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  • LA PETITE CENTAUREE (gentianacées)

    C'est "l'herbe à la fièvre" car autrefois, elle était préconisée pour combattre les fortes fièvres. C'est fou le nombre d'herbes ! Il y a même une herbe aux yeux bleus... Mais pas d'herbe pour voir la vie en rose.

      

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    C'est une bisannuelle de 20 à 50 cm avec une tige ramifiée au sommet seulement. Les feuilles à la base sont en rosette alors que celles de la tige sont opposées. Les fleurs sont d'un beau rose pâle, nombreuses, groupées sur des rameaux latéraux. Corolle à long tube et 5 lobes ovales. 5 étamines jaune orangé. Floraison de juin à septembre. Le fruit est une capsule renfermant de minuscules graines. Relativement fréquente (bois, pâturages...). Elle est toute mignonne !

     

     

  • LA CAROTTE SAUVAGE (apiacées)

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    C'est une des rares ombellifères (ou apiacées) que je reconnais à coup sûr. Leur identification nécessite toujours une très grande prudence étant donné qu'une confusion avec les différentes cigües et oenanthes est toujours possible.

    Cette carotte sauvage, ancêtre de la carotte cultivée, est une plante annuelle ou bisannuelle de 20 à 100 cm, souvent poilue, très fréquente un peu partout en France et notamment autour de Senlisse. La racine est pivotante, blanche, et ressemble à une petite carotte. L'ombrelle est blanche, parfois rosée et on la reconnait facilement car elle est presque toujours marquée par une fleur rouge vineux, un peu plus grande, en plein centre. C'est curieux tout de même; faut le faire ! Floraison de juin à septembre. Elle a le parfum de la carotte cultivée.

     

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    Elle contient des sels minéraux et des vitamines B1, B2, B6, C ...

    Les racines, les feuilles, les fleurs et même les graines peuvent se consommer de différentes manières. Mais attention à la confusion avec  la petite et la grande cigüe... Après, c'est trop tard et je tiens à mes lecteurs, ils ne sont pas si nombreux !!!  Mais il est vrai que la qualité est toujours préférable à la quantité.

    Pour ce qui est de rendre aimable et de donner des cuisses roses (comme avec la carotte cultivée, dit-on), je ne suis pas certain du résultat.

    Enfin, pour les fanes... de carottes, je ne peux que vous conseiller de faire un tour (pour le plaisir) sur un blog original et "participatif" (comme dirait Ségolène :-). Vous y retrouverez certains pseudos connus... C'est ici (pub entièrement gratuite).

  • LA PULICAIRE DYSENTERIQUE (astéracées)

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    Un nom un peu bizarre pour cette vivace à stolons, de 30 à 80 cm de haut, ramifiées et poilue. Elle pousse dans ma rue, à Senlisse, et il eût été dommage que je ne vous en fis pas profiter... Je ne suis pas très sûr de moi et je prends des risques avec la conjugaison aujourd'hui, mais il faut vivre dangereusement :-)

     

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    Revenons donc à la pulicaire dysentérique. C'est encore une astéracée ! Les feuilles sont cotonneuses en dessous, les inférieures ovales et dessèchant à la floraison, les supérieures engainantes. Capitules d'un beau jaune d'or (août à septembre). Fruit à aigrette de soies blanches.

    Assez fréquente dans les fossés, et prairies humides. J'aime bien ! Et puis, elle est assez facilement identifiable.

  • LE BOLET TETE DE NEGRE (OU BOLET BRONZE)

    Beaucoup de personnes considèrent ce cèpe comme le meilleur des cèpes à cause de sa chair très ferme, presque croquante sous la dent. C'est un excellent comestible. D'autres préfèrent le cèpe de Bordeaux, plus onctueux. Moi, j'aime les deux ...

    On reconnaît le bolet tête de nègre à son chapeau noirâtre, bistre noir très foncé, terre d'ombre au début, parfois olivacé, à peine velouté et jamais visqueux, à ses pores blanc de neige au début, à sa chair blanche immuable.

     

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    Il est commun de juin à parfois décembre sous les chênes, les hêtres et les châtaigniers. C'est mon préféré !

  • LA COULEMELLE (ou lépiote élevée, ou nez de chat...)

    C'est un champignon très populaire et recherché, surtout les jeunes individus qu'on appelle "baguettes de tambour". On ne mange que le chapeau, le pied est ligneux et il faut l'éliminer.

     

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    Il se caractérise avant tout par sa grande taille (15 à 40 cm), les écailles brunes de son chapeau mamelonné, son pied raide, creux, fibreux, tigré de brun et muni d'un anneau coulissant.

    C'est une espèce très commune de juillet à octobre dans les bois, les lisières, les talus des routes, les parcs...

    Et il y en a déja dans les bois à Senlisse !

    Une petite recette toute simple pour finir (ici). Et très bonne !

  • SALSIFIS DES PRES (astéracées)

    Après l'arum (hier), on passe à table. L'autre nom de cette plante "qui se mange" : barbe-de-bouc. Elle mesure de 30 à 80 cm lorsqu'elle est fleurie.

     

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    C'est une bisannuelle que l'on rencontre un peu partout en France, dans les prés et même le long de la route à Senlisse. Les feuilles, très caractéristiques,  entourent la tige, onduleuses et effilées à leur extrémité. Les fleurs, d'un beau jaune d'or, se referment vers 11 heures du matin, quand il fait très chaud, ou dans l'après-midi (héliotropisme). Chaque fruit se prolonge  par une aigrette et l'ensemble de ces aigrettes forme une boule volumineuse et scintillante. La racine est pivotante, longue, gris foncé à l'intérieur et contient du latex.

     

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    Cette plante très commune a des vertus médicinales (diurétiques et dépuratives) mais elle est surtout appréciée pour ses usages culinaires. Les jeunes feuilles peuvent être mangées crues en salade, ou cuites. Quant aux racines, elles se consomment cuites à la vapeur ou sautées dans la poêle, comme les salsifis cultivés. Encore un légume un peu passé de mode. Je n'en vois plus guère sur les marchés.

     

     

  • L'ARUM TACHETE (aracées)

    Ici, tout est mauvais, c'est à dire TRES TOXIQUE, mais ce sont les baies qui chaque année font le plus de victimes, c'est à dire les jeunes enfants. C'est une plante vivace à rhizome, de 15 à 35 cm, très répandue, aux feuilles en forme de fer de lance, vert foncé brillant et tachetées de brun. Elle aime l'ombre des haies ou des sous-bois. On l'appelle aussi pied de veau ou gouet.

    Il existe un autre arum sauvage avec des veines d'un blanc jaunâtre sur les feuilles.

    La fleur est belle et originale...

     

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    Une bractée jaunâtre en cornet (parfois teintée de violet) abrite un appendice allongé portant à sa base un groupe de fleurs femelles et au-dessus un groupe de fleurs mâles. Cet appendice se termine au sommet par une masse cylindrique violacée. L'inflorescence est un piège à mouches. La massue dégage une odeur forte et désagréable qui attire les insectes, lesquels glissent jusqu'au fond où l'insecte trouve le nectar. Lorsque les fleurs mâles sont mûres, les insectes sont libérés. Floraison d'avril à mai.

    Les fruits (baies) sont groupés au sommet d'une tige, en épis, rouge orangé.

     

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    Peut-êtrre serait-il utile que les jardineries précisent, lorsqu'elle vendent un arum cultivé, qu'il s'agit d'une plante extrèmement toxique !

     

     

  • LA LINAIRE COMMUNE (scrophulariacées)

    Cette petite là, avec ses fleurs jaunes en grappes au sommet de la tige, j'ai l'impression de la connaître depuis toujours.

     

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    C'est une vivace de 30 à 70 cm, poilue au sommet, avec de nombreuses tiges généralement non ramifiées. Les feuilles, alternes, sont très étroites. Les fleurs, en gueule de loup, ont deux lèvres refermées l'une sur l'autre, et sont jaunes avec une tache orange sur la lèvre inférieure. Il y a un éperon un peu courbé à l'arrière de la fleur. Floraison de juin à octobre (j'en vois un peu partout en ce moment dans les champs, au bord des routes), et très nombreuses graines.

     

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    Pour polliniser cette plante, il faut "faire le poids". En effet, ce sont surtout les bourdons et les abeilles qui par leur poids peuvent abaisser suffisamment la lèvre inférieure fermant l'accès à la corolle. Les papillons n'ont donc aucune chance !!!

    C'est une plante médicinale laxative, diurétique et anti-inflammatoire.

    Enfin, on l'appelle aussi lin sauvage à cause de ses feuilles qui ressemblent à celles du lin. La fleur ne ressemble pas du tout.