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  • LE GINKGO BILOBA (ginkgoacées)

    Bon, il faut être lucide ! Mon petit concours n'a pas remporté un succès "significatif"... Mais après tout, ce qui compte, c'est plus la qualité des intervenants que la quantité. Merci donc à MAP, La Fargussienne, et Véron (c'est elle qui m'a envoyée par la Poste, il y a quelques mois, la graine). Cette graine voyageuse, c'était celle du GINGKO BILOBA. CHIMONANTHUS (colycanthus)

    Mais revenons au ginkgo biloba... C'est très certainement le plus vieil arbre du monde (200 ou 300 millions d'années, selon les auteurs), il a résisté à tous les bouleversements thermiques... et humains. Il est originaire de Chine, fut "découvert" au japon vers 1700 par un médecin de la Compagnie des Indes néerlandaises et planté en Europe pour la première fois en 1730. Son nom vient (paraît-il...) du japonais Gin Yyo, dérivé du chinois Ya Tchio, ou patte de canard (comme sa feuille). Cet arbre ne pouvait que plaîre à Olaf :-) On l'appelle aussi l'arbre aux 40 écus. Celui-ci, planté par Miss B. dans le jardin, est tout jeune.

     

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    On peut dire que c'est une force de la nature (quand il est adulte). Il peut vivre 1000 à 1500 ans et a une taille maximale de 40 m. Sa résistance est tout à fait exceptionnelle à l'adversité et à toutes les catastrophes climatiques et autres, grâce à une faculté d'adaptation remarquable qui serait due sans doute à plusieurs de ses composants et à son activité biologique. Après la bombe d'Hiroshima, rien ne repoussa sur le sol brûlé sauf un ginkgo duquel des bourgeons éclatèrent le printemps suivant.

    C'est un arbre à port pyramidal, ses branches partent du tronc à angle droit et il perd ses feuilles en hiver. Les feuilles sont en forme de patte de canard (ou d'éventail) et la couleur varie du vert clair au vert gris pour passer ensuite à l'or à l'automne. Cet arbre est dioïque c'est à dire que chaque arbre est mâle ou femelle et il n'est pas toujours facile de les distinguer. Il cependant préférable de savoir si c'est un pied mâle ou un pied femelle si l'on veut en planter un dans son jardin. En effet, l’arbre femelle produit des fruits qui dégagent une odeur de rance fort désagréable à l’automne. C’est pour cette raison que les Ginkgos plantés en ville sont toujours des mâles.

    Il s'adapte à tous les climats (- 25°), et résiste très bien aux pollutions de toutes sortes et aux parasites. Il est utilisé depuis très longtemps en médecine par les chinois. Ses propriétés sont nombreuses : stimule et tonifie la circulation, antispasmodique, anti-asthmatique, anti-allergique, anti-oxydant, anti-inflammatoire. Des recherches sont menées depuis de nombreuses années pour déterminer son efficacité dans le traitement de la démence, de la maladie d'Alzheimer et du cancer.

    Un arbre tout à fait exceptionnel !!!

  • LE TUSSILAGE (astéracées)

    C'est une plante originale, pour plusieurs raisons, et l'une des premières fleurs du printemps. Le tussilage est tellement pressé d'annoncer les beaux jours que dès fin février souvent, il fleurit sans prendre le temps de faire les vraies feuilles qui ne viendront qu'après la floraison, c'est à dire en avril/mai. Les feuilles, ce sont les célèbres "pas d'âne" qui rappellent la forme de l'empreinte du sabot de cet animal (je vous les montrerai une autre fois, lorsqu'elle seront là). Son autre nom commun, c'est la racine de peste.

     

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    C'est une plante vivace à souche rampante de 10 à 30 cm dont les tiges non ramifiées portent des écailles rougeâtres, et un seul capitule jaune brillant, composé de 2 sortes de fleurs. Au centre, elles sont courtes et tubuleuses, sur le pourtour, très nombreuses et rayonnantes comme un soleil. Ce capitule est toujours penché vers le sol avant et aussi après son épanouissement. Elles sont très mellifères.

     

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    Les feuilles sont vert/gris dessus, cotonneuses, et blanchâtres dessous. Les fruits bruns portent une aigrette argentée soyeuse. J'ai trouvé cette plante en grand nombre dans un chemin argileux et très humide, non loin de l'ancienne abbaye de Port Royal des Champs, et nulle part ailleurs.

    Les fleurs seraient comestibles selon certains auteurs (crues en salade ou sautées au beurre) alors que d'autres les estiment dangereuses pour la santé et notamment le foie (substance cancérigène brrrrr...). Cette plante est surtout connue, depuis fort longtemps, pour ses vertus médicinales calmantes, adoucissantes (elle contient beaucoup de mucilage). Calme la toux et l'expectoration.

  • LE PERCE-NEIGE (amaryllidacées)

    Pendant longtemps, j'ai cru que le perce-neige était une petite plante à bulbe de nos jardins et qu'elle ne poussait pas spontanément dans la nature, donc que ce n'était pas une véritable plante sauvage.

    Erreur ! Je rencontre souvent cette petite fleur si décorative en colonies importantes dans les sous-bois et en cherchant un peu dans ma doc, j'ai découvert que cette plante se reproduisait par division des bulbes mais aussi grâce à ses petites graines, transportées par... les fourmis. Utiles ces petites bêtes !

     

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    Tout le monde connaît le perce-neige au nom très évocateur, qui fleurit souvent en plein hiver, dès le mois de janvier. Cette année, à Senlisse, sa floraison est en retard, comme d'ailleurs toute la végétation. Il est originaire d'Asie et aime les sols humides et ombragés. C'est une vivace de 10 à 20 cm de haut, avec 2 feuilles étroites, une tige et une seule fleur pour chaque bulbe. La fleur se compose de 3 tépales extérieurs , 3 tépales intérieurs échnacrés et marqués de taches vertes.

    Le bulbe contient un alcaloïde qui soigne... ou soignerait la maladie d'Alzheimer.

    Et au pluriel, on écrit des perce-neige. Logique !

    Enfin, les autres noms de ce joli perce-neige, sont :  galanthine (MAP, ça ne se mange pas...), clochette d'hiver et goutte de lait. Il existe une autre plante très proche du perce-neige et souvent confondue avec lui : la nivéole du printemps, avec 6 tépales identiques.

  • LES SALADES SAUVAGES

    Le printemps va arriver devrait arriver bientôt et les premières belles journées ensoleillées vont faire pousser le pissenlit, la doucette, le coquelicot, la roquette sauvage, la pimprenelle, la laitue vivace, la cardamine hérisséee, la cardamine des prés... et toutes ces salades sauvages particulièrement dépuratives et régénérantes, purifiant ainsi l'organisme et favorisant l'élimination des toxines.

    La cueillette printanière sur les bords de chemin, dans les vignes est particulièrement répandue dans tout le midi de la France. Par chez nous aussi, on peut trouver des plantes à manger crues, mélangées, accompagnées d'une sauce vinaigrette, et si possible de quelques lardons et de croûtons. Certes, certaines de ces salades sont un peu coriaces et plutôt amères mais elles ont aussi une saveur incomparable bien différente des laitues ou scaroles que l'on achète et qui sont issues de l'agriculture intensive.

    Mais tout n'est pas rose. On ramasse souvent les salades sauvages à l'état de rosettes, avant leur floraison, afin qu'elles soient plus tendres. Certaines plantes sont toxiques ou indigestes et avant de vouloir manger des salades sauvages, il faut donc savoir les reconnaître. Et sans les fleurs, ce n'est pas toujours évident. Il y a aussi le problème des pollutions à cause des traitements agricoles, et des voitures sur le bord des routes. Enfin, le risque parasitaire n'est pas négligeable du tout dans la mesure ou ces salades sont mangées crues (douve du foie, toxoplasmose, ténia...).

    Si vous êtes du genre prudent, il vous reste tout de même la solution de semer dès les beaux jours quelques petites graines de salades différentes (et ce tous les 15 jours jusqu'au début septembre), de les regarder pousser chaque jour (c'est passionnant)... et de les déguster avec délice.

     

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    Et si vous n'avez pas de jardin, ou pas le temps, vous pouvez aussi acheter (en dernier recours) et c'est la solution la plus simple, un sachet de mesclum.

    J'ai lu sur Internet que pour réaliser de délicieuses salades de pissenlits, il faut rechercher ceux qui ont poussé dans les taupinières, la plantule ayant été ainsi blanchie. Donc, plus de tendresse. Le fin du fin !

  • LA MACHE SAUVAGE (valérianacées)

    C'est la DOUCETTE, la reine des salades sauvages, fréquente dans toute la France, notamment au bord des chemins et dans les fossés, les prairies sèches, les terres incultes... Et il était temps que je vous en "parle" (j'avais complètement oublié...) car on la récolte pendant l'hiver jusqu'à la floraison, c'est à dire le mois d'avril.

    C'est une annuelle en rosette de 5 à 10 cm de diamètre, avec des feuilles opposées, plus allongées en général que la mâche des jardins, spatulées, entières ou légèrement dentées.

     

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    Les fleurs sont très petites (2 à 3 mm), à 5 pétales soudées , bleu pâle, réunies en groupes  serrés au sommet des rameaux (ressemblent un peu au myosotis). Quant aux graines, elles germent en automne et les rosettes se développent tout l'hiver.

    Cette doucette est riche en vitamines A et en potassium. Elle favorise la digestion et est excellente à manger, crue en salade, seule ou mélangée. Attention toutefois de ne pas la confondre avec une autre plante car sans la fleur, la confusion est toujours possible et avec la fleur, il est trop tard pour la manger ! Enfin, il ne faut pas la ramasser si elle risque d'avoir été "polluée" par les insecticides, au bord des champs cultivés ou tout simplement au bord de la route.

    C'est l'époque aussi des pissenlits... mais ils sont beaucoup plus coriaces et amers.

  • LE NOISETIER (corylacées)

    Les chatons, c'est à dire les fleurs mâles du noisetier, sont de retour depuis un moment déja et ils répandent (ou vont répandre) leur pollen allergisant mais aussi bien utile aux abeilles à la fin de l'hiver.
     
    Les fleurs femelles, elles, sont beaucoup plus discrètes et passent souvent inaperçues sauf si on y regarde de plus près et cela vaut la peine. Elles se trouvent sur les rameaux, ressemblent à un petit bourgeon d'où émerge un minuscule bouquet de pistils rouges.
     
     

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    Les feuilles de cet arbuste sont grandes, caduques, simples, alternes, en forme de coeur, irrégulières, grossièrement dentées, vert foncé, plus claires dessous. Quant aux fruits, les noisettes, ce sont des fruits sauvages bien connus de tous... et aussi des écureuils, des oiseaux, des chevreuils. Elles sont dans une coque dure, ovale, pointue, fauve, "habillée d'une jupe à franges".
     
    Le noisetier (ou coudrier) est un arbuste à nombreuses branches, souples, dressées, partant du sol, de 3 à 5 m de haut. Son écorce est fine, brune, puis gris argenté avec l'âge. Il pousse le long des chemins, dans les haies, en taillis dans les sous-bois clairs et est souvent planté dans les jardins.
     
    Les enfants se servent servaient de ses tiges flexibles pour fabriquer des arcs (aujourd'hui, ils préfèrent les jeux vidéos...). Les branches fourchues étaient utilisées aussi par les sourciers, pour détecter la présence de l'eau souterraine.
     
     
    Bien entendu, les noisettes sont comestibles nature, fraîches ou séchées, grillées ou salées, en apéritif, en confiserie, en pâtisserie, en glace, en liqueur. Et il y a l'huile, pour faire une bonne vinaigrette (à mélanger avec de l'huile ordinaire dans la proportion d'un tiers) et des fines herbes.
     
     
     
    Le noisetier occupe une place à part dans l'imaginaire humain de par son utilisation par les sourciers et les chercheurs d'or. Cette tradition serait rattachée à la symbolique de fertilité qui lui était attribuée (à cause de l'abondance des noisettes qu'il produit). Par un étrange effet d'attraction des semblables, il attirerait à lui deux autres symboles de fertilité, soit l'eau de source et les métaux ayant maturé dans le ventre de la terre.
     
     
    Dans les traditions, il paraît que l'expression "casser des noisettes" désignait l'élan amoureux et que c'est de cette tradition que ce serait inspiré Tchaîkovski pour créer son célèbre ballet. Pourquoi pas...
     

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