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plantes - Page 12

  • LA CHELIDOINE (papavéracées)

    Cette vivace de 30 à 80 cm est assez fréquente et connue. Son autre nom est l'herbe aux verrues. Sa réputation tient au latex jaune orangé qui s'écoule de la tige (ou de la racine) lorsqu'on la casse. C'est une plante que l'on trouve souvent sur les vieux murs et décombres, au frais dans les bois humides, au bord des routes, à l'ombre. Il y en a un peu partout en ce moment.

     

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    Elle est facilement identifiable. Les tiges sont raides et poilues. Les feuilles bleu-vert pâle sont très découpées. Quant aux fleurs (avril à septembre), elles sont jaune vif, avec 4 pétales en croix et de nombreuses étamines. Les fruit (siliques) sont fins et allongés et s'ouvrent en 2 parties à maturité.

     

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    Cette chélidoine est TOXIQUE et son latex très caustique (éviter le contact avec les yeux, la bouche... et toutes les muqueuses). Elle fait partie des plantes dangereuses et peut même être mortelle. Par contre, elle est employée avec bénéfice en homéopathie pour soigner certains sujets hépathiques. Enfin, elle est surtout connue pour cela, le latex jaune brûlerait efficacement les cors et les verrues.

     

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  • LA LINAIRE CYMBALAIRE (scrophulariacées)

    Ses autres noms sont tout à fait évocateurs : ruine-de-Rome, cymbalaire des murs. En effet, on la trouve essentiellement sur les vieux murs ombragés ou humides, et les rochers, mais plus rarement au sol. Parfois sur du ciment. Origine méditerranéenne. Assez fréquente (il y en a chez moi à Senlisse). Peut devenir un peu... envahissante.

    C'est une petite vivace rampante ou pendante (10 à 60 cm de long) aux tiges fines, parfois rougeâtres, s'enracinant par endroits. Feuilles ressemblant un peu à un coeur, lobées, avec une légère dépression au centre. Fleurs de 1 à 1,5 cm (avril/mai à septembre), violet pâle avec du jaune au milieu, sur un long pédoncule, corolle à 5 lobes inégaux.

     

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    Le fruit est une capsule ronde contenant des graines marquées de crêtes sinueuses. Après la floraison, le pédoncule se recourbe pour que la capsule s'introduise dans les interstices des pierres. Elle n'est pas bien grande, mais c'est une "terrible"...

  • LA CARDAMINE HERISSEE (brassicacées)

    Dans la série salades sauvages, je vous présente aujourd'hui la cardamine hérissée, ou cresson de terre, ou cressonnette. A cette époque de l'année, elle est encore souvent à l'état de rosette et c'est maintenant qu'il faut la cueillir si l'on veut la déguster en salade (comme la plupart des salades sauvages).

     

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    J'ai déja "parlé" ici de la cardamine des prés, c'est la même famille (ainsi que le cresson de fontaine). La cardamine hérissée est une petite vivace de 10 à 30 cm de haut, tout à fait discrète, glabre qui aime les terrains frais et humides comme le bord des fossés et des ruisseaux. Elle est fréquente dans toute la France.

    Les feuilles sont nombreuses et arrondies. Les fleurs (mars à novembre) sont blanches, petites, à 4 étamines. Siliques dressées qui éclatent à maturité, éjectant les graines lorsqu'on les touche.

      

    Cette petite plante a une saveur souffrée, piquante, proche du cresson. Se mange en salade ou en soupe. Elle est riche en vitamine C, diurétique, stimulante, expectorante. Attention à la douve du foie qui, comme les cresson, peut contaminer la cardamine hérissée.

    Ne pas confondre avec la véronique à feuilles de lierre.

  • LES SALADES SAUVAGES

    Le printemps va arriver devrait arriver bientôt et les premières belles journées ensoleillées vont faire pousser le pissenlit, la doucette, le coquelicot, la roquette sauvage, la pimprenelle, la laitue vivace, la cardamine hérisséee, la cardamine des prés... et toutes ces salades sauvages particulièrement dépuratives et régénérantes, purifiant ainsi l'organisme et favorisant l'élimination des toxines.

    La cueillette printanière sur les bords de chemin, dans les vignes est particulièrement répandue dans tout le midi de la France. Par chez nous aussi, on peut trouver des plantes à manger crues, mélangées, accompagnées d'une sauce vinaigrette, et si possible de quelques lardons et de croûtons. Certes, certaines de ces salades sont un peu coriaces et plutôt amères mais elles ont aussi une saveur incomparable bien différente des laitues ou scaroles que l'on achète et qui sont issues de l'agriculture intensive.

    Mais tout n'est pas rose. On ramasse souvent les salades sauvages à l'état de rosettes, avant leur floraison, afin qu'elles soient plus tendres. Certaines plantes sont toxiques ou indigestes et avant de vouloir manger des salades sauvages, il faut donc savoir les reconnaître. Et sans les fleurs, ce n'est pas toujours évident. Il y a aussi le problème des pollutions à cause des traitements agricoles, et des voitures sur le bord des routes. Enfin, le risque parasitaire n'est pas négligeable du tout dans la mesure ou ces salades sont mangées crues (douve du foie, toxoplasmose, ténia...).

    Si vous êtes du genre prudent, il vous reste tout de même la solution de semer dès les beaux jours quelques petites graines de salades différentes (et ce tous les 15 jours jusqu'au début septembre), de les regarder pousser chaque jour (c'est passionnant)... et de les déguster avec délice.

     

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    Et si vous n'avez pas de jardin, ou pas le temps, vous pouvez aussi acheter (en dernier recours) et c'est la solution la plus simple, un sachet de mesclum.

    J'ai lu sur Internet que pour réaliser de délicieuses salades de pissenlits, il faut rechercher ceux qui ont poussé dans les taupinières, la plantule ayant été ainsi blanchie. Donc, plus de tendresse. Le fin du fin !

  • LA MOUSSE (bryophyta)

    Il faudrait plutôt employer le pluriel, car il y a plus de 13 000 espèces différentes (paraît-il). Et ces petits végétaux terrestres, chlorophylliens, à structure peu élaborée (comme le lichen), remonteraient à 350 millions d'années.

    On les trouve dans les lieux humides, les sous-bois, les lieux ombragés, les toits... ma pelouse, ou plutôt ce qu'il en reste. C'est joli et assez décoratif, mais très envahissant surtout lorsqu'il pleut beaucoup comme cet hiver. Et ça ne gèle pas. Et en plus, l'été, ça résiste très bien à la chaleur en se déshydratant.

     

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    Elles sont dépourvues de racines et s'accrochent au substrat par des rhizoïdes (filaments fixateurs). Il n'y a pas de tissus ligneux et de transport d'eau comme les plantes à fleurs. Les cellules forment une seule couche et c'est par toute leur surface qu'elles absorbent l'eau. Cette eau est également nécessaire pour leur reproduction (reproduction sexuée et végétative).

    Les mousses sont des indicateurs de pollution car elles accumulent certains polluants. Elles contribuent avec les algues, les lichens et les bactéries à fixer, protéger ou créer les sols (notamment après les incendies).

    Et pour finir, un petit dicton : pierre qui roule n'amasse pas mousse... Aucun rapport avec Pierre !

  • L'ARMOISE COMMUNE (astéracées)

     

    Après la "rigolade" du W.E. et le dédoublement de la personnalité... on redevient sérieux :-)

    Cette mauvaise herbe, elle pousse à SENLISSE et ailleurs, mais pas dans les Alpes et le Midi de la France. On la trouve notamment dans les terrains vagues, au bord des chemins et des prés cultivés riches en nitrates... un peu partout. Elle ressemble vaguement à l'absinthe.

     

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    C'est une vivace à rhizome de 0,60 m à 1,50 m, en touffes. Les tiges sont striées de rouge et les feuilles odorantes (absinthe), alternes, très découpées, blanchâtre et duveteuses en dessous, vert foncé au dessus. Fleurs jaune-vert en inflorescence allongée au sommet des tiges (juillet à octobre). Les fruits sont des akènes sans aigrette (une seule plante en produit plusieurs dizaines de milliers)

    Elle a d'autres noms communs : herbe de la Saint Jean, herbe aux cents goûts. Elle doit son nom à la déesse grecque Artémis.

    C'est une plante médicinale et elle est notamment utilisée en homéoptahie, en aromathérapie et même en acupuncture (on fait se consumer de petites boules de la plante séchée au contact de la peau ou des aiguilles). En infusion, ses feuilles favoriseraient la circulation. Autrefois utilisée pour soigner la "danse de Saint Guy".

    Elle donne à la viande et au lait des animaux qui la mangent une saveur amère.

    Bernard.

     

     

     

     

  • L'AJONC D'EUROPE (fabacées)

    Cet arbrisseau plutôt fréquent qui peut atteindre plusieurs mètres de haut se rencontre aussi sous forme de buissons au bord des routes, sur les talus, dans les landes, les broussailles, souvent sur le littoral mais pas dans le midi de la France. Et pourtant, il aime le soleil !

     

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    Les feuilles sont en fait de longues épines ramifiées et vertes. Les fleurs, d'un jaune éclatant, apparaissent le plus souvent de mars à juin, mais il n'est pas rare de les voir en plein hiver, dès le mois de décembre. C'est le cas cette année autour de SENLISSE. Les fruits sont des gousses de 1 à 2 cm, poilues.

    Autrefois, notamment en Bretagne, les paysans donnaient ces buissons riches en azote à manger au bétail après les avoir écrasés pour que les épines ne blessent pas les animaux.

     

  • L'AIGREMOINE EUPATOIRE (rosacées)

    Cette plante médicinale et très fréquente dans toute la France (sauf en montagne) a d'autres noms communs : thé du Nord, thé des bois, herbe de Saint Guillaume.

     

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    C'est une vivace que l'on trouve dans les fossés des routes, au bord des chemins, dans les prairies sèches et les clairières ensoleillées. Elle a de longues tiges velues de 40 à 80 cm de haut, des feuilles longues, duveteuses et dentées qui ressemblent à celles de la benoîte, et des fleurs jaunes à 5 pétales sur une longue hampe florale (juin à septembre).

    Ses fruits (akènes), en forme de clochette, comportent de petits crochets qui s'agripent parfois aux vêtements des promeneurs. Je n'ai pas de photo à vous proposer mais si vous voulez voir, c'est ici. Il existe une espèce très voisine, l'aigremoine odorante (glandes résineuses sur les feuilles et la tige).

    En infusion, les fleurs et les feuilles supérieures ont une saveur agréable qui rappelle, selon certains, le thé vert en moins amer. Cette plante est utilsée depuis fort longtemps par les herboristes car elle serait astringente, diurétique, cholagogue. C'est un bon remède du foie. Enfin, pour ceux qui croient en les vertus des "Fleurs de Bach", il existe un élixir à l'aigremoine visant à développer l'optimisme réel de l'individu en l'aidant à relativiser les problèmes.