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  • LE HOUX (aquifoliacées)

    Le houx dont je veux vous parler aujourd'hui, c'est l'ilex aquifolium. Il est bien connu, c'est un arbrisseau pouvant devenir arbuste et même petit arbre (1 à 10 m de hauteur), vivant généralement dans les sous-bois ombreux, souvent sous les hêtres.

    Les feuilles persistantes, simples, sont alternes, rigides et même coriaces, avec des dents épineuses terminées par une pointe acérée jaunâtre. Elles sont vert foncé, brillantes comme vernies dessus mais mâtes dessous.

     

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    On peut remarquer que sur les rameaux supérieurs (quand on est très grand...), les feuilles sont parfois planes, non ondulées, avec peu ou sans pointe acérée. Les fleurs (discrètes) sont blanc crème (6 à 8 mm) à 4 pétales, extrémité arrondie et teintée de rose (mai-juin). Privilège spécial, voici en même temps les fleurs et les fruits, et je parie que vous n'aviez jamais vu de près une fleur de houx.

     

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    Les fruits sont des drupes charnues de 7 à 10 mm, rouge à maturité, contenant 4 ou 5 graines (novembre-décembre mais cette année, il y en avait parfois dès le mois d'octobre). L'ingestion des fruits n'entraîne pas de troubles sérieux car la toxicité est faible mais elle est plus importante chez l'enfant et en cas d'ingestion massive.

    Ce houx est dioïque, c'est à dire qu'il y a des houx mâles et des houx femelles. Seules les formes femelles portent les baies rouges si décoratives et appréciées au moment de Noël. Vous savez maintenant pourquoi certains houx ont des petites boules rouges et d'autres pas... Encore une belle parure réservée à la gent féminine :-)

    Il existe plus de 400 espèces de houx aux couleurs diverses et décoratives ce qui en fait un arbuste d'ornement très intéressant pour les jardins. En plus, presque tous gardent leurs feuilles en hiver...

  • LE NEFLIER D'ALLEMAGNE (rosacées)

    Des nèfles, j'en rencontre assez rarement lors de mes balades dans la nature. Celles-ci étaient en bordure du bois de Méridon, au dessus de Saint Rémy les Chevreuse, à quelques kilomètres seulement de SENLISSE (photo d'octobre dernier).

    Les nèfles, ou culs-de-chien, ou mesles, sont probablement les seuls fruits que la nature nous permet de cueillir et de consommer frais en hiver.

     

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    C'est un arbuste (ou arbre) de 3 à 5 m, tortueux, à croissance lente qui vit dans les bois et forêts claisemées, les chemins, les haies. Les fleurs (mai-juin) sont blanches, isolées, grandes (40 mm, avec 5 pétales, 5 sépales, 30 à 40 étamines à anthères brun violacé. Les feuilles sont caduques (la photo remonte à septembre), simples, légèrement dentées, assez grandes (6 à 12 cm), vert mat dessus, duveteuses dessous.

    Les fruits (nèfles) sont jaune puis brun mat à maturité après être passés par plein de belles couleurs chaudes (ocre, miel, brun, cuivre...). Comme forme, ils ressemblent un peu au fruit de l'églantier mais en plus rond et plus gros (25 à 30 mm). Ils sont déprimés et entouirés des restes des 5 sépales. La chair brune pâteuse est molle à maturité et contient 5 noyaux aplatis (novembre à janvier).

    Ca se mange, nature ou en confiture mais il est recommandé d'attendre les premières gelées pour que les nèfles soient bien mûres, molles et un peu blettes.

     

     

     

     

     

     

     

  • LE GUI (loranthacées)

    Le gui (viscum album) est aussi appelé vert de pommier, bois de la Sainte Croix, bouchon... et ce n'est pas toujours facile à attraper, mais je l'ai fait pour vous :-).

    C'est un sous-arbrisseau vivace qui forme des touffes sur certains arbres (essentiellement pommiers, peupliers et beaucoup plus rarement le chêne). Son suçoir traverse l'écorce de l'arbre et atteint la sève dont il se nourrit. Par contre, il produit sa chlorophylle et ses sucres. C'est la raison pour la quelle on dit que c'est un semi parasite, mais dans cette association, c'est de mon point de vue le gui qui "tire les marrons du feu"...

    Comment il arrive là, sur les vieux arbres malades ? Comme souvent, par les oiseaux et notamment les grives et les fauvettes, lesquelles ingèrent les petites boules blanches qui contiennent une pulpe visqueuse où se trouve la graine (unique) qui se colle ensuite sur les branches des arbres... lorsqu'elles sont "rejetées" par les oiseaux. Tout est prévu dans la nature !

     

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    Les rameaux se divisent en Y et curiosité, poussent dans tous les sens sans se redresser jamais vers le ciel comme la plupart des autres plantes. Les feuilles sont épaisses, allongées, opposées, entières, persistantes, vert clair très particulier. Les fleurs, unisexuées, sont jaune verdâtre, petites (mars-avril).

    Les fruits, bien connus, sont des baies blanches teintées de gris, de 7 à 9 mm, pratiquement sphériques, fixées par 3 à 5 à l'intersection des rameaux (décembre à février).

    Ce gui ("guérit tout" en langue celte) soigne notamment l'hypertension, l'épilepsie et des travaux importants de recherche ont été entrepris car il agirait sur les défenses immunitaires et les tumeurs. Mais attention, les baies sont TOXIQUES.

    Et en plus, c'est un porte bonheur. C'est pourquoi on s'embrasse sous le gui le premier jour de l'année. Mais pourquoi ne pas essayer les autres jours...

     

  • BONNE FIN DE SEMAINE !

    Pour les courageuses... et les courageux, voici la recette de la CONFITURE DE CYNORRHODONS (fruits de l'églantier).

     

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    Tout d'abord, je précise, c'est important (et même capital), que les baies doivent être parfaitement mûres (rouge foncé) et qu'elles aient supporté les premières gelées. J'insiste sur ce dernier point. A SENLISSE, c'est fait depuis longtemps !

    Laver, couper les extrémités, fendre en deux , ouvrir, retirer les graines avec la pointe d'un couteau (ou une petite cuillère), laver à nouveau abondamment, égoutter.

    Faire macérer les fruits dans du vin blanc pendant 4 à 6 jours en prenant soin de bien remuer chaque jour. Mettre ensuite sur le feu la récipient avec les fruits et le vin blanc et faire cuire 15 minutes. Ajouter au moins 1/2 litre d'eau par livre de fruits et laisser cuire à nouveau 10 minutes.

    Passer au moulin à légumes, peser, ajouter 2/3 du poids obtenu en sucre, mélanger, amener à ébullition. Laisser cuire 5 à 10 minutes.

    Mettre enfin dans des pots stérilisés, attendre le refroidissement complet... et manger, en savourant après un tel effort.

    (recette d'Eric Varlet, spécialiste des fruits sauvages)

    Et en prime, pour maintenir la tradition du W.E., voici deux définitions et une charade (facile):

    - une fée qui voulait du mal à ceux qui l'aimaient (en 8 lettres). J'aime bien (la définition :-)))

    - qui ne craint pas l'eau (en 6 lettres)

    - mon premier est un roc, un pic..., mon deuxième est à poil, mon troisième est breton, mon tout est une île à grenouille.

     

  • L'ARMOISE COMMUNE (astéracées)

     

    Après la "rigolade" du W.E. et le dédoublement de la personnalité... on redevient sérieux :-)

    Cette mauvaise herbe, elle pousse à SENLISSE et ailleurs, mais pas dans les Alpes et le Midi de la France. On la trouve notamment dans les terrains vagues, au bord des chemins et des prés cultivés riches en nitrates... un peu partout. Elle ressemble vaguement à l'absinthe.

     

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    C'est une vivace à rhizome de 0,60 m à 1,50 m, en touffes. Les tiges sont striées de rouge et les feuilles odorantes (absinthe), alternes, très découpées, blanchâtre et duveteuses en dessous, vert foncé au dessus. Fleurs jaune-vert en inflorescence allongée au sommet des tiges (juillet à octobre). Les fruits sont des akènes sans aigrette (une seule plante en produit plusieurs dizaines de milliers)

    Elle a d'autres noms communs : herbe de la Saint Jean, herbe aux cents goûts. Elle doit son nom à la déesse grecque Artémis.

    C'est une plante médicinale et elle est notamment utilisée en homéoptahie, en aromathérapie et même en acupuncture (on fait se consumer de petites boules de la plante séchée au contact de la peau ou des aiguilles). En infusion, ses feuilles favoriseraient la circulation. Autrefois utilisée pour soigner la "danse de Saint Guy".

    Elle donne à la viande et au lait des animaux qui la mangent une saveur amère.

    Bernard.

     

     

     

     

  • L'AJONC D'EUROPE (fabacées)

    Cet arbrisseau plutôt fréquent qui peut atteindre plusieurs mètres de haut se rencontre aussi sous forme de buissons au bord des routes, sur les talus, dans les landes, les broussailles, souvent sur le littoral mais pas dans le midi de la France. Et pourtant, il aime le soleil !

     

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    Les feuilles sont en fait de longues épines ramifiées et vertes. Les fleurs, d'un jaune éclatant, apparaissent le plus souvent de mars à juin, mais il n'est pas rare de les voir en plein hiver, dès le mois de décembre. C'est le cas cette année autour de SENLISSE. Les fruits sont des gousses de 1 à 2 cm, poilues.

    Autrefois, notamment en Bretagne, les paysans donnaient ces buissons riches en azote à manger au bétail après les avoir écrasés pour que les épines ne blessent pas les animaux.

     

  • LA PEZIZE ORANGEE

    Ce champignon est, dans les bois, un vrai plaisir pour les yeux grâce à l'éclat de ses petites coupes orangées. Par ailleurs, c'est aussi une curiosité car je viens d'apprendre qu'il peut se consommer cru, en salade, arrosé de kirsch et saupoudré de sucre. Vous voudrez bien m'excuser, je n'ai pas essayé...

     

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    Cette pézize, assez commune,  pousse en automne dans l'herbe des talus, les friches, le long des chemins forestiers, en grandes troupes.

    Le réceptacle (4 à 10 cm) est en forme de coupe à bords relevés et incurvés, contourné puis largement étalé, d'un orange lumineux parfois nuancé de jaune ou de rouge mais toujours très vif sur la face interne de la coupe (plus pâle sur la face externe). La chair est mince, blanchâtre, cassante. Odeur faible.

     

  • LA SYMPHORINE (caprifoliacées)

    Ses autres noms communs : arbres aux perles (joli !), boulettes de neige, symphorine à grappes. C'est un arbuste ornemental d'un à deux mètres de hauteur, touffu, ramifié, à tiges dressées et flexibles. Je l'ai déja rencontré en forêt de Rambouillet, dans des buissons, mais je le soupçonne de ne pas être venu là tout seul. Même famille que le chèvrefeuille.

     

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    Les feuilles (caduques) sont opposées, simples, généralement ovales, avec un pétiole court de 5 à 6 mm. Les fleurs sont en grappes terminales de juin à septembre (5 à 6 petites fleurs roses, en clochette, blanches à l'extrémité).

    Les fruits sont des baies blanches en amas à l'extrémité des rameaux (août à novembre). Elles sont presque sphériques (10 à 15 mm), compressés souvent les unes contre les autres, légères, à chair blanche fragile. Au sommet de chaque baie, il y a une minuscule ouverture en étoile à 5 branches.

    Non comestible et même toxique selon certains auteurs, mais très décoratif.

    Pratiquement aucune confusion possible avec d'autres baies.