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Plantes à fleurs jaunes - Page 9

  • LE CORNOUILLER MALE (2)

    J'ai déja parlé du cornouiller mâle ici, au mois de mars dernier, au moment de la floraison de cet arbre. Et bien voici maintenant, comme promis, le fruit : la cornouille, ou corme, ou cuerne.

     

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    Les cornouilles sont donc là, avec même un peu d'avance cette année. Elles sont comestibles nature quand elles viennent à maturité c'est à dire quand les drupes virent au rouge brillant puis au rouge-bordeaux (elles tombent parfois avant). Elles sont alors acidulées mais peuvent être aussi mangées en compote et en gelée.

    Elles ressemblent un peu aux olives, oblongues, aplaties aux deux extrémités, longues de 15 à 20 mm. La pulpe est rouge et contient un gros noyau allongé marqué de 4 raies. Celui-ci permet son identification car la confusion est possible avec plein d'autres fruits d'arbrisseaux ou de plantes pas toujours comestibles : la douce-amère, certains sorbiers, les aubépines, le tamier...

  • LA JUSSIE (onagrées)

    Il y a une jussie à grandes fleurs (ludwigie à grandes fleurs) et aussi une jussie à petites fleurs, mais elles sont tout aussi détestables l'une que l'autre car INVASIVES. La commercialisation de ces deux plantes est interdite depuis 2007.

    La jussie à grandes fleurs est une plante aquatique originaire d'Amérique du Sud qui a été introduite volontairement en France pour décorer les bassins... et elle s'est bien plue chez nous. Elle a ainsi colonisé nombre de rivières à faible courant ainsi que des canaux et maintenant, on ne sait plus comment s'en débarasser tant elle est envahissante, étouffant les autres plantes, ralentissant  l'écoulement des eaux et obstruant petit à petit les cours d'eau, empêchant aussi parfois la reproduction des poissons. Il suffit d'un petit morceau de la tige ou des racines (très profondes) pour donner naissance à une nouvelle plante et l'arrachage n'a donc pas d'effet durable.

     

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    C'est une vivace en partie flottante, à rhizomes, et dont la tige dressée peut atteindre un mètre de long (et beaucoup plus sous l'eau). Elle est hermaphrodite. Les feuilles sont semi-persistantes, vert pâle, alternes et velues en dessous. Les fleurs sont d'un beau jaune vif et durent de juin à septembre.

     

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    Voila, je vous déconseille fortement d'en rapporter de vacances pour mettre dans votre bassin de jardin. En plus, c'est strictement interdit. Qu'on se le dise !

    Et sus à la jussie, la fleur du mal.

     

     

  • LE GALINSOGA (astéracées)

    Cette plante annuelle d'origine tropicale est l'ennemie du jardinier car elle se répand parfois bien plus vite que ses semis, quand la terre est riche. Elle disparaît aussi très vite avec les premières gelées nocturnes.

    J'aime bien son nom, mais sans trop savoir pourquoi. Il en a plusieurs autres : soldat galant (j'aime bien aussi ...), herbe aux Français (appelée ainsi par les Allemands). Il y a un galinsoga à petites fleurs et un galinsoga cilié, plus velu.

     

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    On l'identifie facilement car ses tiges sont très ramifiées, ses feuilles ovales, opposées, dentées, ressemblant un peu à celles de l'ortie, et surtout, ses fleurs sont très originales. Le capitule (5 mm) est constitué d'environ 20 petites fleurs jaunes serrées, et 4 ou 5 sur le bord, blanches, à 3 dents. Comme si une partie de la fleur avait été arrachée...

     

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    Voila, c'est tout et ça méritait bien d'ouvrir l'oeil, je crois !

  • LE FRAISIER DES INDES (rosacées)

    Y-a-t-il quelque chose de plus parfumé et de plus exquis que la fraise des bois ? Je pose la question... et je réponds NON !

    Et surtout pas la fraise des Indes (fragaria indica) qui est insipide et qui  risque de vous rendre malade (troubles digestifs). Elle fréquente assez souvent les bois, le bord des chemins, tout autour de Senlisse.

     

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    Avec un peu d'habitude, on la reconnaît facilement car elle est toute RONDE alors que la vraie fraise, la seule, je veux dire la fraise des bois, est plutôt allongée. De plus, la chair de la fraise des Indes est blanche et elle fleurit jaune.

     

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    C'est une herbacée vivace, à stolons, appelée aussi fraisier de Duchesne, faux fraisier ou encore fraisier à fleurs jaunes et aurait parfois tendance à devenir très envahissante, au détriment de l'autre.

    Et pourtant, elle est belle. Donc, dans la nature (et ailleurs..), ne jamais se fier aux apparences et attention aux contrefaçons :-)

    Je reviens pour dire qu'il est facile de distinguer la fausse de la vraie : le "fruit" de la vraie est toujours retombant et l'autre est toujours dressé.

     

  • LE SUREAU ROUGE (3)

    Non, je ne fais pas une fixation avec le sureau rouge ou sureau à grappes (sambucus racemosa) ! Je suis simplement repassé dans le bois dont je parlais dans ma note du 18 juin dernier et à mon grand étonnement, les oiseaux n'ont pas encore dévoré les belles grappes rouges. Cette année, ils (les oiseaux...) semblent repus car le sorbier des oiseleurs de mon jardin, lui aussi, n'a pas encore été "attaqué". Pourvu qu'il en soit de même avec mes mirabelles.

    Je veux donc vous faire profiter d'une belle grappe de sureau rouge, bien mûre, cette fois.

     

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    Autre nouvelle : les deux boutures de sureau rouge, ramenées du bois en avril dernier, se portent tout à fait bien...

     

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    Je rappelle que les fruits du sureau rouge sont difficilement mangeables à l'état cru. Ils peuvent  être mélangés à d'autres fruits des bois en confiture, gelée, liqueur, sirop... mais ne pas les confondre avec ceux du sorbier des oiseleurs et de la viorne aubier.

  • LA BENOITE COMMUNE (rosacées)

    C'est une vivace (25 à 60 cm), à rhizome, extrèmement fréquente à Senlisse, autour de Senlisse et ailleurs. Ses autres noms communs sont : herbe à la fièvre, herbe de Saint Benoît, herbe bénite... mais ici, on ne parle pas politique, ni religion.

     

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    On la reconaît facilement dès la fin du mois de mai dans les bois de feuillus, les prairies ombragées, le long des chemins, près des habitations, grâce à sa petite fleur (souvent solitaire au bout d'une tige raide), d'un jaune éclatant , à 5 pétales, à ses nombreuses étamines et à son double calice. Floraison de mai à septembre. Les feuilles sont de forme variable mais velues, et d'odeur désagréable. Les feuilles supérieures sont à 3 lobes. Les sépales se rabattent vers le sol après la floraison et apparition ensuite d'akènes poilus groupés en une masse globuleuse.

     

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    Cette plante a connu une grande renommée autrefois pour ses vertus médicinales (riche en tanins, tonique, fébrifuge), comme l'indique le nom herbe bénite. Elle était aussi employée en cuisine car la racine peut remplacer le clou de girofle.

  • LA GAUDE (résédacées)

    Ses autres noms : réséda jaunâtre (reseda luteola), réséda des teinturiers. On trouve cette bisannuelle dans les décombres, les friches, le bord des chemins, les carrières... un peu partout car elle est assez fréquente, même autour de Senlisse.

     

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    La tige est dressée, rigide, généralement pas ou peu ramifiée et dans ce cas, seulement dans le haut (comme sur la photo). Les feuilles sont alternes, simples, entières et les fleurs (mai à octobre) vert jaunâtre, de 4 à 5 mm, en grappe longues et très étroite. 4 pétales très découpés. Fruit (capsule) globuleux à 3 dents.

     

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    C'est une plante tinctoriale et jusqu'à l'arrivée des teintures chimiques, la gaude était la meilleure source de jaune. Les laques de gaude étaient également réputées chez les peintres.

  • LE GAILLET CROISETTE (rubiacées)

    J'ai déja parlé ici du gaillet gratteron, mais voici aujourd'hui le gaillet croisette. C'est une petite vivace à souche rampante, de 10n à 60 cm de haut, à poils souples, non piquants, qui n'accrochent pas. Elle aime les fossés, les bords des routes, les prairies et est très fréquente.

     

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    Les tiges, couchées à la base, sont à 4 angles alors que les feuilles vert clair, sont disposées par 4 autour de la tige, ont une nervure saillante et sont très poilues.

    Les fleurs (avril à juin) sont très petites (2mm), jaunes, à l'aisselle des feuilles. Fruits globuleux à 2 parties, au bout d'un pédoncule.

    Le nom de cette plante vient de gala qui vient lui même de lait car le gaillet à la propriété de faire cailler le lait. Propriétés astringentes et vulnéraires... c'est à dire qui guérit les plaies.

    Les racines donnent un colorant rouge.