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fleurs - Page 10

  • L'EPERVIERE ORANGEE (astéracées)

    L'épervière commune, à fleurs jaunes, est une "mauvaise herbe" très fréquente, mais je ne connaissais pas cette épervière avec des fleurs orange-marron ou rouge-orangé. Il est vrai que je ne l'ai pas rencontrée à Senlisse mais en Normandie, au bord d'une petite route tranquille qui serpentait le long de la rivière. Elle fleurit de juin à septembre.

     

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    C'est une vivace à stolons, aux tiges poilues et des feuilles en rosette basale, vert bleuté, entières avec un court pédoncule. Plante de 30 à 80 cm.

    C'est tout, rien d'autre à dire d'intéressant. Cependant, pour satisfaire D.H. je précise qu'il s'agit de Hieracium aurantiacum. La direction ne recule devant aucun sacrifice...

  • LA BENOITE COMMUNE (rosacées)

    C'est une vivace (25 à 60 cm), à rhizome, extrèmement fréquente à Senlisse, autour de Senlisse et ailleurs. Ses autres noms communs sont : herbe à la fièvre, herbe de Saint Benoît, herbe bénite... mais ici, on ne parle pas politique, ni religion.

     

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    On la reconaît facilement dès la fin du mois de mai dans les bois de feuillus, les prairies ombragées, le long des chemins, près des habitations, grâce à sa petite fleur (souvent solitaire au bout d'une tige raide), d'un jaune éclatant , à 5 pétales, à ses nombreuses étamines et à son double calice. Floraison de mai à septembre. Les feuilles sont de forme variable mais velues, et d'odeur désagréable. Les feuilles supérieures sont à 3 lobes. Les sépales se rabattent vers le sol après la floraison et apparition ensuite d'akènes poilus groupés en une masse globuleuse.

     

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    Cette plante a connu une grande renommée autrefois pour ses vertus médicinales (riche en tanins, tonique, fébrifuge), comme l'indique le nom herbe bénite. Elle était aussi employée en cuisine car la racine peut remplacer le clou de girofle.

  • LA GAUDE (résédacées)

    Ses autres noms : réséda jaunâtre (reseda luteola), réséda des teinturiers. On trouve cette bisannuelle dans les décombres, les friches, le bord des chemins, les carrières... un peu partout car elle est assez fréquente, même autour de Senlisse.

     

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    La tige est dressée, rigide, généralement pas ou peu ramifiée et dans ce cas, seulement dans le haut (comme sur la photo). Les feuilles sont alternes, simples, entières et les fleurs (mai à octobre) vert jaunâtre, de 4 à 5 mm, en grappe longues et très étroite. 4 pétales très découpés. Fruit (capsule) globuleux à 3 dents.

     

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    C'est une plante tinctoriale et jusqu'à l'arrivée des teintures chimiques, la gaude était la meilleure source de jaune. Les laques de gaude étaient également réputées chez les peintres.

  • LA MARGUERITE (astéracées)

    Alors là, si vous qui ne connaissez pas, c'est à désespérer ! Y a-t-il une fleur plus connue que la marguerite ? Qui n'a pas un jour effeuillé cette jolie fleur qui pousse partout à l'état sauvage ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie , pas du tout... BLAAANG !!! Oh désespoir !

     

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    C'est une vivace à stolons de 30 à 60 cm, très fréquente que l'on trouve dans les prairies, au bord des routes, dans les fossés et parmi les herbes de mon jardin à SENLISSE. Les feuilles sont vert foncé, dentées, celles du haut embrassant la tige qui est ridée. Les fleurs sont des capitules à centre jaune d'or et à ligules très longues, blanc neige (floraison mai à septembre).

    Et je viens d'apprendre ici ,à l'occasion de cette note (mais je n'ai pas tout compris...) que le centre de la fleur renferme des spirales de petites graines qui tournent dans le sens des aiguilles d'une montre et d'autres, dans l'autre sens. Si, si !

    Pour terminer, je précise que certains consomment les jeunes feuilles fraîches en salade et que les fleurs séchées sont utilisées en infusion avec les mêmes vertus que la camomille.

  • LE GAILLET CROISETTE (rubiacées)

    J'ai déja parlé ici du gaillet gratteron, mais voici aujourd'hui le gaillet croisette. C'est une petite vivace à souche rampante, de 10n à 60 cm de haut, à poils souples, non piquants, qui n'accrochent pas. Elle aime les fossés, les bords des routes, les prairies et est très fréquente.

     

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    Les tiges, couchées à la base, sont à 4 angles alors que les feuilles vert clair, sont disposées par 4 autour de la tige, ont une nervure saillante et sont très poilues.

    Les fleurs (avril à juin) sont très petites (2mm), jaunes, à l'aisselle des feuilles. Fruits globuleux à 2 parties, au bout d'un pédoncule.

    Le nom de cette plante vient de gala qui vient lui même de lait car le gaillet à la propriété de faire cailler le lait. Propriétés astringentes et vulnéraires... c'est à dire qui guérit les plaies.

    Les racines donnent un colorant rouge.

  • L'EPIAIRE DES BOIS (lamiacées)

    En ce moment, je fais dans le répugnant :-) Après le satyre puant, voici l'ortie puante (c'est l'autre nom commun de l'épiaire des bois), ou ortie des crapauds ou grande épiaire. Elle est assez fréquente autour de Senlisse.

    C'est une vivace de 0,50 m à 1,20 m, à souche rampante, poilue, tige forte de section carrée, et odeur fétide. On la rencontre le plus souvent  dans les bois sombres et ombragés, les lieux humides.

    Les feuilles sont opposées, en coeur, dentées. Les fleurs, pourpre foncé, veinées de blanc, sont réunies en épis au sommet de la plante avec corolle en tube à deux lèvres (2 paires d'étamines).

     

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    Malgré son odeur... désagréable, cette épiaire des bois est certainement (paraît-il) l'un des meilleurs légumes/feuilles de la forêt car son odeur "particulière" disparaît totalement à la cuisson et dégage alors un parfum de cèpe quand on la prépare en potage avec une pointe d'ail et de la crème fraîche. Et oui ! Si quelqu'un veut bien essayer, qu'il nous fasse profiter de son expérience. Merci !

    En plus de ses qualités gustatives, elle est tonique, diurétique, antispasmodique, vulnéraire... Enfin, on en extrait une teinture jaune pour la laine.

     

  • LE MOURON DES OISEAUX (caryophyllacées)

    C'est le mouron blanc, ou morgeline, à ne pas confondre avec le mouron rouge (ici). Le mouron des oiseaux est souvent la première plante à germer sur un terrain qui a été retourné après que le sol se soit réchauffé au printemps. On le trouve aussi dans les terrains riches, les décombres, le bord des chemins, plutôt en sol humide et azoté.

     

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    C'est une annuelle, demi-couchée, de 20 ou 30 cm environ, avec une tige circulaire. Fleurs d'un blanc très pur (de mars à novembre, et parfois toute l'année), de 1 cm environ, avec 5 pétales fendus presque jusqu'à leur base, ce qui laisse penser à dix pétales groupées deux par deux. Elle trompe bien son monde !

    Etamines en nombre variable (souvent pas plus de 5). Fruits (capsules) à 5 dents.

     

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    Le mouron des oiseaux est comestible mais mieux vaut attendre la floraison pour apprendre à le reconnaître. Il s'agit de l'une des meilleures salades sauvages. Elle est douce, pas amère du tout et renferme calcium, silice, magnésium, vitamine C. Au Japon, elle fait partie de la traditionnelle salade de printemps : la salade aux 7 herbes. Elle est aussi très appréciée des oiseaux.

  • LE LYCHNIS FLEUR DE COUCOU (caryophyllacées)

    Je ne rencontre pas souvent cette vivace autour de Senlisse alors que dans certaines régions, elle est assez fréquente (sauf dans la midi). Elle est joile et on dirait un peu un oeillet aux fleurs très découpées. Elle vit surtout dans les prairies humides.

     

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    Elle a des tiges poilues de 30 à 70 cm, parfois collantes par endroits (à cause des "crachats de coucou"). Les feuilles supérieures sont étroites alors que celles de la base sont plus larges. Les fleurs (mai à juillet) sont roses, rarement blanches, avec 4 pétales découpés en 4 lanières inégales, 10 étamines, 5 styles.

    Pour les curieuses et curieux, qui ne connaissent pas le "crachat de coucou", c'est ici.