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nature - Page 11

  • LE NOYER (2)

    Comme promis, voici la suite du noyer, de la famille des juglandacées.

     

    Il fleurit seulement après 15/20 ans et ses fleurs apparaissent avant les feuilles, au printemps (avril). Les fleurs mâles naissent de gros bourgeons. Ce sont des chatons (ressemblent vaguement à celles du noisetier mais en plus grand et gros) qui poussent sur le bois de l'année précédente. Les fleurs femelles sont beaucoup plus petites (pistil terminé par un stigmate en deux parties) et apparaissent sur les pousses de l'année. Vous connaissiez les noix mais je suis prêt à parier que vous n'aviez jamais prêté attention aux fleurs...

     

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    Le fruit (noix) est une drupe qui se détache à maturité (septembre/octobre) et la récolte dure environ 3 semaines. Les cerneaux de noix sont enfermés dans une coquille en bois laquelle est elle-même enfermée dans une enveloppe épaisse, le brou.  Le brou de noix sert à teindre les bois mais il est de plus en plus remplacé par l'extrait de cassel. Un seul noyer peut produire jusqu'à 50 kg et on si l'on ne mange pas tout... on peut extraire une huile très parfumée, ou bien du savon ou encore un apéritif, des gâteaux et j'en passe. Quant au bois (très recherché), il sert à fabriquer des meubles et des crosses de fusil (je ne chasse pas...).

     

    Les noix, c'est bon et en plus c'est tout à fait bénéfique pour la santé car riches en oméga 3, en minéraux, en vitamines E et B1, en fibres. Ne pas en abuser cependant car elles irritent les gencives... et ne sont pas spécialement recommandées pour la ligne. C'est une plante médicinale active qui a aussi des propriétés astringentes, toniques, dépuratives...

     

    Il paraît que le noyer n'est jamais touché par la foudre. J'espère qu'il ne s'agit pas d'une information "à la noix" comme on en trouve parfois sur le web... Vrai ? Faux ?

     

    Enfin, le cultivateur de noix s'appelle un nuciculteur et le verger de noix, une noyeraie. Et le gland de Jupiter ?

     

  • LE NOYER (juglandacées)

    Chaque année, j'attends avec impatience la fin du mois de septembre, c'est à dire... l'époque des noix fraîches. Hummmmmm !

     

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    Le noyer est un arbre importé d'Asie, présent un peu partout en France, y compris à l'état sauvage, à croissance lente mais pouvant atteindre 250 ans.

    Il est majestueux (15 à 25 m de haut), le plus souvent isolé, en pleine lumière, et excluant sous sa ramure tous les végétaux pouvant lui faire concurrence pour l'eau, la lumière et les éléments nutritifs. Un sacré égoïste !

    Cette faculté, il la doit à une substance toxique (juglone) qui empêche les autres plantes de germer et de croître autour de lui et à proximité. Elle est contenue dans les feuilles qui dégagent une odeur caractéristique si on les froisse. Elle passe dans le sol au moment de leur chute ou par lessivage quand il pleut. Cette même substance donnerait des migraines et de la fièvre aux humains quand ils séjournent sous un noyer et il existe un dicton selon lequel "sous un noyer, garde-toi de te coucher". Donc, ne pas batifoler à l'ombre d'un noyer...

    Son port est impressionnant, houppier arrondi, aéré. Tronc droit, lisse puis crevassé longitudinalement. Feuillage caduc, grandes feuilles alternes, composées de 7 à 11 folioles ovales, plus grandes en haut.

     

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    Le noyer ne craint pas le froid (sauf les bourgeons floraux qui sont sensibles au gel) mais il redoute la chaleur et la sécheresse. Il aime les sols humifères, frais et bien drainés. Normal pour un noyer :-)

    Il y a beaucoup à dire sur le noyer. La suite, ce sera donc pour la prochaine fois.

     

    Dernière nouvelle : 391 visites hier sur FLORE DE SENLISSE... alors que j'étais absent depuis plus d'une semaine et que la dernière note était donc ancienne. La raison de cette affluence : beaucoup de recherches des internautes sur les champigons. Normal à cette époque !

    J'aime bien, mais je me demande si je ne devrais pas repartir puisque tout va pour le mieux quand je ne suis pas là :-)))

     

  • LE LYCOPE D'EUROPE (lamiacées)

    Encore une plante des marais, des fossés, des bords de rivière, et des bois humides. On l'appelle aussi patte-de-loup ou chanvre d'eau. C'est une vivace de 20 à 100 cm de haut que j'ai rencontré plusieurs fois autour de Senlisse et qui est reconnaissable assez facilement avec ses tiges carrées, raides et ramifiées géométriquement.

     

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    Les feuilles d'un joli vert sont opposées, et profondément dentées (plus que celles de l'ortie dioïque). Quant aux fleurs (juillet à septembre), elles sont plutôt petites, blanches, marquées de rouge à l'intérieur et groupées au niveau de chaque paire de feuilles supérieures. Calice à 5 dents pointues. 2 étamines dépassant la corolle.

    Les spores sèches de cette plante constitue un remède classique de l'homéopathie (lycopodium) et soigne notamment le foie, le tube digestif,la peau, le système nerveux... et la prostate.

     

     

  • LA DIGITALE POURPRE (scrophulariacées)

    C'est une bisannuelle fréquente (mais absente dans le SE de la France) à la haute tige dressée (jusqu'à 1,50 m) que l'on trouve au bord des chemins et des routes, dans les bois clairs, les landes, en sol acide et dans les jardins car sa fleur est très décorative. Mais attention, toute la plante est TRES TOXIQUE et son absorption peut entraîner la mort !

     

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    Les feuilles, qui ressemblent un peu à celles de la consoude, sont simples, alternes, d'un beau vert pâle (les inférieures, en rosette) et duveteuses. Les fleurs (mai à septembre) sont disposées en épis, constitués de corolles de 4 à 5 cm de long, pourpre rosé, bordées de blanc avec des taches sombres à l'intérieur, toutes tournées d'un seul côté, vers la lumière.  Chaque corolle comprend 5 pétales soudés. Il y a 5 sépales, 4 étamines. Le fruit est une capsule.

     

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    C'est une plante médicinale qui est cultivée en plein champ. On en tire la digitaline qui présente un grand intérêt notamment en cardiologie : ralentit le pouls, régularise l'activité cardiaque. Les substance à base de digitale sont également diurétiques mais ont la propriété de s'accumuler dans l'organisme.

     

     

  • LA RONCE BLEUATRE (rosacées)

    C'est la fin des mûres et les gelées succulentes sont rangées dans l'armoire pour l'hiver (en espérant qu'il en restera quelques pots à ce moment là...). Mais connaissez vous la fausse mûre, ou ronce bleuâtre ? J'en vois de moins en moins souvent le long des chemins et voici donc le prétexte pour en "parler" aujourd'hui puisque je l'ai photographiée cette semaine.

     

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    C'est comme la mûre mais la plante a des tiges plus courtes (0,20 à 0,80 cm) avec des rameaux cylindriques grêles garnis de beaucoup d'aiguillons mous. Les fruits (septembre) sont en bouquets terminaux composés de grains agglomérés peu nombreux (souvent 3 à 5, parfois 1) et plus gros que ceux de la mûre. La couleur de ces grains est tout à fait belle et ils sont recouverts d'une pruine qui leur donne un ton gris-bleu et mat remarquable (comme les prunelles). A l'intérieur, il y a une graine un peu rouge, en forme de virgule.

    La fleur est blanche en petits bouquets dressés. 5 sépales et 5 pétales fripés. Nombreuses étamines à longs filets blancs et anthères verdâtres.

    Enfin, il faut préciser que comme la mûre, le fruit se mange mais qu'il est acidulé (et puis, il faut encore plus de temps pour les ramasser...)

  • LA CAMPANULE GANTELEE ( campanulacées)

    On l'appelle aussi campanule à feuilles d'ortie car les feuilles ressemblent (vaguement) à celles de l'ortie. Elle est très fréquente un peu partout en France, dans les bois clairs, les lisières, les broussailles.

    C'est une vivace assez grande ( 0,30 m à 1 m), simple ou ramifiée, avec une tige dressée, forte, anguleuse et avec beaucoup de feuilles. Celles-ci sont longuement pétiolées à la base, en forme de coeur, dentées irrégulièrement, sessiles dans le haut de la tige.

     

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    Les fleurs (juin à septembre), relativement grandes (3 à 4 cm de long), sont disposées en grappes par 2 ou 3 à l'aisselle des feuilles. Corolle bleu-violet en forme de cloche à lobes ciliés, pétales court, style terminé par 3 stigmates. Le fruit est une capsule à 3 loges.

     

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    Cette plante était autrefois utilisée contre les douleurs de la nuque.

    Il existe d'autres campanules, aux fleurs plus petites et à la tige fine. Je vous en parlerai une autre fois...

  • LA SAPONAIRE OFFICINALE (caryophyllacées)

    C'est l'herbe à savon, car toute la plante contient de la saponine, un poison particulièremet présent dans les racines, qui produit de la mousse au contact de l'eau. Et le risque en cas d'absorption, n'est pas seulement de faire des bulles !!!

    Autrefois, on utilisait la saponaire comme substitut au savon pour laver le linge. Elle était aussi utilisée (les fleurs) pour laver la soie et la laine. Potentiellement toxique, elle est cependant employée comme médicament pour guérir les inflammations internes.

     

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    C'est une vivace de 30 à 80 cm, fréquente, qui pousse en colonies au bord des routes et des rivières, sur les talus, les terrains vagues, et qui est aussi cultivée dans les jardins.

    Les feuilles sont opposées, ovales, alors que les fleurs, odorantes, à 5 pétales rose pâle, s'épanouissent de juin à septembre. Fruit (capsule) allongé à 4 dents.

    La saponaire officinale ne fait pas partie de mes fleurs préférées car en fin de floraison, elle n'est guère jolie.

     

  • L'AMBROISIE (astéracées)

    Cette mauvaise herbe là est bien connue. Il vaut mieux l'éviter et même la DETRUIRE car elle est invasive. En plus, elle est à l'origine de graves problèmes de santé publique car elle libère une grande quantité de pollen au moment de la floraison (août/septembre), lequel provoque des allergies sévères du genre crises d'asthme, conjonctivites, rhinites... Cette année, "on" en parle moins qu'à l'ordinaire, sans doute à cause de la grippe H1N1 qui tient la vedette.

     

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    C'est une plante herbacée annuelle, ramifiée de 10 à 150 cm de haut, à la tige parfois rougeâtre, avec des sillons.  Feuilles opposées à la base puis alternes, minces et découpées, odorantes. Racine à pivot. Ne pas la confondre avec l'armoise, ou encore le chénopode.

     

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    Elle se développe dans les friches, les cultures, les bords de route et de chemin et colonise très rapidement les espaces libres. Elle est originaire d'Amérique du Nord et a été introduite en France en 1863 ... dans un lot de graines de fourrage. Merci !

    Elle est particulièrement fréquente autour de Lyon, dans la vallée du Rhône et certaines régions du sud de la France. Pour l'instant, rien à signaler à Senlisse, du moins à ma connaissance. Ouf !

    ATCHOUM !!! AT...