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fleurs - Page 9

  • LA BRUNELLE COMMUNE (lamiacées)

    Ses autres noms communs sont : prunelle (à cause de la couleur brune de ses épis floraux), charbonnière. Elle est très fréquente dans les prés, les bois clairs, les paturages, les fossés des routes ... et en colonie dans ma pelouse à SENLISSE (avant qu'elle ne soit grillée par le soleil).

     

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    C'est une vivace de 5 à 40 cm, à la tige carrée, légèrement duveteuse, avec des feuilles opposées, peu nombreuses. Les fleurs (juillet à octobre), au sommet de la tige, sont assemblées en épis courts, bleu violacé, rarement blanches. Ces épis sèchent ensuite, brunissent, persistent pendant tout l'hiver et sont très caractéristiques de l'espèce au printemps suivant.

    On utilise en usage externe contre les coups et les contusions. Elle astringente, fébrifuge, hémostatique, et vulnéraire.

    Confusion possible avec la bugle rampante, entièrement velue et avec un épi plus gros.

  • LA SAUGE DES PRES (lamiacées)

    C'est une vivace de 30 à 80 cm de haut, en rosette au printemps avec des feuilles larges, gaufrées, vert foncé et en fleurs de mai à août, très fréquente dans les prés, le bord des chemins et des champs. Elle est assez belle (bien que poilue...), en touffes, ramifiée et dégage un parfum plus doux que celui de la sauge officinale. Les fins et longs "cheveux" enchevêtrés dans les fleurs, sur ma photo, proviennent d'une autre plante...

     

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     Les fleurs, dressées le long d'une longue tige, sont d'un bleu violet intense (parfois roses ou blanches), avec une corolle à 2 lèvres, la supérieure en forme de capuchon avec 2 étamines. Quand une abeille vient butiner la fleur, son poids fait basculer la lèvre supérieure vers le bas, et le pollen est alors déposé sur le corps de l'animal lequel, en visitant ensuite une autre sauge, déposera ce pollen sur le long pistil qui dépasse. La lèvre inférieure, à 3 lobes, est plus courte.

    Comme la sauge officinale, cette sauge sauvage, a de nombreuses vertus médicinales (les mêmes) mais en moins marqué. Et souvenez-vous : qui a de la sauge dans son jardin, ne connaît pas le médecin.

     

     

     

  • LA JUSSIE (onagrées)

    Il y a une jussie à grandes fleurs (ludwigie à grandes fleurs) et aussi une jussie à petites fleurs, mais elles sont tout aussi détestables l'une que l'autre car INVASIVES. La commercialisation de ces deux plantes est interdite depuis 2007.

    La jussie à grandes fleurs est une plante aquatique originaire d'Amérique du Sud qui a été introduite volontairement en France pour décorer les bassins... et elle s'est bien plue chez nous. Elle a ainsi colonisé nombre de rivières à faible courant ainsi que des canaux et maintenant, on ne sait plus comment s'en débarasser tant elle est envahissante, étouffant les autres plantes, ralentissant  l'écoulement des eaux et obstruant petit à petit les cours d'eau, empêchant aussi parfois la reproduction des poissons. Il suffit d'un petit morceau de la tige ou des racines (très profondes) pour donner naissance à une nouvelle plante et l'arrachage n'a donc pas d'effet durable.

     

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    C'est une vivace en partie flottante, à rhizomes, et dont la tige dressée peut atteindre un mètre de long (et beaucoup plus sous l'eau). Elle est hermaphrodite. Les feuilles sont semi-persistantes, vert pâle, alternes et velues en dessous. Les fleurs sont d'un beau jaune vif et durent de juin à septembre.

     

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    Voila, je vous déconseille fortement d'en rapporter de vacances pour mettre dans votre bassin de jardin. En plus, c'est strictement interdit. Qu'on se le dise !

    Et sus à la jussie, la fleur du mal.

     

     

  • LE SUREAU NOIR (caprifoliacées)

    J'ai déja parlé ici du sureau rouge et du sureau yèble... Aujourd'hui, c'est du sureau noir (sambucus nigra) dont il est question, ou grand sureau, ou sambuc, ou suin.

    Il faut tout d'abord indiquer qu'il s'agit d'un arbre ou arbuste (2 à 10  m de haut), ornemental, à feuilles caduques que l'on trouve souvent près des maisons, dans les bois, les haies, un peu partout en terrains gras. Il est le premier dont les bourgeons éclosent, parfois au mépris du gel, avant même parfois le printemps. Ses branches à l'écorce crevacée sont remplies d'une moelle blanchâtre très tendre et constituent un refuge pour nombre d'oiseaux dont les passereaux. Quant aux feuilles, vert sombre, elles sont grandes (20 à 25 cm), ovales, dentées, et divisées en 5 à 7 folioles.

    Les inflorescences (juin/juillet), en ombelles (10 à 20 cm de diamètre) sont constituées de très nombreuses petites fleurs dressées, odorantes, hermaphrodites, d'un beau blanc jaunissant en séchant. Calice à 5 sépales pointus, corolle bien ouverte à 5 pétales arrondis, 5 étamines à grosses anthères jaune citron.

     

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    Les fruits (août/septembre), très nombreux, sont en grappes lourdes et le plus souvent pendantes. Baies rougeâtre devenant ensuite noires, luisantes, à peau mince, de 5 à 7 mm de diamètre, généralement sphériques, avec pas de chair mais un jus rouge vineux et 3 ou 4 pépins aplatis, arrondis d'un côté, pointus de l'autre.

     

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    Avec ces baies juteuses, on confectionne des gelées, des marmelades, des jus, des sirops, des vins... et le rob. Attention, elles ont un effet purgatif à forte dose. Pour les recettes, c'est ici (beignets...)

    Attention aussi à ne pas le confondre le sureau noir avec le sureau yèble, beaucoup plus petit en taille, dont les grappes noires ne se consomment pas et qui sont toujours dressées alors que celle du sureau noir sont pendantes, leur poids faisant plier les tiges vers le bas.

    A la maison, j'ai un "bouffadou" ramené il y a longtemps du Limousin (tige de sureau évidée de sa moelle servant à attiser le feu en soufflant dedans).

     

  • LE GALINSOGA (astéracées)

    Cette plante annuelle d'origine tropicale est l'ennemie du jardinier car elle se répand parfois bien plus vite que ses semis, quand la terre est riche. Elle disparaît aussi très vite avec les premières gelées nocturnes.

    J'aime bien son nom, mais sans trop savoir pourquoi. Il en a plusieurs autres : soldat galant (j'aime bien aussi ...), herbe aux Français (appelée ainsi par les Allemands). Il y a un galinsoga à petites fleurs et un galinsoga cilié, plus velu.

     

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    On l'identifie facilement car ses tiges sont très ramifiées, ses feuilles ovales, opposées, dentées, ressemblant un peu à celles de l'ortie, et surtout, ses fleurs sont très originales. Le capitule (5 mm) est constitué d'environ 20 petites fleurs jaunes serrées, et 4 ou 5 sur le bord, blanches, à 3 dents. Comme si une partie de la fleur avait été arrachée...

     

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    Voila, c'est tout et ça méritait bien d'ouvrir l'oeil, je crois !

  • LA BETOINE OFFICINALE (lamiacées)

    On l'appelle aussi épiaire officinale (ne pas confondre avec l'épiaire des bois, ou la brunelle, ou encore la bugle rampante).

     

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    C'est une vivace fréquente dans les bois et les prés autour de SENLISSE et ailleurs, possédant une tige dressée de 20 à 60 cm (section carrée), avec peu de feuilles (1 ou 2 paires), à poils doux. Les feuilles sont opposées, ovales, dentées, aux nervures très apparentes. Les fleurs (juin à septembre) forment un épi rose vif au sommet de la tige, avec une interruption en descendant.

    Cette plante est un peu tombée dans l'oubli alors qu'elle était considéree autrefois (par les Grecs) comme une panacée.

  • L'ORCHIS BOUC (orchidacées)

    Encore une orchidée mais on ne la remarque pas toujours à cause de sa couleur un peu terne et en plus c'est la fin (floraison de juin à juillet). On trouve l'orchis bouc assez fréquemment au bord des routes et des chemins, dans les prés, les bois clairs.

    C'est une vivace vigoureuse à tige dressée (jusqu'à 1 m), marquée de pourpre.

     

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    Les fleurs sont vert pâle avec des petites taches et des rayures pourpres (odeur forte). Sépales et pétales en capuchon. Labelle très long et curieux (3 à 5 cm).

     

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    Pourquoi orchis bouc ? Tout simplement parce que les fleurs sentent ... le bouc.

    Original pour une orchidée. Non ???

     

  • JOUBARBE DES TOITS (crassulacées)

    Cette petite plante grasse vivace que tout le monde connaît, je crois, pousse sur les murs, les rochers, les pelouses rocailleuses. On la trouve aussi souvent dans les jardins où elle a été importée. Autrefois, elle était plantée sur les toits de chaume car elle était censée détourner la foudre. En quelque sorte, un paratonnerre naturel !

    Elle est le plus souvent en colonies, extrèmement serrées, et ses rosettes ont l'aspect de petits artichauts aux feuilles charnues, toujours vertes et terminées par une pointe rouge sombre.

     

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    C'est l'été (juillet/août) qu'apparaissent les fleurs, en haut d'une tige florifère de 10 à 50 cm. Fleurs rose, en étoiles, 10 à 18 pétales striés de pourpre avec au moins 5 étamines.

     

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    C'est une plante médicinale aux nombreuses vertus. Il y a longtemps... on mâchonnait les feuilles contre les maux de dents (il n'y avait pas de dentiste...) mais c'est surtout pour son usage externe qu'elle est employée. Elle ramollit les cors aux pieds (paraît-il...), soigne les verrues (comme la chélidoine), apaise les brûlures, la douleur des piqûres d'abeilles, réduit les ulcérations de la peau (abcès, eczéma) et le cataplasme de feuilles soulagerait les hémorroïdes (toujours, parait-il...).

    Ses autres noms communs ? Herbe aux cors, grande joubarbe.