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plantes - Page 9

  • LE GALINSOGA (astéracées)

    Cette plante annuelle d'origine tropicale est l'ennemie du jardinier car elle se répand parfois bien plus vite que ses semis, quand la terre est riche. Elle disparaît aussi très vite avec les premières gelées nocturnes.

    J'aime bien son nom, mais sans trop savoir pourquoi. Il en a plusieurs autres : soldat galant (j'aime bien aussi ...), herbe aux Français (appelée ainsi par les Allemands). Il y a un galinsoga à petites fleurs et un galinsoga cilié, plus velu.

     

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    On l'identifie facilement car ses tiges sont très ramifiées, ses feuilles ovales, opposées, dentées, ressemblant un peu à celles de l'ortie, et surtout, ses fleurs sont très originales. Le capitule (5 mm) est constitué d'environ 20 petites fleurs jaunes serrées, et 4 ou 5 sur le bord, blanches, à 3 dents. Comme si une partie de la fleur avait été arrachée...

     

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    Voila, c'est tout et ça méritait bien d'ouvrir l'oeil, je crois !

  • LA BETOINE OFFICINALE (lamiacées)

    On l'appelle aussi épiaire officinale (ne pas confondre avec l'épiaire des bois, ou la brunelle, ou encore la bugle rampante).

     

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    C'est une vivace fréquente dans les bois et les prés autour de SENLISSE et ailleurs, possédant une tige dressée de 20 à 60 cm (section carrée), avec peu de feuilles (1 ou 2 paires), à poils doux. Les feuilles sont opposées, ovales, dentées, aux nervures très apparentes. Les fleurs (juin à septembre) forment un épi rose vif au sommet de la tige, avec une interruption en descendant.

    Cette plante est un peu tombée dans l'oubli alors qu'elle était considéree autrefois (par les Grecs) comme une panacée.

  • L'EPERVIERE ORANGEE (astéracées)

    L'épervière commune, à fleurs jaunes, est une "mauvaise herbe" très fréquente, mais je ne connaissais pas cette épervière avec des fleurs orange-marron ou rouge-orangé. Il est vrai que je ne l'ai pas rencontrée à Senlisse mais en Normandie, au bord d'une petite route tranquille qui serpentait le long de la rivière. Elle fleurit de juin à septembre.

     

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    C'est une vivace à stolons, aux tiges poilues et des feuilles en rosette basale, vert bleuté, entières avec un court pédoncule. Plante de 30 à 80 cm.

    C'est tout, rien d'autre à dire d'intéressant. Cependant, pour satisfaire D.H. je précise qu'il s'agit de Hieracium aurantiacum. La direction ne recule devant aucun sacrifice...

  • LA BENOITE COMMUNE (rosacées)

    C'est une vivace (25 à 60 cm), à rhizome, extrèmement fréquente à Senlisse, autour de Senlisse et ailleurs. Ses autres noms communs sont : herbe à la fièvre, herbe de Saint Benoît, herbe bénite... mais ici, on ne parle pas politique, ni religion.

     

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    On la reconaît facilement dès la fin du mois de mai dans les bois de feuillus, les prairies ombragées, le long des chemins, près des habitations, grâce à sa petite fleur (souvent solitaire au bout d'une tige raide), d'un jaune éclatant , à 5 pétales, à ses nombreuses étamines et à son double calice. Floraison de mai à septembre. Les feuilles sont de forme variable mais velues, et d'odeur désagréable. Les feuilles supérieures sont à 3 lobes. Les sépales se rabattent vers le sol après la floraison et apparition ensuite d'akènes poilus groupés en une masse globuleuse.

     

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    Cette plante a connu une grande renommée autrefois pour ses vertus médicinales (riche en tanins, tonique, fébrifuge), comme l'indique le nom herbe bénite. Elle était aussi employée en cuisine car la racine peut remplacer le clou de girofle.

  • LA GAUDE (résédacées)

    Ses autres noms : réséda jaunâtre (reseda luteola), réséda des teinturiers. On trouve cette bisannuelle dans les décombres, les friches, le bord des chemins, les carrières... un peu partout car elle est assez fréquente, même autour de Senlisse.

     

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    La tige est dressée, rigide, généralement pas ou peu ramifiée et dans ce cas, seulement dans le haut (comme sur la photo). Les feuilles sont alternes, simples, entières et les fleurs (mai à octobre) vert jaunâtre, de 4 à 5 mm, en grappe longues et très étroite. 4 pétales très découpés. Fruit (capsule) globuleux à 3 dents.

     

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    C'est une plante tinctoriale et jusqu'à l'arrivée des teintures chimiques, la gaude était la meilleure source de jaune. Les laques de gaude étaient également réputées chez les peintres.

  • DACTYLE AGGLOMERE (poacées)

    En général, identifier les poacées (graminées) n'est guère facile, sauf peut-être pour le dactyle aggloméré, ou dactyle pelotonné, ou pied de poule.

     

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    C'est une grande vivace de 0,20 m à 1 m, très, très, très fréquente à l'état sauvage dans les prairies, les champs et même parfois dans les bois. Il est aussi cultivé pour ses qualités fourragères.

    Aujourd'hui, c'est service minimum...

  • LE GAILLET CROISETTE (rubiacées)

    J'ai déja parlé ici du gaillet gratteron, mais voici aujourd'hui le gaillet croisette. C'est une petite vivace à souche rampante, de 10n à 60 cm de haut, à poils souples, non piquants, qui n'accrochent pas. Elle aime les fossés, les bords des routes, les prairies et est très fréquente.

     

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    Les tiges, couchées à la base, sont à 4 angles alors que les feuilles vert clair, sont disposées par 4 autour de la tige, ont une nervure saillante et sont très poilues.

    Les fleurs (avril à juin) sont très petites (2mm), jaunes, à l'aisselle des feuilles. Fruits globuleux à 2 parties, au bout d'un pédoncule.

    Le nom de cette plante vient de gala qui vient lui même de lait car le gaillet à la propriété de faire cailler le lait. Propriétés astringentes et vulnéraires... c'est à dire qui guérit les plaies.

    Les racines donnent un colorant rouge.

  • LE MOURON DES OISEAUX (caryophyllacées)

    C'est le mouron blanc, ou morgeline, à ne pas confondre avec le mouron rouge (ici). Le mouron des oiseaux est souvent la première plante à germer sur un terrain qui a été retourné après que le sol se soit réchauffé au printemps. On le trouve aussi dans les terrains riches, les décombres, le bord des chemins, plutôt en sol humide et azoté.

     

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    C'est une annuelle, demi-couchée, de 20 ou 30 cm environ, avec une tige circulaire. Fleurs d'un blanc très pur (de mars à novembre, et parfois toute l'année), de 1 cm environ, avec 5 pétales fendus presque jusqu'à leur base, ce qui laisse penser à dix pétales groupées deux par deux. Elle trompe bien son monde !

    Etamines en nombre variable (souvent pas plus de 5). Fruits (capsules) à 5 dents.

     

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    Le mouron des oiseaux est comestible mais mieux vaut attendre la floraison pour apprendre à le reconnaître. Il s'agit de l'une des meilleures salades sauvages. Elle est douce, pas amère du tout et renferme calcium, silice, magnésium, vitamine C. Au Japon, elle fait partie de la traditionnelle salade de printemps : la salade aux 7 herbes. Elle est aussi très appréciée des oiseaux.