETERRE OFFICINALE (fumariacées)

C'est une mauvaise herbe présente un peu partout... Sa tige rouge devient brune lorsque les feuilles se développent. Les feuilles rappellent un peu celles de la carotte (mais ce ne sont pas de vraies fanes...). Les fleurs sont roses, avec l'extrémité des pétales rouge foncé, d'avril à octobre.

 

Dans les sols humides et fertiles, la fumeterre devient une grande plante envahissante.

Elle était employée en médecine pour différents maux (scorbut...) et avait un  effet tonique.

Son nom remonterait au moyen-âge et proviendrait de "l'impression qu'elle donne de sortir de terre comme de la fumée" !!!

Moi, je l'aime bien ! 

LA VIPERINE COMMUNE (borraginacées)

Encore une belle plante ! C'est une bisannuelle de 30 à 100 cm entièrement recouverte de poils piquants et blancs. Tige "tigrée". Etamines d'inégales longueurs, à filets rouges et à anthères jaunes. Floraison de juin à septembre.

 

Elle pousse dans les lieux secs, rocailles, remblais, bords des routes. Très fréquente. Pourquoi vipérine ? Parce que les étamines dépassent la corolle et rappellent la langue des vipères. Tiens, ça me fait penser à la Vouivre...

Cette fleur est belle et fait le bonheur des abeilles, bourdons et papillons. Elle devrait avoir sa place dans tous les jardins ! Ca devrait être "obligatoire"... aurait dit Coluche.